VOYAGES EN EQUILIBRE...

Les grands noms du Yoga: Swami Veetamohananda

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Swami Veetamohananda

 

Je vous ai rencontré plusieurs fois à Saint-Vallier de Thiey, juste au dessus de Grasse, alors que vous étiez invité par la Fédération Française de Hatha-Yoga. 

A chaque fois vous m'aviez impressionné par votre présence, juste le fait d'être là.

Parfaitement immobile, vous dégagiez une aura extrêmement positive et contagieuse, qui illuminait nos matinées et apportait la paix dans nos coeurs.

Je garde de vous le souvenir d'un homme au regard pétillant d'intelligence et de sagesse, à la voix chargée de spiritualité surtout lorsque vous prononciez le mot "pur"avec l'accent de la sincérité. Je garde un très beau souvenir des méditations guidées dans lesquelles vous nous faisiez cadeau d'un soleil de couleur rouge corail... C'était un peu magique, comme tout ce qui touche au Yoga. 

Vous resterez une de mes plus belles rencontre en Yoga.

                                                                                                        Corinne

 

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Ce texte de Swami Veetamohananda me parait dans l'air du temps... 

 

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Disciple initié de Swami Yatiswarananda, Swami Veetamohananda a rejoint l’Ordre Ramakrishna au Centre de Chennai (Madras) en 1961, à l’âge de 20 ans. Il a reçu sannyasa (ses vœux monastiques) en 1971, auprès de Swami Vireswarananda. Après avoir travaillé comme Swami assistant dans les Centres de l’Ordre à Kalady (Kerala) et à Mysore (Karnataka), il a été responsable, à partir de 1986, du Centre de Ponnampet (Karnataka). Puis il a été affecté au Centre de Gretz en France en 1990.

 

Suite à la disparition de Swami Ritajananda, en février 1994, Swami Veetamohananda est devenu président du Centre Védantique Ramakrishna en France. Pendant vingt-cinq ans, il a inlassablement travaillé, en France et dans de nombreux pays voisins, à la diffusion des messages et des valeurs universelles du Vedanta telles qu’en témoignent les vies de Sri Ramakrishna, de la Sainte Mère Sri Sarada Devi et de Swami Vivekananda. Il a inspiré de nombreux chercheurs spirituels par sa présence bienveillante, ses conseils spirituels, ses pujas, ses chants, ses méditations guidées etc. Il a également organisé des séminaires, des cours, l’Université de l’Homme, l’Institut de Recherche et de Pratique du Yoga, la Journée Portes Ouvertes, la Journée Internationale du Yoga, etc...

 Swami Veetamohananda est décédé le 7 novembre 2019.

 

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"La pratique est le cœur du yoga. Le yogi est, en premier lieu, un pratiquant, un philosophe, un théologien et aussi un psychologue, au sens général. Son approche stricte peut être comparée à celle du scientifique dans son laboratoire. Il analyse pour atteindre la Réalité. Il ne peut se satisfaire de théories, de spéculations ou de faits de seconde main. Il considère que le critère souverain de réalisation de la Réalité transcendante ne peut être que son expérience personnelle directe. L'expérience directe est une possibilité ouverte à tous. Tout ce qui est demandé, c'est une dévotion rigoureuse à l'application pratique du yoga.

 

Celui qui essaie de pénétrer profondément dans le yoga, étudie nécessairement les bases intérieures et extérieures sur lesquelles il évolue. Les recherches récentes dans son histoire, sa parité avec les sciences, anthropologie, psychologie, etc., montrent que le yoga est intelligible et qu'il nous unit avec certitude à la Réalité. "

 

Swami Veetamohananda

 

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Le yoga intégral  -  Swami Veetamohananda

 

La vie est une interaction continue entre l’individu et le cosmos, entre la nature intérieure et la nature extérieure. Cette interaction prend des formes variées parmi lesquelles la plus importante est la satisfaction des besoins de l’homme. Bien qu’ils soient illimités, ils peuvent, cependant,être ramenés à trois points fondamentaux : exister, connaître et se faire plaisir. Le monde des objets qui sont autour de nous présente aussi trois propriétés :
Il existe (asti),
Il empiète sur notre conscience (bhati),
Il procure la joie (priyam).

Cette correspondance frappante entre la vie intérieure et le monde extérieur montre une réalité commune caractérisée par l’existence, la conscience et la félicité.

« Cette Réalité ultime absolue » dit Swami Vivekananda « est le but de toute l’humanité, le but et la finalité de toute religion, ce n’est rien d’autre qu’une union avec Dieu ou, ce qui revient au même, avec la divinité qui est la nature véritable de tous les hommes ».

Le but et les méthodes pour l’atteindre forment ce que l’on appelle le Yoga. Le mot « yoga » est dérivé de la racine sanscrite yuj qui signifie «joindre, unir », s’unir à notre réalité, Dieu. La vie de l’homme est difficile. L’agitation de l’esprit produite par le bruit et la précipitation, les responsabilités, les prises de décisions, les excitations émotionnelles - tout cela consomme une grande quantité d’énergie psychique. Il en résulte qu’une personne peut se sentir épuisée, même sans avoir accompli aucun travail physique. Normalement, l’inconscient, qui est le réservoir de l’énergie mentale, régénère cette énergie perdue. Mais parfois, il ne le fait pas. Le refoulement peut l’en empêcher en supprimant quelques-uns des instincts fondamentaux de l’homme. L’incapacité à trouver un idéal ou une motivation appropriés dans la vie, d’ouvrir de nouveaux canaux pour exprimer ses aspirations, ses talents et sa créativité montrent l’inaptitude du mental à se renouveler.
L’inquiétude, la dépression, la fatigue nerveuse et les maladies psychosomatiques sont des signes qui montrent que le renouveau de soi dans le mental ne se fait pas correctement. Nous devons comprendre la nature de la vie et de la conscience. Malgré notre intérêt récent pour les phénomènes extra-sensoriels, les états modifiés de conscience, les biorythmes, les effets kirlian, le bioplasma et les ondes du cerveau, nous avons très peu de connaissances sur le système de l’énergie psychique. Cette énergie psychique n’est pas liée au physique car la fatigue peut apparaître même si nous nous nourrissons correctement.

 

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Il y a deux théories concernant la nature et l’origine de la vie. Les uns, comme les scientifiques modernes, affirment que la vie est dérivée de la matière.
D’autres disent que la vie est un principe primaire, existant par lui-même, répandu partout dans l’univers tout entier et que la matière et le mental en sont les deux manifestations différentes. C’est le point de vue adopté par les védantins. Ils appellent ce principe cosmique de vie prana.  À l’origine, ce mot signifiait respiration, c’est plus tard qu’il a été utilisé pour signifier le principe de vie dans l’homme. Comme l’univers dans sa totalité était reconnu comme un seul organisme, prana en est venu à signifier la force de vie cosmique et vayu (l’air atmosphérique) était souvent utilisé comme son symbole.

