VOYAGES & CARNETS DE ROUTE
Escapade à Saint François d'Assise- Ombrie- Italie
Nous sommes allés chez nos amis transalpins pour y fêter notre anniversaire de mariage et avons été comme d'habitude très bien accueillis... Une belle escapade, que je vous recommande vivement, à Saint-François d'Assise, haut lieu de pèlerinage pour les catholique, mais aussi pour les laïcs du monde entier pour le plaisir des yeux tout simplement !
Notre visite a commencé par la très belle basilique de Nôtre Dames des Anges qui se trouve juste avant d'arriver à St François d'Assise. Edifiée entre 1569 et 1679 en hommage à St François d'Assise sous le pape Pie V . Elle est considérée comme l'un des lieux saints les plus importants pour les franciscains, l'ordre des frères mineurs né sous l'impulsion de St François d'Assise en 1210.
Sa particularité est qu'elle a été construite autour de " la Porziûncola", la chapelle d'origine où mourût en 1926 St François d'Assise. Le Portioncule est une toute petite église réputée pour l'apparition des anges... C'est magique !
La visite se poursuit dans les jolies rues médiévales de la ville ... Et la tentation est forte, difficile de ne pas succomber !
Sur la Piazza del comune, se trouve le temple romain de Minerve, érigé au 1er siècle avant J-C du temps d'Auguste .
La Basilique dédiée à Sainte Claire est splendide, en granit rose, à l'intérieur (pas de photo !) le marbre est finement travaillé, cela m'a fait penser au mausolée du Taj Mahal tellement c'est beau !
Evidemment, nos pas nous mènent tout droit vers l'imposante Basilique Saint François, qui se dresse sur deux niveaux. L'église inférieure, bâtie dans la roche d'un flanc du mont Subiaso entre 1228 et 1230 et l'église supérieure construite au dessus entre 1230 et 1253 dans le style gothique. Campanile de style roman.
Nous visitons avec plaisir le château de Rocca Maggiore qui surplombe la vieille ville... Témoin de près de 1000 ans d'histoire, cette imposante forteresse militaire fut le théâtre d'affrontements sanglants, de longs sièges et de défenses parfois suicidaires. Les vieilles pierres ont gardé intacte tout le charme, le mystère et l'ambiance d'un lieu où se sont succédé d'illustres personnalités, seigneurs, capitaines de fortune ou encore empereur.
Sa situation stratégique permet une vue à 360 degrés sur la magnifique Valle Umbra .
Et mille choses à voir... juste en se baladant dans les rues.
Je vous recommande l'Hôtel-Restaurant "La Rocca" , très bien placé dans la vieille ville avec parking privé à proximité et proposant une formule demi-pension- petit déjeuner tout à fait correcte.
Nous y avons passé deux nuits car nous n'avions pas beaucoup de temps devant nous, mais nous aurions aimé prolongé notre séjour d'une journée... pour profiter de la Dolce Vita !
Depuis notre chambre, une belle vue sur les toits d'Assise
Via Porta Perlici, 27
06081 Assisi (PG)
tél: +39 075 812284
Fax: +39 075 816467
www.hotelarocca.it
e-mail: info@hotelarocca.it
Destination idéale pour un long week-end !
A bientôt !
Corinne
Archipel des Açores, île de Sao Miguel
Voyage au pays de l’anticyclone…
Açores. Après avoir adoré Madère, la perle de l’Atlantique, c’est tout naturellement que nous avons décidé de poursuivre par une autre île Portugaise, São Miguel, l’exploration de cette partie de l’Atlantique Nord. São Miguel, située à 1450 kilomètres de Lisbonne, est l’île principale de l’archipel des Açores qui en compte huit autres : Santa Maria, Faïal, Terceira, Graciosa, São Jorge, Pico, Flores et Corvo. Une île où se trouve la ville de Ponta Delgada, capitale des Açores. Certains visitent plusieurs îles lors de leur séjour. Des liaisons aériennes sont assurées, au départ de Ponta Delgada, entre les principales îles, ainsi que des liaisons maritimes. Mais il faut savoir que les vols inter-îles alourdissent considérablement le budget. Il faut aussi, savoir prendre son temps… Et puis il y a tant de choses à voir et à faire que le trip pourrait vite se transformer en marathon. C’est en tenant compte de ces considérations que nous avons décidé de consacrer les douze jours du voyage à São Miguel et de passer, au retour, une journée à Lisbonne.
C’est ce trip que nous vous présentons ci-dessous.
Les vols : Nice-Ponta Delgada A-R avec transit obligatoire à Lisbonne. Vols assurés par la TAP et réservés sur le site de la compagnie www.flytap.com six mois plus tôt. 386 A-R pour deux. Mais au départ de Nice les prix grimpent vite (1290 pour deux à un mois du départ), il vaut donc mieux s'y prendre à l’avance.
Hôtels : 2 nuits réservées à Ponta Delgada pour cause d’arrivée tardive et de départ très matinal. Hôtel Alcides, 70 euros/nuit, réservé sur www.booking.com Un super hôtel, très bien placé, avec un très bon restaurant. Les 10 autres nuits ont été réservées sur le site Airbnb. www.airbnb.fr .Une maison de village, ancienne école communale transformée en B&B, à Ribeirhina à deux minutes de voiture de Ribeira Grande, seconde ville de l’île par son importance. Un B&B, Like Home Azores, tenu par Cãtia, une hôte d’exception. Une adresse parfaite, tant par son emplacement au centre de l’île, que par la qualité du logement, que nous conseillons fortement.
Voiture de location : réservée sur le site Rentalcar, www.rentalcars.com 175 euros pour 10 jours. Loueur Micauto. Nous avions d’abord réservé une C1 Citroën mais nous serons surclassés avec une KIA RIO. Aucun problème à signaler de ce côté-là. Signalons que la circulation est très fluide et que l’état des routes est très bon.
Climat : Nous y étions en juin, le temps variait entre soleil et ciel voilé. Température entre 15 et 24 degrés. Pratiquement pas de pluie pendant tout le séjour. Mais aux Açores, le temps peu changer très rapidement…
Sécurité : aucune délinquance sur l’île.
Nourriture : Très bonne et à tous les prix. La viande à une saveur et un goût que nous avions oublié… Produits de la mer, fruits et légumes, tout est excellent, frais et à consommer sans modération. Le vin, avec modération lui, est aussi très bon et abordable. La moyenne pour un repas à deux avec entrée, plat, dessert, café et vin tourne autour de 30 euros. Et surtout, il faut goûter le fameux Cozido, spécialité locale, qui cuit pendant de longues heures dans les vapeurs brûlantes des phénomènes géothermiques de l’île.
Randonnées : comme à Madère, vous n’aurez que l’embarras du choix. Le mieux est d’aller faire un tour sur le site Visit Azores où elles sont toutes détaillées et mises à jour en fonction des intempéries.
Le programme :
Mardi 04 Juin : départ à 18h00 de Nice pour Ponta Delgada via Lisbonne avec la TAP. Décollage à l’heure, bon vol, bon service, jolies hôtesses… parfait. Arrivés à l’heure à Lisbonne Portella, nous déambulons dans l’aéroport pour faire passer les deux heures et demie de transit avant de repartir vers São Miguel. Sauf que le vol qui doit nous transporter aux Açores arrive de Francfort d’où il a décollé avec une heure de retard. Ce qui se traduira par une heure de retard pour nous aussi. On décide faire passer le temps en allant déguster un délicieux hamburger chez Cockpit puis on traîne à nouveau en attendant l’annonce de notre porte d’embarquement. Nous finirons par décoller à 0h47 avec une arrivée à Ponta Delgada à 1h47 locale. Il y a deux heures et demie de vol, et non il n’y a pas d’erreur de calcul car il y a 1 heure de décalage, en moins, avec Lisbonne et deux heures avec Nice. C’est donc fatigués que nous atterrissons à Ponta Delgada où nous attend Lawrence, un ami taxi de la propriétaire du B&B que nous avons réservé. Merci à flight Aware, dont je suis un adepte, qui m’a permis d’anticiper pour réserver un transport (il suffit de regarder les statistiques du mois pour votre vol pour savoir si des retards sont fréquents) car je savais que le Lisbonne-Ponta Delgada est souvent retardé. Sinon, il y a quelques taxis qui attendent devant l’aérogare, mais il faut patienter un peu… Nuit à l’hôtel Alcides, réservé sur Booking.com. Rien à dire, superbe, bien placé, propre et excellent petit déjeuner, on a adoré.
