VOYAGES EN EQUILIBRE...

Les grands noms du Yoga: Swami Veetamohananda

 2012_veetamohananda.gif

 

Swami Veetamohananda

 

Je vous ai rencontré plusieurs fois à Saint-Vallier de Thiey, juste au dessus de Grasse, alors que vous étiez invité par la Fédération Française de Hatha-Yoga. 

A chaque fois vous m'aviez impressionné par votre présence, juste le fait d'être là.

Parfaitement immobile, vous dégagiez une aura extrêmement positive et contagieuse, qui illuminait nos matinées et apportait la paix dans nos coeurs.

Je garde de vous le souvenir d'un homme au regard pétillant d'intelligence et de sagesse, à la voix chargée de spiritualité surtout lorsque vous prononciez le mot "pur"avec l'accent de la sincérité. Je garde un très beau souvenir des méditations guidées dans lesquelles vous nous faisiez cadeau d'un soleil de couleur rouge corail... C'était un peu magique, comme tout ce qui touche au Yoga. 

Vous resterez une de mes plus belles rencontre en Yoga.

                                                                                                        Corinne

 

swami_veetamohananda_2019-1.jpg

Ce texte de Swami Veetamohananda me parait dans l'air du temps... 

 

Swami-Veetamohananda_2-768x1024-1-225x300.jpg

Disciple initié de Swami Yatiswarananda, Swami Veetamohananda a rejoint l’Ordre Ramakrishna au Centre de Chennai (Madras) en 1961, à l’âge de 20 ans. Il a reçu sannyasa (ses vœux monastiques) en 1971, auprès de Swami Vireswarananda. Après avoir travaillé comme Swami assistant dans les Centres de l’Ordre à Kalady (Kerala) et à Mysore (Karnataka), il a été responsable, à partir de 1986, du Centre de Ponnampet (Karnataka). Puis il a été affecté au Centre de Gretz en France en 1990.

 

Suite à la disparition de Swami Ritajananda, en février 1994, Swami Veetamohananda est devenu président du Centre Védantique Ramakrishna en France. Pendant vingt-cinq ans, il a inlassablement travaillé, en France et dans de nombreux pays voisins, à la diffusion des messages et des valeurs universelles du Vedanta telles qu’en témoignent les vies de Sri Ramakrishna, de la Sainte Mère Sri Sarada Devi et de Swami Vivekananda. Il a inspiré de nombreux chercheurs spirituels par sa présence bienveillante, ses conseils spirituels, ses pujas, ses chants, ses méditations guidées etc. Il a également organisé des séminaires, des cours, l’Université de l’Homme, l’Institut de Recherche et de Pratique du Yoga, la Journée Portes Ouvertes, la Journée Internationale du Yoga, etc...

 Swami Veetamohananda est décédé le 7 novembre 2019.

 

image (2).jpg

"La pratique est le cœur du yoga. Le yogi est, en premier lieu, un pratiquant, un philosophe, un théologien et aussi un psychologue, au sens général. Son approche stricte peut être comparée à celle du scientifique dans son laboratoire. Il analyse pour atteindre la Réalité. Il ne peut se satisfaire de théories, de spéculations ou de faits de seconde main. Il considère que le critère souverain de réalisation de la Réalité transcendante ne peut être que son expérience personnelle directe. L'expérience directe est une possibilité ouverte à tous. Tout ce qui est demandé, c'est une dévotion rigoureuse à l'application pratique du yoga.

 

Celui qui essaie de pénétrer profondément dans le yoga, étudie nécessairement les bases intérieures et extérieures sur lesquelles il évolue. Les recherches récentes dans son histoire, sa parité avec les sciences, anthropologie, psychologie, etc., montrent que le yoga est intelligible et qu'il nous unit avec certitude à la Réalité. "

 

Swami Veetamohananda

 

17017051_694904870712393_3847153565091508410_o.jpg

Le yoga intégral  -  Swami Veetamohananda

 

La vie est une interaction continue entre l’individu et le cosmos, entre la nature intérieure et la nature extérieure. Cette interaction prend des formes variées parmi lesquelles la plus importante est la satisfaction des besoins de l’homme. Bien qu’ils soient illimités, ils peuvent, cependant,être ramenés à trois points fondamentaux : exister, connaître et se faire plaisir. Le monde des objets qui sont autour de nous présente aussi trois propriétés :
Il existe (asti),
Il empiète sur notre conscience (bhati),
Il procure la joie (priyam).