L’ Upanishad Chandogya parle de deux absorbants - l’un dans l’homme et l’autre dans l’univers. Chez l’homme, tous les organes sont absorbés(pendant le sommeil) dans le prana. Dans l’univers, tous les êtres sont absorbés (pendant la dissolution cosmique) dans vayu. Le principe de vie,l’individuel et le cosmique, a toujours été considéré comme unique, car le microcosme et le macrocosme étaient supposés construits sur le même plan et prana représentait ce principe unitaire. Mais prana n’a jamais été envisagé comme la Réalité ultime. Les Upanishads disent que prana est dérivé de la pure conscience que l’on appelle Brahman et Atman. Par le prana psychique, le soi individuel contrôle le corps et le mental. De la même manière, par le prana cosmique, Dieu contrôle et dirige l’univers tout entier. Tout comme Brahman est la somme totale de toutes les parcelles de conscience individuelle, prana est la somme totale de toutes les forces de l’univers.
Swami Vivekananda dit : « ... et de toutes parts, tous les mouvements sont les différentes manifestations de ce prana. Ce prana est électricité, il est magnétisme, il se répand dans le cerveau sous forme de pensée. Tout est prana ; il fait se mouvoir le soleil, la lune et les étoiles. Dans prana,nous avons un principe holistique de vie qui unit le corps et le mental, la matière et la vie, sous une direction commune homéostatique. Oui, prana est le système super-homéostatique de l’univers qui gouverne l’existence individuelle aussi bien que l’existence cosmique ».
Chez l’individu, une partie de prana reste à la base de la colonne vertébrale sous une forme dormante appelée Kundalini. La partie restante circule le long de deux canaux principaux, les nadis, appelés ida et pingala. À partir de ces canaux, prana s’infiltre, en quelque sorte, dans l’organisme tout entier, allant librement dans tout le corps et tout le mental, donnant l’énergie et la vie à chaque cellule, à chaque pensée. Les yogis indiens ont découvert que, si l’on maîtrise ida et pingala, le flot de prana dans le corps et dans le mental peut être maîtrisé. Ida et pingala sont les régulateurs homéostatiques de toute la personnalité. Prana est connu chez les chinois sous le nom de Chi et chez les Japonais sous celui de Ki.
Les maîtres de l’ancienne Chine ont dessiné la carte des méridiens, des lignes, le long desquels Chi se déplace dans le corps. D’ après eux, les maladies sont dues au déséquilibre dans le courant de Chi. Ils ont découvert qu’en implantant des aiguilles à certains points de contrôle sur les méridiens, ce courant pouvait être régularisé et les maladies soignées. C’est la base de la pratique de l’acupuncture.
Dans l’Inde ancienne, les médecins ne considéraient pas le corps et le mental comme des entités séparées. Leur science est appelée Ayurveda. Elle définit la maladie comme un ensemble de souffrances de toutes sortes, physiques et mentales. La cause fondamentale de toute maladie estune perturbation du système de l’énergie psychophysique, composé de trois humeurs : vata, (l’air), pitta, (la bile) et kapha, (le flegme). Les autorités médicales mettaient l’accent sur le rôle du mental dans les causes du déséquilibre humoral. Elles avaient une vue holistique de l’homme. Leur conception de la santé a pour nom satmya, ce qui signifie littéralement « être en harmonie avec l’Âme universelle ». La maladies’appelle vikara, c’est-à-dire déviation de l’état naturel ou asatmya, « ne plus être en harmonie avec l’Âme universelle ».

C’est là le point fondamental du Yoga. Sa finalité est l’établissement de swarajya, la suprématie de l’Âme universelle. Pour l’obtenir, le corps et le mental doivent devenir des instruments parfaits de l’Atman. Si le corps et le mental ne sont pas en harmonie, la vie devient difficile et malheureuse.

 

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Cette compréhension a mené au développement d’un système de yoga appelé Hatha yoga. Ce système considère la maladie comme une perturbation dans l’équilibre homéostatique de prana, provoquée par un fonctionnement irrégulier des canaux ida et pingala. Il essaie de rétablir cet équilibre par des postures, le contrôle de la respiration, etc. Il est bon de se souvenir que dans tous les yogas, l’harmonie des fonctions du corps et du mental, appelée aussi intégration de la personnalité tout entière, est considérée comme une première étape.
Dans la Bhagavad Gita, le yoga est défini comme un équilibre qui peut être atteint par la purification du mental, la dévotion à Dieu, l’auto-analyse ou le contrôle des canaux ida et de pingala, cela en fonction du type de yoga que l’on suit. Nous arrivons maintenant au prana cosmique. Comme chez l’individu, il existe dans le cosmos une harmonie naturelle, un équilibre. Les fleuves transportent leur eau jusqu'à l’océan et la pluie la ramène sur la terre. De même, il y a des mouvements périodiques de la terre et des planètes, des courants marins et atmosphérique, des biorythmes et un équilibre de vie dans les plantes, les animaux, les mondes, etc.  L’ Upanishad Katha dit que cet ordre cosmique, cet équilibre, est le travail de prana sous le contrôle de l’Esprit Suprême.
C’est la régulation cosmique de Virat tout entier (l’univers manifesté) que Sri Krishna appelle le yoga divin.

Le mot « yoga » a plusieurs sens. Il peut signifier :
1. Grand appareil (ou armure)
2. Moyens
3. Méditation.
4. Se rassembler (union).