Mercredi 05 juin : Départ à pied pour le centre de Ponta Delgada sous un ciel bleu et un soleil magnifique. Peu de monde, la ville est très belle, on se régale. Visite de la cathédrale, du marché fermier, shopping… bref un programme vacances. Nous nous arrêterons quelques instants avenue Infante d’Henrique où se déroule un tournoi de foot à trois, pour observer la dextérité des joueurs. Midi, nous allons déjeuner dans un petit restaurant où nous mangerons notre première viande des Açores. Et là, c’est le choc ! Un délice ! Tendre, du goût, autant de choses que nous avons oubliées chez nous… 36 euros à deux, plat, carafe de vin et café, un excellent rapport qualité-prix. 14h00, nous nous rendons chez Micauto où nous devons récupérer notre voiture de location. Départ pour Ribeirinha où se trouve le B&B que nous avons réservé pour 10 nuits. Une maison de village entièrement privative. Très bon contact avec l’hôte, vraiment bien. En route, nous ferons une halte à Ribeira Grande, pour une visite de cette jolie ville. Installés au Likehome Azores, nous ferons deux petites courses, pour en alimenter le frigo, dans la plus ancienne épicerie des Açores, voisine de notre logement. Des prix très loin de ceux pratiqués sur la Côte d’Azur… Soirée au B&B.
Jeudi 06 juin : Brume et pluie fine ont, ce matin, remplacé le soleil de la veille. Peu importe, nous partons à 10 heures pour la ville de Nordeste, un trajet que nous comptons faire par la route côtière pour profiter des miradors et autres points de vue sur l’océan. Nous commençons par une première halte à la pointe de Cinträo, un impressionnant endroit à flanc de falaise, utilisé autrefois pour sortir les bateaux de pêche de l’océan, et dont un énorme treuil rouillé est l’unique témoin. Les lieux sont surplombés par un phare, le tout à 5 mn de voiture de Ribeirinha. Nous poursuivons ensuite notre route : Porto Formosa, Sao Bras, Maia, avec à chaque fois une petite halte photos. Midi, la faim commence à se faire sentir et nous décidons de filer direct jusqu’à Nordeste par la voie rapide. Une jolie ville où nous irons nous balader et visiter l’église avant d’aller déjeuner au restaurant L’Esplanade (38 euros pour deux, entrée-plat-désert-vin et café) situé à l’entrée de la ville juste après le pont. Nous repartirons ensuite pour Furnas via Povoaçao en suivant la route côtière et ses miradors qui offrent une vue fantastique sur l’océan. Certains sont très bien aménagés et c’est un plaisir d’y faire une halte sous le soleil, enfin revenu. Furnas, son odeur de soufre et ses fumeroles… l’endroit est très agréable, d’autant plus qu’il y a peu de monde et que le site est à nous… Un peu plus de monde dans la ville, que nous traversons ensuite pour rejoindre le lac de Furnas. L’endroit est superbe, mais il est déjà 18 heures et la fatigue commence à se faire sentir. Nous reprenons la route pour Ribeirinha où nous arriverons vers 19 heures. Nuit et dîner au BNB après avoir fait les courses, pour moins de 5 euros, dans la même petite épicerie que la veille. Une belle journée qui nous a permis de nous rendre compte de l’importance de l’agriculture sur l’île. Nous avons été surpris par le nombre de vaches dans les pâturages…
Vendredi 07 juin : départ pour Furnas à 15 km de Ribeirinha pour notre première randonnée, une mise en jambes, autour du lac de Furnas, soit 9,5 km de plaisir… Mais d’abord, nous nous arrêtons en centre-ville, restaurant chez Tony, pour réserver une table afin de déguster le fameux cozido de Furnas, sorte de pot au feu, cuit sur les lieux même des fumerolles brûlantes qui jaillissent au bord du lac. Chaque restaurant vient enterrer ses marmites et la géothermie fait le reste… Nous rejoignons ensuite les abords du lac et nous nous garons sur le parking public, point de départ de la randonnée. Une superbe rando sous le ciel bleu et le soleil. Il y a très peu de monde et on profite pleinement de la nature, luxuriante, qui borde les berges. Après deux heures de marche (pauses photos incluses), nous arrivons à la Caldeira da Furnas, là où l’eau bouillante surgit des entrailles de la terre au milieu de vapeurs de souffre. Un beau spectacle que nous prenons le temps d’apprécier. Retour ensuite au parking où nous récupérons la voiture pour aller déjeuner chez Tony. Un cozido délicieux et très copieux, bières, déserts tout aussi délicieux et cafés, le tout pour 36 euros. 15 heures, nous nous rendons au parc Terra Nostra, qui appartient à l’hôtel du même nom et se trouve au centre de Furnas. Un parc extraordinaire ! Certainement le plus beau jardin que nous ayons visité depuis que nous voyageons. Magnifique, les mots me manquent pour le décrire. Profusion de végétaux rares, de fougères arborescentes, un véritable écrin de verdure. Un parc où se trouve également un immense bassin d’eau chaude, à laquelle le fer, dont elle est chargée, donne une couleur rouille. Nous y passerons la dernière heure à détendre nos muscles. Un parc génial à 8 euros l’entrée / pax, que nous conseillons fortement. La ville de Furnas, quant à elle, nous a véritablement emballée, une ville sympa comme on les apprécie. Retour à Ribeirinha et nuit au B&B.
Samedi 08 juin : Le ciel est couvert ce matin sur la montagne du Lago de Fogo que nous avions décidé d’aller explorer aujourd’hui. Nous préférons orienter notre balade sur le bord de mer en direction de Mosteiros, petit village de pêcheurs, réputé pour sa beauté. Nous faisons une halte à la plage de Santa Barbara à la sortie de Ribeira Grande, plage de surfeurs par excellence. Immense plage de sable noir au pied de la falaise ou les amateurs de parapente s’en donnent à cœur joie en profitant du vent ascendant pour décoller directement depuis la plage et sans élan. Un bel endroit qui doit être très actif en saison… Nous reprenons la route, sous le soleil qui vient de faire son apparition, jusqu’au moment où nous apercevons le panneau directionnel Sete Cidades, ni une ni deux, nous bifurquons en direction du fameux site, l’un des plus visité de São Miguel. La route monte et le vent qui souffle fort fait baisser la température, pas idéal pour une randonnée pédestre autour du cratère mais pas gênant pour nous rendre jusqu’à Sete Cidades en voiture. Avec, bien entendu, des arrêts obligés à chaque mirador et autres points de vue sur le cratère et les deux lacs, le bleu et le vert. C’est magnifique, on se régale et Coco peut prendre tout un tas de photos qui serviront pour notre blog de voyages. 13h30, la faim se fait ressentir et nous décidons de poursuivre la route jusqu’à Mosteiros pour aller déjeuner. Une belle route avec de beaux points de vue sur la vallée et l’océan. Nous choisissons de déjeuner au restaurant Gazcidla dont la spécialité est le poulpe. Une tuerie que nous ferons passer avec un petit vin blanc, le tout pour 43 euros pour deux avec cafés et desserts. Nous irons ensuite visiter le village, ses plages, ses piscines naturelles, son port de pêche et son église, avant de reprendre la route pour Ribeirinha. Une route de nouveau ponctuée d’arrêts « points de vue ». Retour et soirée au B&B.
