VOYAGE EN MUSIQUE
Douce France...
Douce France
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j'étais écolier
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur
Et des soleils merveilleux
Au cours de lointains voyages
Tout là-bas sous d'autres cieux
Mais combien je leur préfère
Mon ciel bleu mon horizon
Ma grande route et ma rivière
Ma prairie et ma maison.
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur...
Il n'y a plus d'après ... La voix de la dernière muse de Saint-Germain-des-Prés.
Juliette Greco
J'ai choisi cette photo en couleur pour rendre hommage à cette grande dame qui savait si bien habiller sa silhouette de noir ... Et pour commencer une chanson de Guy Béart écrite pour Juliette Greco en 1960 : Il n'y a plus d'après ...
Maintenant que tu vis
A l'autre bout d'Paris
Quand tu veux changer d'âge
Tu t'offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d'la rue Dufour
Tu viens me visiter
A Saint-Germain-des-Prés
Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois
Tu me dis "Comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N'ont plus le goût qu'tu aimes
C'est que tu es une autre
C'est que je suis un autre
Nous sommes étrangers
A Saint-Germain-des-Prés
Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois
A vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C'était bientôt fini
Voici l'éternité
De Saint-Germain-des-Prés
Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois
A Saint-Germain-des-Prés...
"Live 70"un récital d'une rare élégance .
Corinne
Autant en emporte le Sud...
Le Sud des Etats-Unis d'Amérique, ne m'aurait jamais autant fait voyager si je n'avais pas vu ce chef d'oeuvre du 7ème Art ...
Si je n'avais pas écouté les mélodies de blues ... Ol' man river,
Cette version de Franck Sinatra est magnifique,
Cliquez sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=fwySOwzouz4&list=RDfwySOwzouz4&index=1
Celle de Sammy Davis Jr est des plus touchante,
cliquez sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=5D7RvKw3wDY
Ou entendu ce texte en hommage au Sud des Etats- Unis...
Pour touristes en mal d'argonautes et de machines à sous
Et les champs de coton défilent mais l'oncle Tom est mort
Ne chantent plus que les oiseaux un peu perdus
Plus de tricheurs, plus de danseuses, plus d'orpheline en pleurs
Et plus de barmaid amoureuse, du filon des trappeurs
Plus de lingots plus de pépites, on a trouvé l'or noir
Mais y'a toujours des bars pour Blancs, des bars pour Noirs
Mississipi River
N'oublie pas que toi
Toi, tu chantais la liberté des opprimés
L'espoir du peuple Noir
Dans un beuglant d'Outre-Atlantique, le vieux barman s'endort
On assassine sa musique, au fond du transistor
Et sa mémoire fait des gammes, ses doigts se posent encore
Sur le piano désaccordé qui n'est pas mort
Mississipi River
N'oublie pas que toi
Toi, tu chantais la liberté des opprimés
L'espoir du peuple Noir
Mais un jour autour de ta tombe, tous tes copains viendront
Les trombones sortiront de l'ombre, ils réinventeront
Cette musique un peu bizarre qui vous sortait du coeur
Quand le sang rouge devenait noir au fond des pleurs
Mississipi River
N'oublie pas que toi
Toi, tu chantais la liberté des opprimés
L'espoir du peuple Noir
Mississipi River
N'oublie pas que toi
Toi, tu chantais la liberté des opprimés
L'espoir du peuple Noir
Mississipi River
N'oublie pas que toi
Toi, tu chantais la liberté des opprimés
L'espoir du peuple Noir.
La fin de la parenthèse ( ... )
Pour fêter le déconfinement en musique...
Je sais que pour certains la parenthèse aura été magique !
55 jours 55 nuits
Nos taxis sont en bas.
55 jours, 55 nuits,
Presque deux mois de vraie folie.
Caché dans sa mémoire intime.
Chaque homme a sa musique à lui
55 jours 55 nuits.
Un rêve qui n'est pas revenu,
Des souvenirs pour toute une vie
55 jours 55 nuits
Nos taxis sont en bas.
On fait comme on s'était promis
Pas une minute après minuit.
La parenthèse était géniale.
Le hasard ne revient jamais.
Personne ne pleure, tout l'monde le sait.
Caché dans sa mémoire intime.
Chaque homme a sa musique à lui
55 jours 55 nuits
Un rêve qui n'est pas revenu,
Des souvenirs pour toute une vie
55 jours 55 nuits
L'âme d'un voyageur s'en est allée...
Pour rendre hommage à Charles Aznavour nous avons choisi un de ses plus grands succès: Emmenez-moi...
Invitation intemporelle au grand voyage, comme un nouveau départ,
le voyage d'une vie, l'espoir d'être enfin heureux ailleurs, de se faire une place au soleil...
Emmenez-moi
Vers les docks où le poids et l'ennui
me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
de fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
apportant avec eux
Des idées vagabondes
aux reflets de ciel bleu
De mirages
Traînant un parfum poivré
de pays inconnus
Et d'éternels étés
où l'on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ait connu toute ma vie
que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
en virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
un verre à la main
Je perds la notion des choses
et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
l'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment que les marins
rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
de la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
la soute à charbon
Prenant la route qui mène
à mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
vous ravissent le coeur
En tressant m'a-t-on dit
de ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...
Paroles et musique: Charles AZNAVOUR
Pour écouter la chanson cliquez sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=0OrKMaeQUx0