De tous ces sens, c’est celui d’union qui est utilisé le plus largement dans les Écritures Védantiques . Nous avons dit que Krishna l’utilisait chez l’individu et dans le cosmos. Mais il est communément employé pour signifier l’union de l’individu avec le cosmos.
Ainsi, nous savons que l’équilibre chez les êtres vivants est un état de renouveau personnel constant. L’air, l’eau, la nourriture et bien d’autres choses sont nécessaires au renouveau du corps. Ils sont fournis par le vaste processus du renouveau de l’Âme universelle qui a lieu dans l’univers physique. Et pour les utiliser correctement, le corps doit être en harmonie avec le monde extérieur. De même, les idées et l’énergie psychique nécessaires au renouveau du mental sont présentes dans l’univers mental. Mais le premier doit être en harmonie avec le second. De mauvaises habitudes de vie, la haine, la jalousie, la peur, le doute et de mauvaises façons de penser bloquent les canaux de contact entre l’individu et le cosmos aux niveaux physique et mental. Cela est l’unique cause de toutes les maladies mentales et toutes les souffrances.
De la même façon, au travers d’Atman, l’esprit individuel est une partie de Brahman, l’Esprit Infini. C’est l’égoïsme et l’ignorance qui créent la séparation entre les deux. Il en résulte que l’homme est incapable de réaliser la béatitude suprême et de s’accomplir complètement. Le yoga est un essai de suppression des obstacles aux trois plans - physique, mental et spirituel. C’est une discipline intégrale dont la finalité est le développement de l’homme dans son entier. L’homme ne peut pas se développer isolément et le rôle du yoga est de l’intégrer au cosmos dans les trois plans. En fait, la vie de l’homme est vraiment un yoga. Elle est une partie de l’éternel yoga cosmique du Divin qui existe par lui-même.Mais, à cause de l’ignorance, nous continuons à fausser ce yoga naturel en transformant la vie en recherche du plaisir (bhoga).  Bhoga est une injure et un détournement de la nature, c’est vivre en dysharmonie avec une vie plus élevée, en faisant preuve d’une indulgence et d’un égoïsme excessifs. C’est la cause principale de toutes les souffrances de l’homme. Ce que nous appelons yoga n’est qu’un essai conscient pour retrouver l’harmonie naturelle, pour restaurer l’équilibre énergétique en ouvrant le corps, le mental et l’âme aux rythmes du yoga cosmique du Divin.
Cette ouverture peut se faire par le sacrifice de soi, (comme dans le karma yoga), par la maîtrise de soi, (comme dans le Raja yoga), et par l’analyse de soi (comme dans le Jnana yoga).
Notre rôle dans le yoga est uniquement de le pratiquer consciemment. La conscience du soi est tout ce que nous avons à maintenir. Le yoga n’est du yoga que dans la mesure où il est pratiqué consciemment, avec toute notre volonté. Tout ce que nous faisons inconsciemment, que ce soit le travail ou même le japa, n’est pas du yoga. Par exemple, manger, c’est satisfaire un besoin naturel. Mais, si nous mangeons avec la pleine conscience que la nourriture est une forme de prana et sera reconvertie en prana dans notre corps, cette action devient du yoga. Ainsi, chaque activité peut être transformée en yoga en l’accomplissant consciemment et en étant conscient de la relation entre l’individu et le cosmos. C’est cela qui encourage et rend l’homme capable de maîtriser ses désirs et de créer en lui-même la possibilité de réaliser le Divin, même en vivant le plaisir de la vie matérielle.
Donc, en intensifiant notre conscience, nous pouvons intensifier la pratique du yoga. Comment faire ? Il y a deux moyens. L’un est de posséder une aspiration intense ou un désir ardent de se réaliser personnellement. L’autre consiste à étendre la conscience à chaque partie de notre vie.C’est-à-dire, à prendre de plus en plus conscience que nous mangeons, que nous parlons, que nous travaillons, que nous accomplissons tout autre activité normale de la vie de tous les jours.
C’est vrai, il est difficile pour un débutant d’accomplir toutes ces activités, ou même ses pratiques spirituelles, consciemment, avec une pleine conscience du soi. Il peut, au mieux, maintenir, au moins par intermittence, cette sorte de vigilance. Car il est, la plupart du temps, emporté par le courant inconscient de ses pensées. Pratiquer avec une pleine conscience de soi ne devient possible que lorsque l’intellect s’éveille et que la lumière de l’Atman commence à illuminer le mental. Alors le yoga devient pleinement conscient, pleinement dirigé par l’Âme universelle. Sri Krishna l’appelle le buddhi yoga - une nature différente, c’est-à-dire qui est différente du yoga naturel ou de la vie ordinaire. Cela signifie que le yoga est guidé et contrôle par la buddhi, l’intellect, le centre spirituel véritable dans l’homme. Sri Krishna voulait dire que c’est l’étape la plus élevée de chaque yoga. N’importe quel yoga, karma, raja, bhakti ou jnana, accompli avec un intellect éveillé devient du buddhi yoga.

 

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Maintenant il est devenu clair que le yoga peut être de deux sortes : inférieur et supérieur.
Le yoga inférieur est celui qui est pratiqué avec un intellect non éveillé. C’est un essai pour délivrer la conscience des bas instincts et des automatismes mentaux. Le premier pas est la purification du corps et du mental. Un corps soumis à toutes sortes d’habitudes irrégulières estimpur et déséquilibré. De même est un mental habité de pensées impures.
L’un et l’autre doivent être purifiés par des habitudes d’austérité, par la chasteté, le travail désintéressé et l’observation de vertus comme la sincérité et la non-violence. L’étape suivante consistera à harmoniser l’action d’ida et de pingala sous des formes simples de concentration comme la prière, l’adoration, la répétition d’un nom divin, la respiration contrôlée, etc.
Chaque yoga possède son étape inférieure. Le raja yoga a ses yamas (ses vertus), son niyama (sa conduite), ses asanas (ses postures), son pranayama (son rythme de respiration), son pratyahara (le détachement) et dharana (la concentration). Dans la bhakti yoga, elle consiste à servir les fidèles de Dieu, à prier, adorer, etc. Dans le jnana yoga, c’est le travail désintéressé, l’étude des écritures, la discrimination, etc.
De la même manière, chaque yoga possède son étape supérieure lorsqu’ il devient buddhi yoga.
Au stade du yoga inférieur, l’aspirant est presque entièrement dans le royaume de prana. Il est comme quelqu’ un qui est tombé dans une rivière et qui lutte pour se sauver de la noyade. Lorsque le yoga est pratiqué avec une aspiration intense, il conduit à l’éveil de l’intellect, l’aube d’une conscience supérieure. Comme une personne qui se tient debout sur les berges d’une rivière, l’aspirant est maintenant capable d’assister à l’ écoulement de la rivière de prana dans un silence profond. Au stade inférieur, il n’était conscient que de la vie universelle, du prana cosmique,du cycle d’évolution de la vie végétale et animale.
Mais maintenant, au stade supérieur, son intellect s’ouvre à la conscience universelle et il entre sur la voie d’une nouvelle évolution, l’évolution spirituelle. Le renouveau personnel, atteint au travers du yoga supérieur, est le renouveau de prana : le renouveau de l’âme atteint par le yoga supérieur est le renouveau de la conscience. Dans la vie spirituelle, les deux types de renouveau sont importants. Si l’un d’eux est déficient, le progrès spirituel sera ralenti.
La voie du yoga est pleine de hauts et de bas. Dans la vie de tout aspirant spirituel, il existe des périodes de stagnation lorsque la ferveur de sa dévotion diminue. Il s’aperçoit que tout progrès est bloqué. Il trouve peu de joie dans la prière ou la méditation. Il est assailli par le doute. Il se sent désespéré et déraciné. La raison de cette stagnation spirituelle peut être décrite de plusieurs façons.
Pour le yoga, la cause principale, c’est que le centre spirituel est devenu inactif. Et comme il a été dit plus haut, c’est lui qui règle le processus du renouveau en nous.
D’après le Védanta, la personnalité est constituée de cinq enveloppes ou koshas. Chaque enveloppe possède son propre centre de contrôle, connu sous le nom de bindu. Dans la vie du monde, seules, les trois premières enveloppes fonctionnent complètement.
Le centre de contrôle du corps physique se situe dans le cerveau. Celui de prana, l’enveloppe vitale, se tient à la base de la colonne vertébrale. Celui de vijnayamaya kosa, l’enveloppe de l’intellect, est dans le buddhi et généralement senti dans la région du cœur. C’est lui, le centre spirituel. La véritable vie spirituelle ne commence que lorsque ce centre devient actif.
Les centres de contrôle inférieurs sont sous l’autorité des centres de contrôle supérieurs. Lorsque le centre spirituel devient actif, il commence à exercer un contrôle sur les centres inférieurs. Si ce contrôle de surveillance est perdu ou bien si le centre spirituel lui-même devient inactif, le renouveau de l’âme devient défectueux.
C’est la principale cause de stagnation dans la vie spirituelle. Une des principales tâches de la vie spirituelle est de garder ce centre spirituel toujours ouvert et actif. Et pour cela, une aspiration intense est nécessaire.