Dimanche 09 juin : Départ pour Caldeiras de Ribeira Grande, un quart d’heure de route depuis Ribeirinha. Un petit hameau au milieu des champs où eau chaude volcanique et fumerolles sont présentes. Joli, sans plus, mais il y a un restaurant, un seul, sur la place où la spécialité est le cozido qui cuit en marmite sur un terrain volcanique, comme à Furnas, mais à côté du restaurant. Caldeira est aussi le point de départ de la randonnée, Salto del Cabrito qui conduit à une cascade. Quelques photos et nous reprenons la route pour Lombadas notre destination. Une route secondaire, pavée, qui grimpe dans la montagne avec des points de vue magnifiques sur la côte de Ribeira Grande. Nous quittons la route qui rejoint Furnas pour bifurquer en direction de Lombadas, un cul de sac d’où part un sentier donné pour être l’un des plus beaux de l’île. La route devient un chemin, lui-même pavé, qui descend à travers une ravine jusqu’à une ruine, une ancienne maison emportée par une coulée de boue. Peu de monde sur place, seulement trois voitures sur le parking dont nous ne verrons pas les occupants. L’endroit est superbe mais il n’y a aucune signalisation concernant le fameux sentier. Je repère ce qui me semble être un début de sentier qui descend dans le lit de la rivière à sec où j’aperçois des traces de pas. Ni une ni deux, j'entraîne Coco derrière moi pour remonter le cours de la rivière en direction des montagnes. Un chemin chaotique de roche en roche dans des paysages grandioses de cataclysme. Une heure et demie de remontée du cours d’eau, où il y a très peu d’eau jusqu’à ce que les falaises qui longent le lit se resserrent de plus en plus jusqu’à ne plus former qu’un canyon étroit… « Et s’il y a un orage ou un lâcher d’eau ? » me demande Coco. Oups ! C’est maintenant qu’on y pense… Allez, demi-tour, cet endroit est certes grandiose mais risqué. Nous comprendrons pourquoi en arrivant au parking : nous sommes partis du mauvais côté ! Le bon sentier est en face… 13 heures, nous avons faim et décidons de rejoindre Santana où se trouve le « restaurant agricole », resto le plus réputé de l’île. C’est plein et nous devons attendre quelques minutes pour avoir une place. Viande délicieuse, un peu plus cher qu’ailleurs, 54 euros avec dessert, vin et café, mais un vrai repas de fête en ce dimanche de Pentecôte. Nous rejoindrons ensuite la plage Santa Barbara pour finir la journée. Beau soleil, belle plage, surfeurs et peu de monde, tout est réuni pour un bon moment balnéaire. Nous quitterons la plage vers 20 heures pour retourner au B&B, crevés, rouges de la morsure du soleil, mais heureux. Soirée au B&B.
Lundi 10 Juin : Départ pour Vila Franca sous ciel nuageux. Située à 25 minutes de Ribeira Grande, la petite ville est l’ancienne capitale de l’île. Elle fût détruite en 1552 par un tremblement de terre qui causa la mort de plus de 4000 personnes. Important port de pêche, elle est appréciée des touristes pour ses plages et son ambiance balnéaire mais aussi pour l’église Notre Dame de la Paix, et son architecture particulière. Une église construite sur les hauteurs qui sert également de belvédère en offrant une vue magnifique sur toute la côte. Après un peu de shoping, nous commencerons par la visite de l’église. Magnifique ! Rien d’autre à ajouter. Nous rejoignons ensuite la ville où il y a peu de monde et choisissons d’aller déjeuner au restaurant O Jaime, réputé pour ses plats de poissons. Un immense restaurant où seules deux tables sont occupées. Nous y déjeunerons pour un peu plus cher que jusqu’à présent (53 euros pour deux, avec vin, dessert et cafés). Puis nous partons explorer la vieille ville, ses plages et son port. Très beau, mais notre cœur garde toujours une préférence pour Furnas… 16h30, nous décidons de nous rendre à Ponta da Ferraria où se trouvent des termes d’eau chaude et surtout, des piscines naturelles où l’eau de l’océan est chauffée jusqu’à 30 degrés par les sources chaudes qui s’y jettent. Une belle balade d’une trentaine de minutes en passant par Ponta Delgada. Mais, à l’arrivée, une légère déception. Les lieux sont pris d’assaut par les touristes, des voitures stationnent n’importe où, et surtout la piscine naturelle chauffée, que nous pouvons apercevoir depuis le belvédère, est bondée… Une trop grosse fréquentation qui nous ôte le plaisir d’aller faire trempette (et nous ne sommes même pas en saison). Signalons que, suite à un éboulement, la route d’accès est barrée et que la descente du mirador jusqu’aux termes doit se faire à pied. Nous irons quand même voir le très joli phare maritime à quelques centaines de mètres de là. Nous décidons ensuite de nous rendre à Sete Cidades, tout proche, pour aller manger une glace au bord du lac Azul, gourmandise quand tu nous tiens… Nous ferons, au retour, une halte au belvédère, Vista Del Rey, où se trouve un hôtel abandonné. Un belvédère et une vue sensationnelle sur les lacs et Sete Cidades. Retour ensuite sur Ribeirinha, non sans faire une pause « cocktails » au Tuka Tula, plage de Santa Barbara pour admirer le coucher de soleil… Soirée au B&B.
Mardi 11 juin : Nous profitons du beau temps pour aller découvrir le Lago do Fogo. Nous pensons nous arrêter à l’aller aux Caldeiras Velha mais à 9h30, le parking est déjà complet et nous préférons remettre la visite au retour. La route qui monte au Lago do Fogo est superbe et la vue sur la côte, sous le ciel bleu, est impressionnante. Nous nous garons au parking du premier mirador donnant sur le lac et là, c’est le choc ! Une pure merveille de la nature, un cratère immense, aux flancs recouverts de végétation et un lac aux eaux vertes et bleues qui scintillent sous le soleil. Nous avions prévu de nous rendre à Pico pour faire une randonnée sur le Lago Do Fogo, mais depuis le mirador, nous apercevons des randonneurs qui descendent vers le lac par un petit sentier. Pas d’hésitation ! On se change à la voiture et, sac sur le dos, on se lance dans la randonnée en direction du lac. Le sentier, fait de marches hautes, descend rapidement jusqu’au bord du lac et de là vous pouvez randonner tout autour dans un paysage enchanteur au milieu des goélands qui nichent dans les hautes herbes (attention quand même, certains n’hésitent pas à attaquer). Une super rando, donc, mais attention, quand même, si vous avez des problèmes de santé, articulaires ou autres, car descendre est une chose, mais remonter en est une autre… 12h45, nous décidons de descendre sur Lagoa pour aller déjeuner. Non sans faire quelques stops obligés en passant à hauteur des belvédères dont celui de Barroso et sa vue fantastique sur la côte. Lagoa, une jolie petite ville où nous irons déjeuner dans un super restaurant de poissons Borda d’Agua, 43 euros pour deux avec entrée, plat (et quel plat !) dessert, café et vin. Petit tour en ville et nous allons visiter la fabrique de céramique Vieira avant de reprendre la route pour le Lago Do Fogo et les Caldeiras Velha. Des caldeiras que nous n’irons pas visiter tant il y a de monde et de voitures garées dans tous les sens… Nous remettons ça pour un prochain matin et une arrivée à l’ouverture. Nous regagnons Ribeira Grande où nous irons visiter la fabrique de liqueur. Ce sera ensuite une balade en bord de mer, un peu de shopping et un retour au B&B pour une soirée de repos bien méritée…
Mercredi 12 juin : Départ à 9h30 pour Caldeira Velha. Alors que l’heure d’ouverture est 9h00, les parkings sont déjà pleins à notre arrivée. Tant pis, nous décidons d’y aller quand même et faisons comme les autres en nous garant sur la route… L’entrée du site est à 8 euros, baignade comprise. Sinon vous pouvez prendre un ticket à 3 euros pour une visite des lieux, mais n’espérez pas vous baignez en douce… Dans un cas comme dans l’autre le temps est limité à deux heures. Pas mal de monde, mais nous arriverons quand même à nous retrouver seuls dans un bassin d’eau chaude. Le site est bien agencé, les bassins d’eau chaude se trouvent au milieu d’une forêt de fougères arboricoles. Très bien pour débuter une journée. Nous reprenons ensuite la route pour Furnas et ferons au passage une halte à la fabrique de thé Gorreana ; entrée gratuite, une belle usine au milieu des plantations de thé. Dégustation en libre-service, boutique, mais aussi randonnée possible au milieu des cultures de thé sur des sentiers balisés. Un endroit à visiter absolument. 12h00, nous reprenons la route pour Furnas et allons déjeuner au restaurant, dont j’ai oublié le nom, qui se trouve en face du jardin du moulin à eau dans la rue remontant vers l’église. Un resto sympa où nous mangerons un cozido que nous trouverons supérieur à celui que nous avions mangé chez le spécialiste du genre «Toni ». 27 euros pour deux, pour un plat que nous n’arriverons pas à terminer, bières et cafés compris. Nous rejoignons ensuite le lac de Furnas où nous irons nous garer sur le parking des Caldeiras, 2 euros/ pax. De là nous entamons la randonnée jusqu’au Pico do Ferro qui surplombe le lac. Une randonné courte (4 km A/R) mais magnifique au milieu d’une forêt de fougères dans un festival de nuances de vert, nous avons adoré. Mais, il y a toujours un mais, l’ascension est assez difficile avec un dénivelé de 570 m depuis le départ du lac, avec beaucoup de marches, mais la récompense est au sommet avec une vue extraordinaire depuis le miradouro do Pico do Ferro où arrive la randonnée. La descente est plus facile et le temps total, pauses photos comprises, est d’environ deux heures. Nous conseillons. 17 h00, nous retournons à Furnas où nous finirons la journée au parc Terra Nostra (on adore) par une heure de baignade dans les eaux chaudes du grand bassin. Retour à Ribeirinha, soirée au B&B.