Cette correspondance frappante entre la vie intérieure et le monde extérieur montre une réalité commune caractérisée par l’existence, la conscience et la félicité.

« Cette Réalité ultime absolue » dit Swami Vivekananda « est le but de toute l’humanité, le but et la finalité de toute religion, ce n’est rien d’autre qu’une union avec Dieu ou, ce qui revient au même, avec la divinité qui est la nature véritable de tous les hommes ».

Le but et les méthodes pour l’atteindre forment ce que l’on appelle le Yoga. Le mot « yoga » est dérivé de la racine sanscrite yuj qui signifie «joindre, unir », s’unir à notre réalité, Dieu. La vie de l’homme est difficile. L’agitation de l’esprit produite par le bruit et la précipitation, les responsabilités, les prises de décisions, les excitations émotionnelles - tout cela consomme une grande quantité d’énergie psychique. Il en résulte qu’une personne peut se sentir épuisée, même sans avoir accompli aucun travail physique. Normalement, l’inconscient, qui est le réservoir de l’énergie mentale, régénère cette énergie perdue. Mais parfois, il ne le fait pas. Le refoulement peut l’en empêcher en supprimant quelques-uns des instincts fondamentaux de l’homme. L’incapacité à trouver un idéal ou une motivation appropriés dans la vie, d’ouvrir de nouveaux canaux pour exprimer ses aspirations, ses talents et sa créativité montrent l’inaptitude du mental à se renouveler.
L’inquiétude, la dépression, la fatigue nerveuse et les maladies psychosomatiques sont des signes qui montrent que le renouveau de soi dans le mental ne se fait pas correctement. Nous devons comprendre la nature de la vie et de la conscience. Malgré notre intérêt récent pour les phénomènes extra-sensoriels, les états modifiés de conscience, les biorythmes, les effets kirlian, le bioplasma et les ondes du cerveau, nous avons très peu de connaissances sur le système de l’énergie psychique. Cette énergie psychique n’est pas liée au physique car la fatigue peut apparaître même si nous nous nourrissons correctement.

 

images (7).jpg
Il y a deux théories concernant la nature et l’origine de la vie. Les uns, comme les scientifiques modernes, affirment que la vie est dérivée de la matière.
D’autres disent que la vie est un principe primaire, existant par lui-même, répandu partout dans l’univers tout entier et que la matière et le mental en sont les deux manifestations différentes. C’est le point de vue adopté par les védantins. Ils appellent ce principe cosmique de vie prana.  À l’origine, ce mot signifiait respiration, c’est plus tard qu’il a été utilisé pour signifier le principe de vie dans l’homme. Comme l’univers dans sa totalité était reconnu comme un seul organisme, prana en est venu à signifier la force de vie cosmique et vayu (l’air atmosphérique) était souvent utilisé comme son symbole.

L’ Upanishad Chandogya parle de deux absorbants - l’un dans l’homme et l’autre dans l’univers. Chez l’homme, tous les organes sont absorbés(pendant le sommeil) dans le prana. Dans l’univers, tous les êtres sont absorbés (pendant la dissolution cosmique) dans vayu. Le principe de vie,l’individuel et le cosmique, a toujours été considéré comme unique, car le microcosme et le macrocosme étaient supposés construits sur le même plan et prana représentait ce principe unitaire. Mais prana n’a jamais été envisagé comme la Réalité ultime. Les Upanishads disent que prana est dérivé de la pure conscience que l’on appelle Brahman et Atman. Par le prana psychique, le soi individuel contrôle le corps et le mental. De la même manière, par le prana cosmique, Dieu contrôle et dirige l’univers tout entier. Tout comme Brahman est la somme totale de toutes les parcelles de conscience individuelle, prana est la somme totale de toutes les forces de l’univers.
Swami Vivekananda dit : « ... et de toutes parts, tous les mouvements sont les différentes manifestations de ce prana. Ce prana est électricité, il est magnétisme, il se répand dans le cerveau sous forme de pensée. Tout est prana ; il fait se mouvoir le soleil, la lune et les étoiles. Dans prana,nous avons un principe holistique de vie qui unit le corps et le mental, la matière et la vie, sous une direction commune homéostatique. Oui, prana est le système super-homéostatique de l’univers qui gouverne l’existence individuelle aussi bien que l’existence cosmique ».
Chez l’individu, une partie de prana reste à la base de la colonne vertébrale sous une forme dormante appelée Kundalini. La partie restante circule le long de deux canaux principaux, les nadis, appelés ida et pingala. À partir de ces canaux, prana s’infiltre, en quelque sorte, dans l’organisme tout entier, allant librement dans tout le corps et tout le mental, donnant l’énergie et la vie à chaque cellule, à chaque pensée. Les yogis indiens ont découvert que, si l’on maîtrise ida et pingala, le flot de prana dans le corps et dans le mental peut être maîtrisé. Ida et pingala sont les régulateurs homéostatiques de toute la personnalité. Prana est connu chez les chinois sous le nom de Chi et chez les Japonais sous celui de Ki.
Les maîtres de l’ancienne Chine ont dessiné la carte des méridiens, des lignes, le long desquels Chi se déplace dans le corps. D’ après eux, les maladies sont dues au déséquilibre dans le courant de Chi. Ils ont découvert qu’en implantant des aiguilles à certains points de contrôle sur les méridiens, ce courant pouvait être régularisé et les maladies soignées. C’est la base de la pratique de l’acupuncture.
Dans l’Inde ancienne, les médecins ne considéraient pas le corps et le mental comme des entités séparées. Leur science est appelée Ayurveda. Elle définit la maladie comme un ensemble de souffrances de toutes sortes, physiques et mentales. La cause fondamentale de toute maladie estune perturbation du système de l’énergie psychophysique, composé de trois humeurs : vata, (l’air), pitta, (la bile) et kapha, (le flegme). Les autorités médicales mettaient l’accent sur le rôle du mental dans les causes du déséquilibre humoral. Elles avaient une vue holistique de l’homme. Leur conception de la santé a pour nom satmya, ce qui signifie littéralement « être en harmonie avec l’Âme universelle ». La maladies’appelle vikara, c’est-à-dire déviation de l’état naturel ou asatmya, « ne plus être en harmonie avec l’Âme universelle ».