Une autre cause de stagnation spirituelle est le déséquilibre provoqué dans le corps et dans le mental, par de mauvaises façons de vivre et dépenser. Par l’introspection, il est généralement possible de détecter les facteurs dérangeants. Mais, souvent, quelques fortes émotions ou quelques forts désirs sont refoulés et agissent dans les sombres profondeurs de l’inconscient, là où le mental conscient est incapable de traiter avec eux.
La troisième cause de stagnation spirituelle est celle-ci : comme le feu s’éteint lorsque l’on jette du bois humide sur lui, ainsi également,l’aspiration spirituelle meurt lorsque le mental est envahi par des pensées et des idées négatives. L’homme moderne est sans cesse sollicité par toutes sortes d’idées sans intérêt, d’informations émanant de gens, des journaux, de la télévision, de la radio et des livres. Un mental stimulé à outrance par l’excitation et les distractions perd sa vigueur et sa créativité. Il devient lourd et immobile. Le centre spirituel est alors incapable de l’activer.
Une quatrième cause est un sens constant de culpabilité qui assombrit l’âme et obstrue le centre spirituel. Se condamner comme si l’on était un pécheur sans valeur, inhibe l’aspiration spirituelle. C’est réellement une forme d’échappatoire, une tentative pour éviter la responsabilité de maintenir constant le renouveau personnel du corps, du mental et de l’esprit.
Enfin, il y a une cinquième cause. Quelques aspirants spirituels trop zélés essaient d’intensifier leur prière et leur méditation au-delà de leurs capacités. Ils négligent la nourriture, le sommeil, l’exercice et les autres besoins fondamentaux du corps. Il en résulte un épuisement des énergies mentales et l’aspirant se retrouve sans aucune initiative spirituelle. 

Toutes ces causes de stagnation spirituelle ne sont que les symptômes d’une rupture dans le processus du renouveau de soi. Cela peut être corrigé par une pratique assidue du yoga inférieur dont nous avons parlé plus haut. La compagnie de saints hommes et l’aide d’un instructeur expérimenté sont d’un grand secours pour traverser de telles périodes difficiles.

Tout dans l’univers est changeant. Tout, excepté l’Atman, l’Âme universelle véritable. Notre « moi », ego ou être inférieur, n’est qu’une réflexion de l’Âme universelle dans le mental. Et comme le mental lui-même est changeant et se développe, l’ego n’est pas une entité permanente. Les ego de l’enfance, de l’adolescence, de l’âge adulte et de la vieillesse sont différents. À mesure que nous grandissons, notre ego évolue. Notre passé est jonché des ego que nous avons autrefois appréciés et chéris, pour lesquels nous avons lutté et souffert. La religion nous enseigne comment dissocier l’ego impur et immature et construire un nouveau et rayonnant ego divin, un ego mature, l’Âme universelle.
Pour le Védanta, la suppression des fautes se fait par une simple union de la conscience individuelle à la conscience universelle. Il y a plusieurs façons de l’accomplir. L’une est par le culte samdhya. À l’heure sacrée du crépuscule, le fidèle s’assied seul, face au soleil, symbole de Virat, la vie universelle. Il offre son âme impure, par un rituel simple, au courant de la conscience universelle qui le purifie et l’illumine. Buvant quelques gorgées d’eau, il murmure : « Puisse le soleil (le virat), mon pouvoir de volonté (Manyu) et les Divinités qui président, me protéger de commettre volontairement des erreurs. Puisse la nuit effacer toute faute que j’aurais commise, la nuit précédente par la pensée, la parole, les mains, les pieds, l’estomac et tout le reste. Je m’offre, avec les impressions que mes actions ont laissé en moi, comme un sacrifice dans la lumière de la conscience universelle représentée par le soleil, source d’immortalité ».
Ce rituel peut sembler être pure imagination ou autosuggestion. Mais lorsqu’ il est pratiqué avec une foi profonde par un aspirant sincère, il purifie petit à petit son âme. Même un homme qui vit complètement dans le monde s’apercevra que cela le rend capable de considérer les problèmes de la journée avec un mental frais et une confiance augmentée.
La divinisation du soi par le service aux personnes nécessiteuses et souffrantes devient du karma yoga. Les canaux reliant le soi individuel au cosmos sont obstrués par l’envie, la haine et autres sentiments négatifs chez la plupart des gens. Le karma yoga ouvre un passage dans ces canaux et restaure le contact avec le cosmos. Un pratiquant véritable du karma yoga sent la vie cosmique circuler librement en lui et au travers de lui. Il fait l’expérience émouvante du renouveau de soi continu.
Chaque yoga est un moyen de réaliser le renouveau de soi. Le yogi considère sa propre énergie vitale comme un feu sacrificiel et lui offre toutes ses actions comme sacrifice. Dans la forme tantrique de culte connue sous le nom de puja, le fidèle consume son être inférieur dans le feu de la kundalini par un processus appelé bhuta-shuddhi et il crée une nouvelle âme divine. Le culte mental (manasa puja) s’il est fait avec foi et concentration est aussi efficace qu’un culte externe pour purifier et élever le soi.

Cependant, la meilleure forme d’élévation du soi est la méditation. Si elle est pratiquée correctement, elle barattera l’inconscient tout entier et ouvrira son contenu dans le conscient. Et, en temps voulu, elle brisera et ouvrira la porte de la conscience et plus tard, unira la conscience individuelle à la conscience universelle supérieure. Ainsi elle provoque une élévation complète de la personnalité tout entière.

Lorsque nous nous installons pour méditer, nous devons penser que l’esprit individuel plonge dans le courant lumineux de Sat - Chit - Ananda, Existence - Conscience - Béatitude. Si cette conscience est maintenue tout au long de la journée, nous expérimenterons la joie et la découverte de l’élévation constante de notre âme vers le cœur de la conscience.

Chaque jour, le soleil se lève sur un monde nouveau, car le monde s’élève par lui-même constamment. Mais, seul, l’homme continue à vagabonder dans les chambres obscures de son passé, s’accrochant aux ombres de son soi précédent.

Cela l’empêche de participer au processus incessant d’élévation qui se continue dans la vie universelle. Sans une constante élévation, notre vie devient stagnante, monotone, sans signification.

Par le feu de la prière et de l’adoration, le feu du sacrifice et du service, celui du yoga et de la méditation, permettons à une âme nouvelle de se lever chaque jour, de s’ouvrir aux rythmes de la conscience cosmique.

 

Swami VEETAMOHANANDA 

 

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Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter un entretien dans lequel Swami déclare:

  "... La dimension spirituelle donne la dignité à la posture de Yoga..."

  https://www.youtube.com/watch?v=8yKgFi0k57A

 

A bientôt ! 

                  Corinne

 

 


15/04/2020
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Retour au Kruger...

Parc Kruger, Afrique du Sud 2024

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Jour 1 : Départ de la maison à 14h00 pour l’aéroport de Nice où notre vol pour Johannesburg via Roissy décolle à 16h25. Vols Air France à l’aller et KLM au retour, réservés sur le site Air France. Les vols ayant été réservés avec les avantages et réductions liés au statut Flying Blue Gold Air France, je ne donnerai pas ici le prix. Mais il faut compter, hors promotions environs 650 euros pour un aller-retour Nice-Johannesburg. Vols à l’heure, 1er mai et météo d’hiver au printemps… Arrivée prévue à Johannesburg le lendemain matin à 8h40 heure locale mais il n’y a pas de décalage horaire entre la France et l’Afrique du Sud, toutes les deux se trouvant sur le même fuseau horaire.