Jeudi 13 juin : Nous partons pour Sete Cidades en empruntant des petites routes qui vont nous faire découvrir l’intérieur de l’île et passer par le pic de Carvao. Nous en profitons pour continuer le plein de photos en nous arrêtant à tous les belvédères qui se présentent. Nous allons voir le Lagoa Empedadas. Un lac magnifique entouré d’un écrin de verdure. Parking sur place. Nous ferons le tour du lac à pied, une petite rando d’une heure, très apaisante. Départ ensuite pour le Lagoa do Canario d’où débute la randonnée des lacs de Sete Cidades. Un très beau lac également. Déjà 13 heures ! Que le temps passe vite aux Açores ! Nous décidons d’aller déjeuner à Sete Cidades. Pas vraiment une bonne idée. Trois restaurants se tirent la bourre en ville : un est complet, le second ne nous donne pas envie et le troisième, le Green Love sur les bords du lac, sera une déception. En effet, ce ne fut pas vraiment l’amour entre le Green Love et nous, plutôt le désamour. La seule déception de notre séjour aux Açores en ce qui concerne les restaurants. Une cuisine limite immangeable mais surtout une arnaque, la viande proposée comme de haute qualité et de l’île n’étant qu’une viande de supermarché décongelée que l’on vous fait payer au prix fort, dont on augmente la cuisson à la limite du raisonnable et qu’on arrose d’une sauce dégueulasse pour faire illusion. Bref, le Green Love : un restaurant à éviter. Nous ferons ensuite une randonnée de deux heures autour du lac vert avant de reprendre la route pour Ribeira Grande et la plage de Santa Barbara où nous allons passer la soirée au Tuka Ulla.
Vendredi 14 juin : pour cette avant dernière journée, nous décidons de partir explorer, à nouveau, la région du Nordeste. Nous faisons un stop à Ribeira Dos Caldeiros, un très bel endroit, le long d’une rivière de montagne fréquentée par les amateurs de canyoning. Une vallée magique où se trouvent une très belle cascade et un moulin à eau, le tout au milieu d’un parc. Entrée gratuite, petite restauration sur place. Nous y passerons 2 heures avant de reprendre la route pour Achadinha où nous irons déjeuner au restaurant Os Melos, qui propose un très bon buffet local pour 8 euros. Imbattable et très bon, on recommande. Départ ensuite pour le Pico da Vara, là même où l’avion qui transportait Marcel Cerdan s’était écrasé en 1949. Une petite route permet d’accéder au sommet en faisant une boucle au départ d’Achadinha. Nous avons eu droit au brouillard au sommet, mais par temps clair vous pouvez apercevoir l’ensemble de l’île. On poursuit ensuite par une visite au Pico Don Bartholomeu. Une petite route, au départ d’Achadinha, qui se transforme en chemin de terre jusqu’au Pico. Suivre la direction Parque Florestale puis Pico Don Bartholomeu. Un vrai régal que cette petite route qui se termine en cul de sac au sommet du Pico où se trouvent des antennes de communications. Vue imprenable sur la moitié de l’île, sauf par temps de brouillard… En redescendant nous bifurquerons pour prendre le chemin de seconde catégorie, la Rota da Tronqueira qui rejoint Povoaçao. Une piste en terre qui traverse la sierra la plus sauvage de l’île, au milieu de paysages somptueux. Ne pas hésiter à l’emprunter, on y circule très bien. Une piste de plusieurs kilomètres qui nous conduira jusqu’à Povoaçao. Nous rejoindrons ensuite Furnas où nous ferons un stop boissons avant de poursuivre sur le belvédère Salto do Cavalo d’où le panorama sur la vallée et le lac de Furnas est majestueux. 18h00, nous retournons sur Santana où avons choisi de retourner, pour dîner, au restaurant d’Association Agricole. Comme la première fois nous serons enchantés par la qualité de la viande proposée. 21h00, un petit stop en bord de mer pour admirer le coucher de soleil qui enflamme l’océan et retour au B&B pour un repos bien mérité…
Samedi 15 juin : Nous quittons le B&B de Cãtia pour retourner à Ponta Delgada où nous devons rendre notre voiture de location à 11 heures. Dernière journée sur l’île et nuit à l’hôtel Alcides. Signalons que la plupart des magasins de Ponta Delgada sont fermés le samedi à partir de 13 heures, bon à savoir. Nous déjeunerons au restaurant de l’hôtel Alcides, très fréquenté car très bon et nous retournerons dîner dans le même petit restaurant que le jour de notre arrivée.
Dimanche 16 juin : Vol à 7h00 pour Lisbonne où nous passerons la journée avant de repartir à 21 h 00 pour Nice.
Mon avis : Une très belle destination aux paysages variés. Une surprise, aussi, avec toutes ces vaches et ces pâturages qui font penser aux Alpes. Nous avons apprécié qu'il y ait de grandes plages de sables qui permettent de faire un break et de profiter d'un séjour balnéaire. Les randonnées sont magnifiques et pour peu que vous vous perdiez, elle deviennent géniales... Dix jours à Sao Miguel n'ont pas été de trop pour profiter de l'île à un rythme tranquille, sinon, c'est la course... Un bon point pour la nourriture que nous avons trouvée excellente en particulier la viande et les poissons. Une belle destination évasion, donc, à portée de tout budget si l'on s'y prend un peu à l'avance pour réserver vols et logements car il faut savoir que les prix grimpent vite, en particulier en saison juillet-août.
São Miguel vue par Corinne :
Si vous me demandez si j'ai préféré l'île de Sao Miguel à Madère, je dirais que ce n'est pas du tout la même ambiance, le même éclairage, et que c'est pour cela que j'aime voyager, parce que j'aime la différence !
Madère peut passer pour une île tropicale comme la Réunion, avec sa luminosité, ses montagnes et son climat.
Sao Miguel m'a davantage fait penser à l'Ecosse, avec ses paysages vallonnés de pâturages, la lande, le climat instable et ses petits ports de pêche comme Lagoa ...
Les deux îles sont très fleuries et très propres, on y mange très bien et elles possèdent des réseaux routiers modernes peu fréquentés, ce qui est vraiment agréable : aucun stress au volant.