C’est là le point fondamental du Yoga. Sa finalité est l’établissement de swarajya, la suprématie de l’Âme universelle. Pour l’obtenir, le corps et le mental doivent devenir des instruments parfaits de l’Atman. Si le corps et le mental ne sont pas en harmonie, la vie devient difficile et malheureuse.

 

images (14).jpg
Cette compréhension a mené au développement d’un système de yoga appelé Hatha yoga. Ce système considère la maladie comme une perturbation dans l’équilibre homéostatique de prana, provoquée par un fonctionnement irrégulier des canaux ida et pingala. Il essaie de rétablir cet équilibre par des postures, le contrôle de la respiration, etc. Il est bon de se souvenir que dans tous les yogas, l’harmonie des fonctions du corps et du mental, appelée aussi intégration de la personnalité tout entière, est considérée comme une première étape.
Dans la Bhagavad Gita, le yoga est défini comme un équilibre qui peut être atteint par la purification du mental, la dévotion à Dieu, l’auto-analyse ou le contrôle des canaux ida et de pingala, cela en fonction du type de yoga que l’on suit. Nous arrivons maintenant au prana cosmique. Comme chez l’individu, il existe dans le cosmos une harmonie naturelle, un équilibre. Les fleuves transportent leur eau jusqu'à l’océan et la pluie la ramène sur la terre. De même, il y a des mouvements périodiques de la terre et des planètes, des courants marins et atmosphérique, des biorythmes et un équilibre de vie dans les plantes, les animaux, les mondes, etc.  L’ Upanishad Katha dit que cet ordre cosmique, cet équilibre, est le travail de prana sous le contrôle de l’Esprit Suprême.
C’est la régulation cosmique de Virat tout entier (l’univers manifesté) que Sri Krishna appelle le yoga divin.

Le mot « yoga » a plusieurs sens. Il peut signifier :
1. Grand appareil (ou armure)
2. Moyens
3. Méditation.
4. Se rassembler (union).