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 Jour 2 : 9h50. C’est avec une heure de retard que le vol AF 990 se posera à Johannesburg. La faute aux violents orages en région parisienne qui ont retardé le départ du vol à Roissy la veille. Le temps de passer les contrôles de sécurité et la douane, de récupérer notre seul bagage de soute et il est déjà l'heure  de nous rendre à l 'agence Hertz où nous avons réservé un véhicule. Je tiens à souligner le sérieux et la compétence des agents du comptoir Hertz à O.R Tambo airport. Voiture, SUV T-Cross VW, réservé sur le site Hertz via Air France avec les avantages du statut Gold, 325 euros pour dix jours TTC.

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Nous prenons la route immédiatement pour Phalaborwa, petite ville située à 580 kilomètre juste à l'entrée du parc Kruger, où se trouve la porte du même nom. Nous allons y passer la nuit car le temps nous manque pour entrer directement dans le Kruger. Une route qui passera par Pretoria, Polokwane. La route 1 puis la SR 71 qui nous conduira à destination. 18 h 00, arrivée au Sunbird lodge où nous serons accueillis par Dave son sympathique gérant.

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Chambre réservée sur Booking.com, 65 euros en petit déjeuner. Nous irons ensuite dîner au Bushveld Terrace Hôtel, sur les conseils de Dave, où nous nous régalerons d’un repas semi gastronomique de grande qualité pour moins de 35 euros… 

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Signalons que l’hôtel se trouve à moins d’un kilomètre de Phalaborwa Gate Kruger.

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Jour 3 : Nous partons après le petit déjeuner pour le Kruger et notre premier camp, celui de Letaba. Un camp que nous rejoindrons à 13h30 après un premier safari sur la route menant au camp, l’avantage du self-drive safari. Un régal pour nous car nous croiserons éléphants, impalas, zèbres et toutes sortes d’animaux.

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13h00, récupération du bungalow, réservé comme les suivants sur le site des parcs nationaux d'Afrique du Sud, San Park : ICI. Déjeuner au restaurant du camp avec vue sur la rivière Letaba, visite du musée de l’éléphant dans le camp.

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Nous repartirons ensuite en safari jusqu’à 18h00, heure de fermeture des portes du camp, un safari qui nous permettra de voir de très nombreux animaux dont des girafes et des hippopotames le long de la rivière. Dîner au restaurant du camp et nuit, la journée a été bien remplie…

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 Jour 4 : Nous quittons Letaba après un petit déjeuner. Plaisir de la vie que de prendre son café face à la Letaba river et la nature qui se réveille…  9h30, nous prenons la route pour Shindvenzi rest camp situé à une centaine de kilomètres, soit deux heures et demies de route minimum et sans pause. Dès le départ et jusqu’au camp de Mopani, situé à mi-chemin, nous nous émerveillerons du spectacle des animaux. Eléphants, buffles, hippopotames, crocodiles, zèbres, impalas…

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Nous multiplions les pauses photos et finirons par arriver à Mopani à midi passé. Un très beau camp avec une vue merveilleuse sur le Pioneer dam, le barrage des pionniers. Photos, shopping et nous reprenons la route pour Shingwenzi.

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Et de nouveau le spectacle des animaux qui nous accompagnent tout au long de cette journée de safari.

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15h30, nous arrivons au camp et récupérons notre logement une mini villa très bien équipée et agréable. La fréquentation est faible. Nous nous installons et finissons la journée à la superbe piscine du camp. 18h00, la nuit est tombée et nous partons dîner au restaurant. Encore une magnifique journée qui s’achève…

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Jour 5 : Nous quittons le camp à 9h00 après le petit déjeuner. Nous avons décidé de rallier le camp de brousse Le Bateleur par S52. Une piste qui longe la rivière Shingwenzi.

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Un trajet qui nous prendra près de 3h00 mais qui nous laissera de merveilleux souvenirs de rencontres extraordinaires avec des animaux que nous croiserons en nombre important. Impressionnante rencontre que celle avec un python long de plus de deux mètres qui traverse la piste juste devant nous.

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Incroyable aussi ce face-à-face avec un groupe d’éléphants dont certains viendront nous approcher, sans agressivité. Des bêtes énormes aux défenses magnifiques.

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Des animaux par dizaines, des girafes rivalisant de beauté, tout a été réuni pour faire de cette journée safari une réussite. Nous arriverons au camp de brousse à 12h30, juste le temps de faire un brin de toilette et nous reprenons le chemin retour par l’autre côté de la rivière. Une piste à nouveau jalonnée de rencontres et de stops. Du pur bonheur.

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Il est 15h30 lorsque nous arrivons à Shingwenzi où nous allons terminer la journée à la piscine du camp, toujours aussi belle et agréable, très peu fréquentée aussi… Dîner au restaurant et soirée dans notre bungalow, la journée a encore été bien remplie.

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 Jour 6 : Nous partons après le petit déjeuner en direction d’Abala par la piste S56 qui remonte la rivière Shingwenzi. Il nous faudra plus de trois heures pour arriver à Abala, petit camp aménagé où il est possible de pique-niquer et de se reposer entre deux safaris. Trois heures de piste où nous verront énormément d’animaux et un nombre incroyable d’éléphants. Nous verrons également des autruches et toutes sortes d’herbivores.

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De retour au camp vers 15h00, nous finirons la journée à la piscine avant de rejoindre le restaurant pour un repas carnivore… Signalons qu’avec le change euro-rand, les repas sont particulièrement intéressants niveau prix. Par exemple, deux T-bones de 500 grammes, deux desserts et une bouteille de Chardonnay blanc vous reviendront à moins de 37 euros pour deux… Pas de quoi se priver.

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Jour 7 : Journée road-trip. Nous quittons Shingwenzi pour Orpen rest camp à 6h00 du matin, dès l’ouverture des portes. Un peu plus de deux cents kilomètres séparent les deux camps, ce qui théoriquement devrait prendre quatre heures en respectant les limitations de vitesse dont la plus élevée est de 50 km/h.  Mais entre les trajets sur pistes pour voir des animaux, ceux sur goudron, où nous verront aussi des animaux, les arrêts photos et une pause déjeuner à Oliphant en milieu de parcours, c’est dix heures qu’il nous aura fallu pour relier les deux camps.

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Tropique du Capricorne

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16h00, nous nous enregistrons à la réception d’Orpen, puis faisons quelques courses au magasin du camp pour le dîner du soir et celui du lendemain. Car nous allons dormir au camp satellite d’Orpen, Tamboti tented camp, qui se trouve en pleine brousse à deux kilomètres du camp principal, en bordure du lit asséché de la Timbavati river.