J'ai adoré nos vacances sur l'ïle de Madère, mais cette ïle des Açores a des atouts fantastiques:
-Une très jolie capitale et une population accueillante et joyeuse.
-Le pouvoir d'achat intéressant pour y passer des vacances
-La belle plage de Santa Barbara qui m'a rendue nostalgique de Boucan Cannot avant...
-Des ananas délicieux aussi bons que le Victoria de la Réunion, des desserts à profusion, du civet de poulpe, des liqueurs de marcuja, de lait, de thé, du poisson extra frais.... J'avoue avoir un peu abusé de toutes ces bonnes choses, mais les vacances, c'est aussi cette liberté là, celle de se faire plaisir !
-Des plantations de Thé superbes qui surplombent l'océan atlantique où les femmes ne sont pas exploitées comme au Sri Lanka
-Des vaches...énormément de vaches qui se la coulent douce allongées dans les prés...Sans état d'âme pour la couche d'ozone !
-Et bien sûr, une viande extraordinaire : mention spéciale au restaurant de la coopérative agricole !
-Sao Miguel est beaucoup moins touristique que Madère, mais cela ne va pas durer car ils ont beaucoup à proposer !
-Nous n'avons pas été tentés par les excursions en mer pour voir les baleines, dauphins, requins... C'est à peu près la seule activité que nous n'avons pas approché.
-Par contre, les randonnées nous ont enchantées, surtout celle où nous nous sommes retrouvés dans le défilé du monde perdu... Lombados c'était grandiose ! Seuls au monde comme au 1er jour !
-Furnas est certainement la ville la plus chaleureuse, source d'eau chaude oblige ! Et son jardin Terra Nostra est un chef d'oeuvre !
-Sur l'île le vert est sans conteste la couleur dominante, toutes les nuances de vert, envoûtant ! Même les platanes ici sont heureux, sans moignons, des arbres quoi !
-Une belle jeunesse, active, et compétente... peut-être que l'île m'a semblé plus dynamique que Madère.
-L'hôtel Alcides est une très belle adresse dans la capitale, et notre appartement au coeur du village de Ribeirhina était parfait, il ne manquait rien ! Idéalement placé pour rayonner sur l'île.
Voilà ! n'hésitez pas si vous avez envie d'une destination sans complication, pour vous reposer et changer d'air, c'est vraiment chouette!
Merci de votre visite sur notre blog de voyage.
Eric & Corinne
Ci-dessous un bonus photos de ce superbe trip. Comme pour toutes les photos du blog, vous pouvez les agrandir en cliquant dessus.
Canal de Panama, visite et traversée
Voici un carnet de voyage entièrement consacré au Canal de Panama que nous avons eu la chance de pouvoir visiter lors de notre dernier trip au Panama, mais aussi que nous avons pu traverser et ainsi passer, à bord d’un navire, les fameuses écluses… Une aventure dans le voyage qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. Ci-dessous, le résumé photos de cette expérience, mais aussi l’histoire du Canal et pour ceux, qui comme Corinne, ont du mal à en comprendre le fonctionnement, les explications techniques de cette merveille d’ingénierie. Comme pour toutes les photos du blog, vous pouvez les agrandir en cliquant dessus.
Visite et traversée: L’entrée du site des écluses de Miraflores coûte 20 $/pax. Elle permet d’observer le passage des navires et d’accéder au musée du canal. Si, comme nous, vous souhaitez également effectuer une traversée totale ou partielle du canal, pensez à vous y prendre à l’avance pour la réservation, lien ci-dessous. Comptez en moyenne, et selon la saison,150 $/pax pour une traversée partielle de Gamboa à Panama Ciudad (transport, repas, traversée).
https://www.pmatours.net/pacific-queen/panama-canal-partial-transit-tour.html
Un peu d’histoire et de géographie…
Le canal de Panama (espagnol : canal de Panamá) est un canal maritime de 77 km de long, qui traverse l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été l'un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son influence sur le commerce maritime a été considérable, puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake, à la pointe australe de l’Amérique du Sud. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9 500 kilomètres, moins de la moitié des 22 500 kilomètres du voyage par le cap Horn.
Le concept d’un canal à Panama remonte au début du XVIe siècle. Une des premières représentations iconographiques du canal est indiquée sur la carte des Conseils du missionnaire breton Michel Le Nobletz vers 1630. La première tentative de construction ne commença qu'en 1880, sous l’impulsion française de Ferdinand de Lesseps, grâce à une collecte de fonds géante à la Bourse de Paris. Après l'échec de cette tentative, le travail fut terminé par les États-Unis sous la direction de George Washington Goethals, et le canal ouvrit le 15 août 1914. La construction des 77 kilomètres du canal a été parsemée de problèmes, des maladies comme le paludisme et la fièvre jaune, aux glissements de terrain. Le nombre de travailleurs qui périrent de maladie durant la construction a été évalué à plusieurs milliers (plus de 5 600 pour la seule période française 1881-1889).
Depuis son ouverture, le canal a remporté un énorme succès et continue d’être un point de passage stratégique pour la navigation. Chaque année, il est emprunté par plus de 14 000 navires transportant plus de 203 millions de tonnes de cargaison. Des travaux d'élargissement du canal ont été lancés en septembre 2007 pour livrer passage à des navires de plus gros tonnage, transportant jusqu'à 12 000 conteneurs, soit plus du double de la charge auparavant autorisée à emprunter la voie navigable. C'est un groupement d'entreprises mené par l'entreprise espagnole Sacyr, l'italienne Salini Impregilo, la belge Jan de Nul et la panaméenne Constructora Urbana, qui réalisa les travaux.
Le canal de Panama relie le golfe de Panama, dans l’océan Pacifique, à la mer des Caraïbes et à l’Atlantique. La forme de l’isthme de Panama, qui serpente, fait que le canal s’étire en fait du sud-est (à partir du Pacifique) au nord-ouest (en direction de l’Atlantique). Pour éviter toute confusion, les autorités du canal classent les transits en deux catégories : direction nord (du Pacifique vers l’Atlantique) et direction sud (de l’Atlantique vers le Pacifique).
Le canal peut accueillir des bateaux de différentes tailles, allant des yachts privés jusqu'à de gros navires de commerce. Les bateaux ayant la plus grande taille admissible dans le canal sont désignés sous l’appellation « Panamax ». Un nombre croissant de navires dépasse cette taille et sont appelés « post-Panamax ». En moyenne une traversée du canal par un cargo prend environ neuf heures. En 2005, 14 011 navires ont emprunté le canal représentant un tonnage total de 278,8 millions de tonnes et une moyenne de 40 navires par jour.
Quand le cuirassé USS Missouri a emprunté le canal en 1945, il restait une marge de 15,25 cm sur la largeur, au point le plus étroit.
Le canal consiste en deux lacs artificiels, plusieurs canaux améliorés et artificiels, et trois ensembles d’écluses. Un lac artificiel supplémentaire, le lac Alajuela, agit comme réservoir pour le canal. Un navire se rendant du Pacifique à l’Atlantique effectue le parcours suivant :
- à partir des bouées qui en marquent l’entrée dans le golfe de Panama jusqu'aux écluses de Miraflores, les navires parcourent 13,2 km dans le canal, passant sous le pont des Amériques.
- le système d’écluses de Miraflores fait 1,7 km de long (en incluant les murs d’approche), avec une dénivelée de 16,5 m à mi-marée .
- le lac artificiel de Miraflores fait 1,7 km et se trouve 16,5 m au-dessus du niveau de la mer.
- l’écluse de Pedro Miguel de 1,4 km de long est la dernière partie de la montée avec une dénivelée de 9,5 mètres.
- la coupe Gaillard fait 12,6 km de long à une altitude de 26 mètres, et passe sous le pont Centenaire.
- la rivière Chagres, cours d’eau naturel amélioré par un barrage sur le lac Gatún, parcourt 8,5 km vers l’ouest pour se jeter dans le lac Gatún.
- le lac Gatún, un lac artificiel formé par le barrage Gatún, transporte les navires sur 24,2 km.
- les écluses de Gatún comportent trois étapes pour une longueur totale de 1,9 km et ramènent les navires au niveau de la mer.
- un canal de 3,2 km forme l’approche vers les écluses du côté Atlantique.
- la baie Limón, un immense port naturel, procure un mouillage pour les navires en attente de transit et fait 8,7 km jusqu'à la digue extérieure.
Le transit total par l’entrée du canal côté Pacifique jusqu'à la digue du côté Atlantique est de 76,9 km. Le marnage maximum du Pacifique est de 6,55 m (+3,35 m à marée haute et −3,20 m à marée basse) ; le dénivelé à Miraflores varie donc de 13,1 m à la pleine mer à 19,7 m à la basse mer. Du côté Atlantique, le marnage n’excède pas 60 cm. Le niveau moyen de la mer du côté Pacifique est en moyenne 20 cm plus haut que du côté Atlantique.
La baie Limón du côté Atlantique est un mouillage protégé par une digue ; cependant, sa capacité n’est plus adaptée au nombre et à la taille des navires utilisant le canal, et de nombreux navires attendent au mouillage en dehors de la baie. Le mouillage côté Pacifique est ouvert mais protégé par la topographie du golfe.
Écluses :
Les parties les plus spectaculaires du canal sont les écluses. Celles-ci sont larges de 33,53 m et comportent une longueur utilisable de 304,8 m. La profondeur disponible varie mais la profondeur minimum est de 12,55 m dans la partie sud des écluses Pedro Miguel. Ces dimensions déterminent la taille maximum des navires, le Panamax. Toutes les écluses du canal vont par paires : deux séries parallèles d’écluses se trouvent sur chacun des trois sites, autorisant en principe le passage des navires simultanément dans les deux directions. Cependant, les grands navires ne peuvent pas se croiser à grande vitesse dans la coupe Gaillard. En pratique, le trafic est alterné et les deux voies des écluses ne sont utilisées que dans une direction à la fois. Chaque chambre est remplie avec 101 000 m3 d’eau ; l’eau entre par gravité par un réseau de conduites sous chaque chambre. Les navires sont tractés par de petites locomotives appelées « mulas », d’après ces animaux utilisés traditionnellement pour tirer des barges, sur des rails disposés sur les murs des écluses. Les plus petits bateaux sont amarrés par des amarres tenues à la main.
Le lac Gatún et la rivière Chagres sont des composants clés du canal, permettant la traversée des navires sur une partie importante de l’isthme. Le lac est également un réservoir, emmagasinant l’eau permettant aux écluses de fonctionner durant la saison sèche. La formation du lac et l’agrandissement de la rivière ont été effectués grâce au barrage Gatún sur la rivière Chagres. La vallée d’origine a ainsi été inondée. Près d’un siècle plus tard, les souches d’acajou remontent encore à la surface, et les troncs à demi submergés peuvent représenter un danger pour les bateaux s’aventurant en dehors des chenaux balisés. Il existe un petit raccourci à travers le lac, appelé la « coupe Banana », utilisé par les yachts et les autorités du canal afin d’éviter le trafic important. Plusieurs îles sont situées sur le lac Gatún, dont l’île Barro Colorado, abritant l’Institut tropical de recherche du Smithsonian. Le volume d’eau utilisé pour les navires passant les écluses, combiné avec les variations saisonnières des précipitations au Panama compliquent le maintien du niveau d’eau du lac Gatún, en particulier pendant la saison sèche. Un barrage supplémentaire, le barrage Madden a été construit sur la Chagres, créant le lac Alajuela procurant une réserve d’eau supplémentaire pour le canal.
Il existe plusieurs moyens de franchir le canal. Au sud, côté Pacifique, le pont des Amériques est un pont routier majeur, ouvert en 1962 ; pendant de nombreuses années, c'était le seul moyen de franchir le canal. Avant sa construction, le trafic routier empruntait un ferry à ce même endroit. Plus au nord, près des écluses Miraflores, on trouve un pont tournant routier et ferroviaire. Ouvert en 1942, il ne peut fonctionner qu'en l’absence de trafic maritime, et est rarement utilisé à présent.. Au même endroit, un petit pont routier tournant est intégré dans la structure de l’écluse ; il est également peu utilisé.
Le moyen de franchissement le plus récent est le pont Centenaire au-dessus de la coupe Gaillard, au nord des écluses Pedro Miguel. Terminé en 2004 et ouvert à la circulation en 2005, il comporte six voies pour les automobiles. Un troisième pont, le pont de l'Atlantique est en construction depuis début 2013 et devrait être achevé courant 2019. Comme son nom l'indique, il permettra traverser la canal du côté Atlantique, à proximité de Colón, entre les écluses Gatún et de la baie Limón, remplaçant le ferry utilisé à cet endroit. Enfin, un dernier pont tournant est incorporé aux écluses Gatún, utilisable uniquement lorsque les écluses sont fermées, et avec une très faible capacité. En plus des franchissements publics, les employés affectés au canal utilisent les portes des écluses lorsqu'elles sont fermées.
Notre avis : Une très belle visite et une aventure que nous conseillons fortement, même si cela a un coût, l'idéal étant de combiner la visite des écluses avec un transit partiel du canal et une balade jusqu'à Colon, 25 $/pax, à bord du train du Canal où se trouve un wagon panoramique réservé aux touristes, un superbe voyage d'une heure qui longe le canal et traverse la forêt.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour un autre carnet de voyage.
Ci-dessous, d'autres photos de ce trip.
Eric.
MONACO
Visite guidée du salon de l'auto : de quoi rêver !
... Vous avez fait votre choix ?
A l'année prochaine ! Rendez-vous pour le prochain Salon du livre à Monaco !
A bientôt ! Corinne.
Voyage à Saint Pétersbourg
Séjour dans la ville des tsars…
C’est lors de la retransmission d’un match de foot de nos futurs champions du monde que nous est venue l’idée et l’envie d’aller visiter la ville des tsars. Nous remercions donc l’équipe de France grâce à laquelle nous avons pu profiter des merveilles de cette ville russe, la première pour nous, mais certainement pas la dernière, tant nous avons adoré notre séjour.
La période : en février, 5 nuits – 6 jours, semaine de la Saint Valentin. Un mois qui peut faire peur à certain côté météo mais qui est très romantique et surtout, comme vous pouvez le constater sur les photos, peut s’avérer très agréable.
Les vols : réservés sur le site d’Air France. www.airfrance.fr. 536 euros pour deux, nous avons utilisé nos miles Flying blue, vous pouvez trouver moins cher en utilisant les sites des comparateurs mais faire bien attention aux horaires et à tout ce qui n’est pas compris comme les bagages par exemple, ce qui peut vite alourdir l’addition et au final, pour une économie minime, donner un vol bien moins agréable. Aller : Nice-Roissy / Roissy-St Pétersbourg avec Air France. Départ à 7h00 de Nice pour une arrivée à 15h20, heure locale (deux heures d’avance sur la France), à St Pétersbourg. Retour : St Pétersbourg-Amsterdam / Amsterdam-Nice avec KLM. Départ de Russie à 18h30 et arrivée à Nice à 22h35.
Le visa : ah le fameux visa ! Et oui, il est non seulement obligatoire, un petit peu compliqué à demander, mais aussi assez cher pour ceux qui habitent en province. Pour tous ceux qui ne veulent pas s’embêter, par manque d’envie ou de temps, vous pouvez passer, comme nous, par le site d’Action-visas. Ils proposent divers tarifs, avec ou sans aide. Pour les autres rendez-vous sur le site de l’ambassade de Russie, imprimez et remplissez (avec application) les divers formulaires que vous retournerez ensuite avec les documents demandés : photos, assurance, voucher d’hôtel pour l’invitation… Dans tous les cas, et même en passant par Action-Visas, comptez au moins trois semaines pour le retour de votre passeport si tout est OK. Donc en tenir compte lors de la préparation de votre voyage. Et surtout, ne comptez pas vous rendre en Russie sans visa, c’est tout simplement impossible, vous ne pourrez même pas monter dans l’avion…
Hôtel : Nous sommes descendus au Tim Club, réservé sur www.booking.com pour moins de 100 euros les 5 nuits en petit déjeuner. Idéalement situé, à moins de 500 mètres du musée de l’Ermitage. Un rapport qualité prix imbattable. Mais il y a le choix, pour tous les goûts et … tous les budgets. Nous avons été surpris par le nombre d’établissements, hôtels mais aussi restaurants, bars, pubs, supermarchés, qui se trouvent à l’entresol des immeubles.