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Un camp de tentes où il n’y a aucun commerce ou restaurant. Tente semi-rigide, toute équipée, parfaite pour s’isoler tout en faisant attention aux singes qui vont par tous les moyens tenter de voler quelque chose. Nous en avons fait l’expérience la veille à Shingwenzi, à peine le temps de se retourner qu’un primate avait volé un paquet de biscuits avant de se réfugier en haut d’un arbre…

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Jour 8 : 8h00, nous partons pour Orpen camp à 2 km de Tamboti pour prendre un petit déjeuner avant de partir en safari self drive. Nous avons choisi de faire une boucle au départ d’Orpen en prenant les pistes 06 puis 140 et 36. Une boucle de plusieurs kilomètres qui nous ramènera à Orpen à 14h30. Une très belle balade dans la brousse mais un mauvais choix côté safari, les animaux étant absents aujourd’hui sur la majeure partie du parcours… Nous ferons une pause sur une aire de piquenique face à la savane et les girafes et autres impalas qui la peuple puis nous prendrons le chemin retour avec un arrêt au magasin d’Orpen pour se ravitailler en eau et nourriture avant de rejoindre notre super tente sur les bords de la Tambavati river où nous finirons la journée. Un peu de repos car demain 200 km de route nous attendent pour rejoindre Pretoriuskop, dernier camp de notre trip dans le Kruger, où nous allons passer trois jours avant de repartir vers Johannesburg.

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Jour 9 : Nos poubelles ont été visitées pendant la nuit et, évidemment, éparpillées sur le sol de la terrasse. Même les portes à fermeture des placards ont été ouvertes. Ne jamais sous-estimer l’intelligence d’un animal… Journée road-trip. Départ pour Pretoriuskop à 6h00 du matin, dès l’ouverture de la porte du camp. Deux cent vingt kilomètres nous attendent, soit dans le Kruger plus de cinq heures de route sans compter les pauses. Première surprise, la brume enveloppe tout le paysage. Un décor digne de l’Ecosse auquel on ne s’attend pas forcément dans le parc Kruger.

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Quelques rencontres tout de même, notamment avec un groupe de hyènes. Impressionnant.

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Nous continuerons jusqu’au camp de Skukuza où nous ferons une pause déjeuner face à la Sabie river. Nous nous régalerons une nouvelle fois d’une très bonne viande pour un prix modique…

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13h00, départ pour le camp de Pretoriuskop où nous allons passer trois jours avant de repartir vers Johannesburg. 14h30, arrivée au camp, Coco est KO. Fatigue et chaleur, duo gagnant pour une bonne sieste… Soirée au camp, les portes ferment à 17h30.

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 Jour 10 : Nous partons après le petit déjeuner explorer les pistes du secteur. Quatre heures de piste où hélas, les animaux ne seront pas au rendez-vous.

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Retour au camp à 14h30 où nous réservons une sortie avec un ranger. Le Sunset drive de 16h30 à 19h30. 20 euros par personne. Une jolie balade safari au coucher de soleil dans un véhicule safari du parc. Nous sommes quatre, un jeune touriste français, nous et la petite amie du ranger. Nous aurons l’occasion de voir quelques animaux, notamment autour du point d’eau, mais rien d’extraordinaire. Reste la balade qui est agréable et fraîche, prévoir de bien se couvrir. Dîner au restaurant du camp et retour à notre hutte, nous sommes crevés…

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Jour 11 : Nous partons à 6h30 pour Lower Sabie situé à 95 kilomètres de Pretoriuskop, soit quatre de route. Un temps de retour légèrement allongé par un arrêt à Skukuza pour faire regonfler les pneus car un voyant de pression s’est allumé au tableau de bord. La route longe la rivière Sabie et nous verrons de nombreux animaux, énormément d’éléphants, et de magnifique paysages. Il est midi lorsque nous arrivons à Lower Sabie où nous allons déjeuner au magnifique restaurant du camp avec vue sur la rivière. Un peu de shopping et route retour pour Pretoriuskop, encore pas mal d’animaux, où nous arriverons à 15h00. Encore une très belle journée. Dîner au restaurant. 

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 Jour 12 : Préparation des bagages et nous partons pour l’aéroport de Johannesburg où nous décollerons pour la France via Amsterdam à 23h15, avec la KLM. 10h00, départ pour l’aéroport de Johannesburg par les routes 40, 4, 12 et 21, restitution de la voiture chez Hertz et décollage à 23h15. Passage au Slow Lounge, car nous sommes en avance. Un très beau lounge où le temps passe agréablement. Bye Bye South Africa et parc Kruger, ce n’est qu’un au revoir, nous reviendrons.

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 Jour 13 : journée de voyage avec un transit de six heures à Amsterdam, passé au lounge KLM…

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Vous pouvez consulter les montages photos de ce trip en cliquant
ICI

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 Notre avis: J'avais une très grosse envie de retourner au Park Krugger, et mon voeu a été exaucé ! Nous avons réservé très tôt (1 an à l'avance) ce voyage et nous avons eu raison. Par choix nous avons choisi un itinéraire différent de notre premier séjour, pour découvrir d'autres facettes du parc. Nous avons beaucoup aimé le nord du parc, moins fréquenté par les touristes, c'était très vert, une belle végétation, des herbes un peu hautes pour apercevoir les fauves, mais c'est pas grave... Les lions seront au rendez-vous une prochaine fois ! Nous avons vu beaucoup de jeunes animaux, des zebres, des girafes et des éléphants à profusion, aucune agressivité de la part des animaux, c'était génial!

Nous sommes restés dans notre bulle durant ces 10 jours, hors du temps et du monde, encore plus conscients du privilège que nous avions d'être ici, dans ce parc où la vie sauvage est préservée. Pas de fanfarons, des visiteurs respectueux et des locaux vraiment sympas. On a adoré, on serait bien restés plus longtemps, seuls, en mode road trip safari sur les pistes. D'ailleurs en quittant l'Afrique du Sud on s'est promis de revenir !

 

A bientôt pour un nouveau carnet de route...

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Eric et Corinne

 

 


07/08/2024
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Quelque part en Lombardie...

 

 

 

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L'Italie le temps d'un week-end ... 

 

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14 Juillet  2024  Découverte d'un petit paradis

                           Merci à Alessandra et David !

                                                                                             A bientôt ! 


16/07/2024
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De Tromso à Senja, road trip hivernal en Norvège...

 

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Jour 1 : Départ de Nice à 6h30 avec KLM pour Tromso via Amsterdam et Bergen. Le dernier vol Bergen – Tromso sera assuré par la compagnie Wideroe en partage de code avec Air France – KLM.  Vols réservés sur le site Air France avec les avantages liés au statut Flying Blue Gold. Une longue journée de voyage avec des transits de 3 et 4 heures à Amsterdam et Bergen, pour une arrivée à Tromso à 19h55. Mais un voyage rendu agréable par la possibilité d’accès aux lounges du groupe Sky Team, là encore grâce aux avantages du statut Flying Blue Gold.

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Signalons qu’à Bergen, il ne faut pas oublier de récupérer les bagages, passer la douane et les redéposer chez Wideroe le partenaire d’Air France KLM qui assurera le dernier vol. N’oubliez pas, sous peine de vous retrouver sans bagage à Tromso. Nous l’avons vu, beaucoup sont restés en rade.

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Il est donc plus de 20h30 passées lorsque nos sacs en mains nous nous présentons au comptoir Hertz situé, avec les autres comptoirs des différentes sociétés de locations de voitures, à l’extérieur de l’aérogare, ce dernier étant en travaux. Il nous faudra plus d’une heure trente pour pouvoir enfin récupérer le SUV Vitara que nous avions réservé sur le site Hertz-Air France, 287 euros pour 10 jours (déductions faites du statut Reward Gold Hertz et des avantages Air France et American Express).