Restauration : Comme pour les hôtels, il y en a pour tout le monde, tous les goûts et budgets, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Transports : Métro, bus, taxis… Nous n’avons utilisé que le taxi, pour venir de l’aéroport et y retourner. Comptez entre 1200 et 1500 roubles le trajet, environ 40/45 minutes selon la circulation. Nous avons surtout utilisé nos pieds, encore le meilleur moyen pour explorer la ville, mais prévoyez de bonnes et confortables chaussures de marche.
Budget : avec un change intéressant entre 68 et 70 roubles pour 1 euro, vous n’aurez pas besoin d’exploser votre porte monnaie une fois en ville. Les visites classiques, musées, cathédrales et autres restent très abordables. Certains sites sont gratuits et flâner en ville ou sur les bords de la Neva ne coûte rien.
Pourboire- tips : Ils sont pratiquement partout inclus dans l’addition au restaurant (10%), sinon pensez à le laisser. Idem pour les chauffeurs de taxis et les guides si vous en prenez. Ce n’est pas un gros budget et vous ferez une bonne action…
Météo : Il peut faire très froid en hiver, période à laquelle nous avons visité la ville. Mais tout varie très vite. Nous n’avons connu que ciel bleu, sans nuage, avec des températures similaires à la région parisienne alors qu’une semaine avant la ville était bloquée par la neige avec des températures négatives allant jusqu’à moins 25°C… Préparez votre valise en conséquence et tout ira bien.
Sécurité : Nous n’avons ressenti absolument aucune insécurité, de jour comme de nuit.
Jour 1 : Mercredi 13 février. Notre vol Air France AF 1171, Nice-CDG de 7 heures 10 décolle avec 25 minutes de retard, la faute au brouillard qui tarde à se lever sur la région parisienne. Un souci météo qui nous fait poser à CDG avec plus d’une demi-heure de retard. Ce qui ne devrait avoir aucune conséquence pour la suite, sauf que notre vol pour St Pétersbourg est prévu à 9 heures 55. Cinquante minutes pour rallier le terminal E et ses portes L depuis le terminal F. Même sur le dépliant de l’aéroport, ils le disent : comptez avec le passage de la sécurité au minimum 35/40 minutes… Il nous en faudra 40, au pas de course, au grand dam de Coco. Nous arriverons à la porte L 35, la plus éloignée du terminal, au moment de l’embarquement qui a finalement été, lui aussi retardé d’une quinzaine de minutes. Un vol de 3 heures 30, agréable et sans histoire, merci Air France, d’autant plus que malgré les retards, les bagages ont suivi. Nous arriverons sous un beau soleil à Saint Pétersbourg, la chance est avec nous. Cool aussi de retrouver notre sac sur le tapis de l’aéroport de Saint Petersburg malgré le temps de transit réduit à Roissy. Mais avant, il a fallu passer le contrôle des passeports et affronter les regards implacables des jolies policières en faction. Pas de quoi donner envie de faire le fanfaron… Un tampon plus tard et notre sac récupéré, nous quittons la zone des arrivées non sans être passé au bureau de change. A ce propos, le taux de change étant particulièrement mauvais à l’aéroport, nous conseillons de ne changer que le strict minimum pour les besoins immédiats (taxis, pourboire…) et d’effectuer le reste en ville. Sinon vous pouvez retirer aux distributeurs sans problème. Notre chauffeur de taxi, réservé par l’intermédiaire de notre hôtel, nous attend dans le hall avec un panneau. Sympa, bon conducteur, un peu guide…, il nous conduira jusqu’à l’hôtel en un peu moins de 40 minutes, pour le même prix qu’un taxi que vous pouvez prendre à l’aéroport. 17 heures, il y a deux heures en plus de décalage horaires avec la France, arrivés à notre hôtel : le Tim Club. Une très belle surprise que cet hôtel réservé sur Boooking.com pour le prix de 20 euros la nuit en petit déjeuner et qui se trouve à moins de 500 mètres du musée de l’Ermitage. Une jolie chambre avec salle de bain privative. Ça commence bien et du coup la fatigue accumulée depuis quatre heures du matin s’envole et nous décidons de partir pour une première découverte de la ville à pieds car nous avons rendez-vous à 19 heures 30 au palais de la vodka pour une visite dégustation vodka/caviar. Une activité réservée sur internet, site Guet Your Guide, pour 58 euros et qui s’avérera très agréable et au-delà de nos espérances. Bon accueil, produits de qualité, tout était parfait. Nous quittons le musée pour rejoindre la perspective Nevski où nous irons dîner au restaurant Katyusha. Très bon repas, pour 60 euros, mais on s’est fait plaisir. Retour et nuit au Tim Club. Le froid est plus vif maintenant et c’est avec plaisir que nous retrouvons notre chambre.
Jour 2 : aujourd’hui, c’est la Saint Valentin. Journée de romantisme par excellence, nous décidons de la passer au musée de l’Ermitage que nous rejoignons dès l’ouverture à 10 heures 30. Il n’y a pas énormément de monde, très peu d’attente aux guichets, et si ce n’est quelques groupes de chinois qui traversent les salles à toute allure, nous sommes souvent seuls ou presque. Nous choisirons également deux options à 350 roubles chacune : la visite de la galerie des diamants et celle de l’or. Magnifiques, les deux, à faire absolument. Le prix d’entrée du musée est de 700 roubles par personne. 2800 roubles à deux, avec les deux options, pour une journée. Ce n’est vraiment pas cher pour tout ce qu’il y a à voir. Nous ne verrons pas passer la journée et c’est à 18 heures que nous quitterons le musée pour rejoindre l’hôtel avant d’aller dîner au restaurant le Yat à quelques pas de l’Ermitage.
Jour 3 : départ à 10 heures pour aller visiter le croiseur Aurora, à l’ancre sur un bras de la Neva à une trentaine de minutes à pied de l’hôtel. Il fait très beau, le ciel est d’un bleu éclatant et le froid très supportable. Entrée : 700 roubles par personne pour visiter ce superbe navire qui fait partie intégrante de l’histoire de la Russie et de Saint Pétersbourg. L’intérieur est transformé en musée, c’est très instructif et intéressant. La visite complète nous prendra un peu plus d’une heure. Nous repartons ensuite, toujours sous le soleil, pour la forteresse Saint Pierre, seconde visite programmée de la journée. Quelques photos de la mosquée bleue, en passant, et nous nous rendons au fort situé à une vingtaine de minutes à pied du croiseur Aurora. Une visite mitigée. L’emplacement du fort au bord de la rivière gelée est magnifique, tout comme la visite du mausolée et de la chapelle Sainte Catherine, mais pour le reste nous sommes restés, un petit peu sur notre faim. L’entrée à la forteresse est gratuite, mais chaque visite payante. Vous pouvez choisir les visites au détail ou prendre le forfait de 7 visites (prison, musée de l’armée +++) pour 750 roubles, plus intéressant si vous comptez tout voir. Attention le musée de l’espace compris dans le prix du forfait, se trouve à l’extérieur de la forteresse. Vous pouvez également effectuer un vol d’une heure en hélicoptère pour 5000 roubles. 15 heures, nous quittons la forteresse pour rejoindre, à pied, le Palais Nicolas à l’autre bout de la ville où nous devons assister à un spectacle de danses russes à 19 heures. Le trajet et son panorama sur la ville et la rivière gelée est tout simplement magnifique, surtout avec un ciel aussi bleu. La soirée spectacle, réservée par internet sur le site Get Your Guide est super, on recommande. 21 heures 30, le retour se fera en flânant le long des rues calmes jusqu’au Tim Club, notre hôtel.