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C’est donc assez fatigués que nous nous pointons à l’accueil du Moxy Hôtel, choisi pour sa proximité avec l’aéroport, à près de 22h00. Trop tard pour commander un dîner au restaurant, nous filerons au supermarché du coin (sur le parking de l’hôtel) faire quelques courses pour un piquenique improvisé en chambre.

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Jour 2 : Petit déjeuner au Moxy et son incroyable vue sur Tromso et le fjord, sur l’aéroport aussi... Vraiment magnifique. Puis quelques courses au supermarché de la veille afin de ne manquer de rien à Senja car, nous sommes prévenus, tout est fermé le dimanche sur l’île. Journée road trip, nous allons rejoindre Stonglandseidet, où nous avons loué un BNB pour 5 nuits. Une balade, sous le soleil, de 221 kilomètres sur les routes E8, E6 et 860 qui nous conduira jusqu’à destination.

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Magnifique route que nous parcourons en quatre heures, arrêts photos compris. Et il y en aura beaucoup tant les paysages traversés sont extraordinaires. 16h00, nous nous installons dans notre superbe BnB de location, Destination Senja, réservé sur Booking.com, 531 euros les cinq nuits.

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Jour 3 : Départ à 8h30 pour Otteman à 30 minutes de route de Stonglandseidet où nous avons rendez-vous au Senja Husky Aventures pour une balade en traineau à chien, en l’occurrence des Husky de Sibérie. Sortie réservée en ligne sur le site Senja Husky Aventures, cliquer : ICI. 150 euros/pax. Cela peut sembler cher, mais ça vaut vraiment le coup. Accueil et encadrement par un couple de jeunes Français, vraiment une super expérience sous la neige qui tombait dru. Arrivés à 9h00, nous repartirons à 13h00. Nous étions six clients, répartis en trois traineaux. Chacun conduit une moitié du parcours. Que du bonheur, c’est quand même un peu physique, faut le savoir.

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031-IMG_20240226_101740_HDR.JPG030-IMG_20240226_095636_HDR.JPGPetit arrêt au super marché Joker à côté de notre BnB, la neige ça creuse…  Repas au BnB et nous reprenons notre exploration de la région.

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Skrollsvika et Valvag, deux destinations à moins de vingt minutes de route de notre logement. Enfin, ça c’est sur Google Map. En vérité, avec les pauses photos, nous rentrerons à la nuit tombée… Une belle balade qui nous permettra de voir des rennes en liberté, au bord de mer, vraiment génial. Soirée au BnB, la neige s’est remise à tomber…

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Jour 4 : Départ à 9h00 pour Torsken par la route 86. Une très belle route qui traverse de magnifiques paysages enneigés.

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Il nous faudra deux heures, arrêts photos compris, pour rejoindre Torsken via Hamn et Gryllefjord, petite ville de pêcheurs où nous ferons une pause le temps d’un café. Un road trip pour amateurs de routes et paysages enneigés.

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052-IMG_20240227_140641_HDR.JPGAu retour, nous ferons un stop quelques kilomètres avant Hamn pour faire une randonnée raquettes en bord de mer, tout simplement génial.

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Nous finirons la soirée au restaurant de spécialités locales, le Senjastua qui se trouve à Sisland juste avant le pont qui rejoint Finnsness. Bon, et assez cher, mais tout est cher en Norvège. Le temps de dîner et nous reprenons la route pour Stonglandseidet à 47 kilomètres de là. Faut vraiment avoir envie d’aller au resto à Senja…

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Jour 5 :  Départ pour Valvag pour une découverte de la région sous un magnifique soleil. Une belle balade qui nous en mettra encore une fois plein les yeux...

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Retour au BnB à 13h00 pour déjeuner car nous avons rendez-vous à Otteman, à 16h00, pour une nouvelle sortie en traîneau, en nocturne cette fois, avec Senja Husky Adventure. Sortie réservée en ligne sur le site Senja Husky Adventure, 150 euros/pax. Un régal, comme la première fois, on recommande…

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068-IMG_20240228_155436_HDR.JPG070-IMG_20240228_160621_HDR.JPG071-IMG_20240228_171307_HDR.JPG

072-IMG_20240228_171034_HDR.JPGJour 6 : Journée road-trip sur la route 862, donnée pour être l’une des plus belles de Norvège.

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Un trip qui nous conduira tout d’abord à Husoy, capitale du saumon de Norvège. Une petite ville bâtie sur un éperon rocheux sur lequel s’entassent des dizaines de maisons colorés. Balayé par le vent, l’endroit est… glacial. Nous en ferons le tour, en voiture puis nous ferons une balade à pied à la pointe de l’île où se trouve le phare. Un endroit où les femmes des marins pêcheurs viennent guetter le retour des bateaux.

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080-P1260830.JPGDépart ensuite pour Mefjordvaer où nous espérons pouvoir déjeuner. Un espoir qui a failli être douché par la présence d’un semi-remorque dont le chauffeur a omis de l’équiper de chaines, pourtant obligatoires pour les camions. Résultat : route coupée dans les deux sens en attendant le dépannage… Nous n’attendrons pas longtemps, 20 minutes plus tard nous sommes de nouveau en road trip.

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Nous arriverons à 15h00 au Mefjord Brygge Hotel, juste pour l’ouverture du restaurant dont les horaires sont 15h00-21h00. Excellent déjeuner mais, là encore, ce n’est pas donné…

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17h00, la nuit tombe et nous prenons la route retour. Nous arriverons vers 20h00 pour un repos bien mérité…

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 Jour 7 : nous quittons le BnB Destination Senja pour rejoindre Tromso où nous allons passer deux nuits au Strand Appartements, un BnB réservé sur Booking.com. Mais avant, nous ferons un stop au parc national d’Anderlen où nous partons pour une randonnée raquettes sur les sentiers enneigés du parc.  Neige, soleil bas, nous ne croiserons personne lors de cette sortie Into the Wild…

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Midi, nous reprenons la route pour Tromso par la 858, une route différente de celle de l’aller mais très photogénique et spectaculaire.

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Il est 17h00 lorsque nous arrivons au Strand Appartements.

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Juste le temps de nous refaire une santé et nous partons pour Tromso ville où nous allons prendre un pot  au Olhallen Mack, une bièrrerie qui propose plus de 50 sortes de bières différentes. Nous irons ensuite dîner au Hard Rock Café Tromso où nous nous régalerons d’un énorme et délicieux burger…

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IMG_20240301_194638.jpgJour 8 : Journée découverte de la ville avec pour commencer une visite de l’aquarium Polaria. 25 euros/pax. Intéressant mais pas vraiment extraordinaire, mais une situation qui devrait évoluer à l’avenir car des travaux d’agrandissement sont en cours.

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Nous continuerons par une visite de la ville et de la rue Storgata, très belle et agréable où Coco pourra enfin faire un peu de shopping…

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14h00, c’est le Polar Muséum qui est notre nouvelle cible. 8 euros/pax. Un super musée à l’ancienne vraiment passionnant sur l’histoire de la pêche et de la région. Pas très grand, sur deux étages, le musée fait également partie d’un restaurant très réputé où vous pourrez dîner, mais pensez à réserver surtout le samedi soir. Nous ne l’avons pas fait et avons dû nous rabattre sur un autre resto…

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Après le musée nous partons laver la voiture car nous devons la rendre au petit matin et nous filons vers Fjellheisen où se trouve le téléphérique pour la montagne qui surplombe la ville. 25 euros A/R par personne, mais cela vaut vraiment le coup. C’est tout simplement extraordinaire. La vue sur la ville et le fjord est magnifique à toute heure. Le téléphérique est ouvert de 10h00 à 23h30. Pensez aux crampons de chaussures et à bien vous couvrir…

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Nous finirons la soirée par un dernier dîner, non sans nous être d’abord arrêtés à la cathédrale arctique, dans un restaurant sur les quais, pas très loin du Polar Muséum où nous nous régalerons de spécialités locales…

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Jour 9 : levés tôt car notre vol retour est à 7h15 et que nous devons d’abord rendre la voiture chez Hertz. Journée voyage avec un transit par Bergen puis Roissy avant d’arriver à Nice, heureusement que nous avons l’accès aux lounges Air France, cela aide à passer le temps…

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Notre avis : Nous avions fait connaissance avec la Norvège lors d'un road trip d'été qui nous avait beaucoup plu, là nous sommes partis pour des vacances à la neige, mais arrivés en escale à Bergen : pas trace de neige, je m'inquiète un peu. Pas de quoi, à notre arrivée à Tromso, la neige est au rendez-vous, et la glace dés qu'on descend de la voiture...Nous nous félicitons d'avoir pensé aux clous pour nos chaussures, ça nous a évité quelques gadins!

L'hôtel Moxy à Tromso possède une salle panoramique, qui a elle seule vaut le détour, petit déjeuner 5*rien que pour la vue. Nous nous sommes bien baladés sur les routes de l'île de Senja, de belles routes panoramiques avec peu de circulation, de quoi nous redonner envie de conduire, surtout avec une boite auto. Le VL a fait le job: 4 roues pneus cloutés, mode neige, pente glissante... Il nous a mené partout sans aucune défaillance. VL hybride, nous avons peu consommé d'essence, ce qui n'est pas négligeable, vu le prix du carburant à la pompe.

Nous avons fait le bon choix de location, un appartement cosy, bien placé, juste à côté du seul supermarché alentours: de bons produits, nous avons été étonnés de la qualité de leurs fruits et légumes ! Cela nous a permis de cuisiner de bons repas sans nous ruiner.

L'île de Senja, pour ceux qui comme nous recherchent la tranquillité c'est la destination rêvée. Du blanc, du blanc, du blanc... C'est très reposant, propre... On a l'impression de se purifier, de se nettoyer de l'intérieur autant physiquement que mentalement... Mais pas d'inquiétude pour Eric qui ne connait pas le syndrome de la page blanche, il a été inspiré, tout ce blanc peut paraitre inquiétant selon la lumière et l'imagination !

De grands espaces, peu d'habitants, mais le peu que nous avons rencontré se sont montrés accueillants. J'ai même discuté avec une vieille dame qui attendait 10h00 l'ouverture du supermarché, et qui voyant Eric faire le plein de la voiture, m'a expliqué en norvégien que le carburant était meilleur marché à l'entrée de Senja... Incroyable mais on se comprenait parfaitement!

Les chiens de Senja Husky aventure nous ont enchanté lors des 2 sorties en traineau ! Les chiens, beaux et intelligents qui connaissent les trajectoires ont su éviter l'arbre, pas moi... accident de traineau pour ne pas avoir freiné. On s'est régalés même après avoir dégringolé dans la poudreuse et s'être fait trainés sur quelques mètres en tenant bon, sans rien lâcher, car les chiens une fois lancés ne ralentissent pas !!! Les chiens font tout le boulot, celui ou celle qui conduit le traineau n'a qu'à freiner ou pas. On a bien rigolé. Une belle expérience que nous vous recommandons !

Nous avions emporté dans nos valises des raquettes au cas où, et nous avons bien fait:

Première rando dans la neige au détour d'un fjord, au bord de l'eau, superbe et insolite !

La seconde, une jolie boucle sous le soleil, dans le parc national de Senja.

Nous avons rencontré de nombreux rennes, beaucoup plus beaux qu'en Finlande, en pleine nature ils se baladent tranquillement, parfois ils sont dans les jardins pas farouches ils se laissent approcher, un peu comme nos chats et nos chiens.

Les restaurants sont corrects: chers mais bons ! à l'image du pays. Niveau budget c'était bien de pouvoir se faire les petits déjeuners et quelques repas sans avoir à aller au resto. 

Nous n'avons absolument pas souffert du froid, Nous avions eu beaucoup plus froid à Rovaniemi chez le Père Noel et même lors du road trip d'été dans le sud de la Norvège, où nous avions passés quelques cols avec des températures négatives. 

Enfin, nous avons bien aimé Tromso, ville universitaire très cosmopolite. Ce qu'il faut faire, c'est prendre le téléphérique, quelle que soit l'heure ! Au sommet c'est magnifique, vue panoramique sur la ville et les montagnes alentours, un très beau moment.

Ce séjour en Norvège,  bien ficelé, nous donne envie de continuer à explorer les pays nordiques qui offrent le dépaysement que nous recherchons dans nos voyages.

 

À bientôt pour un nouveau carnet de route.

Vous pouvez consulter les montages photos de ce trip en cliquant:  ICI

 

Eric et Corinne

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 Ci-dessous un bonus photos de ce trip en Norvège...

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21/05/2024
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KAMANAO Espace Yoga & Bien-Être


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Notre association "Voyages en Equilibre" est présente à Antibes grâce à ma rencontre avec

Nathalie Beauchamp la fondatrice de KAMANAO Espace Yoga & Bien-Être.

Nathalie a su créer un espace chaleureux et accueillant, dans le centre ville d'Antibes, qui offre un grand panel de soins pour harmoniser le corps et l'esprit comme le Yoga, l'Hypnose, la Nutrition,

la Naturopathie, les Pilates ...

 

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En complément des cours classiques, des ateliers Bien-Ëtre permettent  de s'initier ou d'approfondir certaines pratiques de Yoga, Sonothérapie ... 

 

  

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Cette année, en plus des deux cours de Hatha -Yoga et des deux cours de Yin Yoga par semaine,

j'ai animé quatre ateliers :

- Au mois de janvier : Atelier Tableau de Visualisation pour l'année 2024

- Au mois de février : Atelier Yoga d'Hiver

- Au mois de mars : Atelier Yoga & Mudras

- Au mois d'Avril : Atelier Yoga et Mandala (sur le thème du printemps)

 

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Cet été, je vous accueille les mardis, mercredis et jeudis durant tout le mois d'août, pour des cours de Hatha Yoga :

 

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N'hésitez pas, venez nous rencontrer ! 

Pour tout renseignement concernant L'Espace KAMANAO Yoga & Bien-Être,

 

29 Bd Wilson à  Antibes, contactez Nathalie Beauchamp au 06 81 74 40 60

Site Kamanao :  ICI

A bientôt !

                 Corinne


17/04/2024
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