Jour 4 : 10 heures, départ à pied pour la cathédrale de St Pétersbourg. Entrée 350 roubles par personne plus 200 Roubles si vous voulez montez tout en haut. Il n’y a pas de mots pour décrire l’intérieur de ce monument. Une pure merveille à ne manquer sous aucun prétexte. Midi, nous repartons pour l’avenue Nevski où nous se trouve le point de rendez-vous des bus City-Tours que nous avons réservé par internet sur le site Get Your Guide. Nous avons le temps de déjeuner avant le départ du tour et nous allons en profiter car de nombreux restaurants de toutes catégories se trouvent sur l’avenue Nevski. 14 heures, départ du tour. Pendant près deux heures, le bus va suivre un parcours passant devant les principaux monuments de Saint Pétersbourg en faisant un arrêt de quelques minutes devant chacun d’eux. Une formule intéressante qui permet de visiter les monuments et de reprendre le bus suivant, ou bien tout simplement de faire le tour complet de la ville. Tickets valables à la journée. 16 heures, encore un merveilleux moment avec la visite de la cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé. Une pure merveille en extérieur comme en intérieur, là encore il n’y a pas de mots pour le décrire. Nous irons ensuite boire un chocolat au café Singer là-même où, paraît-il, se rendait le poète Alexandre Pouchkine. S’ensuivra la visite de la cathédrale Kazan où nous arriverons en pleine messe orthodoxe. Recueillement, voix du cœur… une agréable et émouvante expérience. La nuit est tombée lorsque nous quittons la cathédrale pour aller dîner dans un Market Place sur l’avenue Nevski. Un restaurant sympa, en mode self, pas cher du tout puisque nous n’en aurons que pour 730 roubles pour deux. Nous rentrerons ensuite au Tim Club pour une nuit de repos bien méritée…
Jour 5 : Nous partons après le petit déjeuner pour la cathédrale des marins, Saint Nicolas. Nous la rejoignons à pied en 45 minutes. Une très belle et photogénique cathédrale orthodoxe où les fidèles expriment leur passion avec ferveur. Une visite discrète, en silence et sans prise de photos pour ne pas troubler le recueillement des paroissiens. Nous irons ensuite visiter une autre église, dont je ne connais pas le nom, qui se trouve à moins de deux cents mètres de là. Une très belle église avec ses dômes de couleur verte que nous ne pourrons finalement pas visiter à part une petite salle de prières. Midi trente, il est l’heure de chercher un endroit pour déjeuner. Nous sommes tout près du palais Nicolaï, c’est donc tout naturellement que nous retournons déjeuner dans un petit restaurant proche du palais comme nous l’avons fait deux jours plus tôt en nous rendant au spectacle de danses Russes. Nous franchirons ensuite le pont Nicolas et la Neva avec en tête l’idée d’aller visiter le musée de l’artillerie situé en face de la forteresse St Pierre. Une idée que nous allons rapidement abandonner car il fait très beau et nous préférons, après la visite d’une nouvelle église orthodoxe en bordure de la Neva, aller marcher sur la glace qui recouvre la rivière gelée. Il y a beaucoup de monde sur la glace, malgré l’interdiction d'accès officielle : il faut le savoir, il y a des accidents tous les ans. Vous êtes avertis ! Maintenant, observer le soleil couchant depuis le milieu de la rivière gelée est un magnifique spectacle et une superbe expérience. Au total, nous passerons prés de deux heures à arpenter la glace d’un pont à l’autre pour enfin retrouver « la terre ferme » face au musée de l’Ermitage. Nous irons ensuite dîner et passer la soirée au restaurant « Le Gosti », un très bel établissement qui présente une bonne cuisine à des prix très abordables.
Jour 6 : pour ce dernier jour, nous décidons d’aller visiter le musée national de l’histoire Russe, tout prés de la cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé. Entrée 500 roubles par personnes. Un très beau musée, différent de l’Ermitage, dont nous ressortirons vers 14 heures pour aller déjeuner au restaurant « Cha Cha » à une centaine de mètres de la cathédrale. Un resto-bar-Pub comme on les aime, à la déco superbe et d’un excellent rapport qualité-prix. 15 heures 30, il est temps de retourner au Tim Club où nous avons rendez-vous, à 16 heures, avec le taxi qui doit nous conduire à l’aéroport. Il y a un peu de circulation et il nous faudra plus de 45 minutes pour rejoindre Pulkovo Airport. Un temps de route dont il faut tenir compte par rapport à l’heure de départ de votre vol. L’aéroport est vide et les contrôles toujours aussi sérieux et sans aucun sourire. Mais pas de quoi gâcher l’excellente impression que nous a laissé ce premier voyage en Russie…
22 heures 35 et après un transit par Amsterdam, nous arrivons à Nice, fatigués mais heureux comme des enfants de ce superbe séjour.
Merci de m’avoir lu et à bientôt pour un autre carnet de route.
Éric.
Saint Pétersbourg vu par Corinne : Quel beau cadeau de St Valentin ! Evidemment j'ai adoré me balader dans cette ville magnifique. Je voulais qu'il neige au moins une journée durant notre séjour, mais c'est Eric qui a gagné, nous avons eu du beau temps et même du grand soleil, qui a magnifié les dômes étincelant d'or des églises. Nous avions prévu des vêtements très chauds pour affronter la froidure de la Russie et nous n'avons donc pas du tout souffert du climat. La vague de grand froid était passée juste avant notre arrivée, laissant des congères verglacées sur le côté des routes, vite dégagées à grand renfort de bulldozers par les services municipaux. Nous avons tout de même été très prudents en marchant sur les trottoirs... Un peu moins en traversant à pied la Neva, rivière gelée qui serpente au coeur de St Petersbourg. C'était trop tentant, et nous étions loin d'être les seuls à braver " l'interdit", tout le long des quais des familles entières s'amusaient sur la glace, certains patinaient d'autre y faisaient même du vélo !
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne m'attendais pas à une ville aussi jeune et aussi moderne où l'on joue du rock'n roll dans les rues...J'imagine que l'été c'est encore plus vivant, même si le samedi il y avait déjà beaucoup de monde qui déambulait sur la perspective Nevski.
Les Russes que j'ai croisé m'ont paru heureux de vivre, en tout cas nous avons été très bien accueillis partout où nous sommes allés. De l'extérieur, la plupart des restaurants ne payent pas de mine, mais à l'intérieur c'est très cosy, aménagé comme de petites maisons à l'ancienne, la déco est soignée et originale. On a bien bu et bien mangé, la cuisine Géorgienne est particulièrement savoureuse.
Nous avons beaucoup marché, comme d'habitude, car c'est la meilleure façon de visiter une ville ! Il y a beaucoup à voir, à découvrir, à visiter et à admirer, c'est une ville d'Art. Nous sommes restés sans voix devant la beauté des mosaïques des églises et leurs dômes dorés. Le musée de l' Ermitage a tenu toutes ses promesses, en particulier la visite de la Golden room, de la Diamond room et la collection du peintre Flamand Rubens m'ont beaucoup plu. Le musée Russe est incontournable pour qui veut approcher l'histoire et la culture du pays, très pédagogique nous y avons croisé de nombreux écoliers qui semblaient passionnés par les explications de leur professeurs. J'ai beaucoup aimé aussi la visite du croiseur Aurora ... Sans oublier la soirée spectacle de danses et de chants traditionnels au palais Nikolaïevski !
Ces six jours nous ont permis d'aller à l'essentiel, en sachant qu'il est impossible de tout voir ...Il faudra revenir, peut-être en été, pour visiter les magnifiques palais qui sont en périphérie de St Pétersbourg.
C'est une ville parfaite pour un séjour en amoureux.
Corinne
Ci-dessous, un petit bonus photos de ce très beau voyage. Comme pour toutes les photos du blog, vous les agrandir d'un simple clic directement sur la photo.