De tous ces sens, c’est celui d’union qui est utilisé le plus largement dans les Écritures Védantiques . Nous avons dit que Krishna l’utilisait chez l’individu et dans le cosmos. Mais il est communément employé pour signifier l’union de l’individu avec le cosmos.
Ainsi, nous savons que l’équilibre chez les êtres vivants est un état de renouveau personnel constant. L’air, l’eau, la nourriture et bien d’autres choses sont nécessaires au renouveau du corps. Ils sont fournis par le vaste processus du renouveau de l’Âme universelle qui a lieu dans l’univers physique. Et pour les utiliser correctement, le corps doit être en harmonie avec le monde extérieur. De même, les idées et l’énergie psychique nécessaires au renouveau du mental sont présentes dans l’univers mental. Mais le premier doit être en harmonie avec le second. De mauvaises habitudes de vie, la haine, la jalousie, la peur, le doute et de mauvaises façons de penser bloquent les canaux de contact entre l’individu et le cosmos aux niveaux physique et mental. Cela est l’unique cause de toutes les maladies mentales et toutes les souffrances.
De la même façon, au travers d’Atman, l’esprit individuel est une partie de Brahman, l’Esprit Infini. C’est l’égoïsme et l’ignorance qui créent la séparation entre les deux. Il en résulte que l’homme est incapable de réaliser la béatitude suprême et de s’accomplir complètement. Le yoga est un essai de suppression des obstacles aux trois plans - physique, mental et spirituel. C’est une discipline intégrale dont la finalité est le développement de l’homme dans son entier. L’homme ne peut pas se développer isolément et le rôle du yoga est de l’intégrer au cosmos dans les trois plans. En fait, la vie de l’homme est vraiment un yoga. Elle est une partie de l’éternel yoga cosmique du Divin qui existe par lui-même.Mais, à cause de l’ignorance, nous continuons à fausser ce yoga naturel en transformant la vie en recherche du plaisir (bhoga).  Bhoga est une injure et un détournement de la nature, c’est vivre en dysharmonie avec une vie plus élevée, en faisant preuve d’une indulgence et d’un égoïsme excessifs. C’est la cause principale de toutes les souffrances de l’homme. Ce que nous appelons yoga n’est qu’un essai conscient pour retrouver l’harmonie naturelle, pour restaurer l’équilibre énergétique en ouvrant le corps, le mental et l’âme aux rythmes du yoga cosmique du Divin.
Cette ouverture peut se faire par le sacrifice de soi, (comme dans le karma yoga), par la maîtrise de soi, (comme dans le Raja yoga), et par l’analyse de soi (comme dans le Jnana yoga).
Notre rôle dans le yoga est uniquement de le pratiquer consciemment. La conscience du soi est tout ce que nous avons à maintenir. Le yoga n’est du yoga que dans la mesure où il est pratiqué consciemment, avec toute notre volonté. Tout ce que nous faisons inconsciemment, que ce soit le travail ou même le japa, n’est pas du yoga. Par exemple, manger, c’est satisfaire un besoin naturel. Mais, si nous mangeons avec la pleine conscience que la nourriture est une forme de prana et sera reconvertie en prana dans notre corps, cette action devient du yoga. Ainsi, chaque activité peut être transformée en yoga en l’accomplissant consciemment et en étant conscient de la relation entre l’individu et le cosmos. C’est cela qui encourage et rend l’homme capable de maîtriser ses désirs et de créer en lui-même la possibilité de réaliser le Divin, même en vivant le plaisir de la vie matérielle.
Donc, en intensifiant notre conscience, nous pouvons intensifier la pratique du yoga. Comment faire ? Il y a deux moyens. L’un est de posséder une aspiration intense ou un désir ardent de se réaliser personnellement. L’autre consiste à étendre la conscience à chaque partie de notre vie.C’est-à-dire, à prendre de plus en plus conscience que nous mangeons, que nous parlons, que nous travaillons, que nous accomplissons tout autre activité normale de la vie de tous les jours.
C’est vrai, il est difficile pour un débutant d’accomplir toutes ces activités, ou même ses pratiques spirituelles, consciemment, avec une pleine conscience du soi. Il peut, au mieux, maintenir, au moins par intermittence, cette sorte de vigilance. Car il est, la plupart du temps, emporté par le courant inconscient de ses pensées. Pratiquer avec une pleine conscience de soi ne devient possible que lorsque l’intellect s’éveille et que la lumière de l’Atman commence à illuminer le mental. Alors le yoga devient pleinement conscient, pleinement dirigé par l’Âme universelle. Sri Krishna l’appelle le buddhi yoga - une nature différente, c’est-à-dire qui est différente du yoga naturel ou de la vie ordinaire. Cela signifie que le yoga est guidé et contrôle par la buddhi, l’intellect, le centre spirituel véritable dans l’homme. Sri Krishna voulait dire que c’est l’étape la plus élevée de chaque yoga. N’importe quel yoga, karma, raja, bhakti ou jnana, accompli avec un intellect éveillé devient du buddhi yoga.

 

images (9).jpg
Maintenant il est devenu clair que le yoga peut être de deux sortes : inférieur et supérieur.
Le yoga inférieur est celui qui est pratiqué avec un intellect non éveillé. C’est un essai pour délivrer la conscience des bas instincts et des automatismes mentaux. Le premier pas est la purification du corps et du mental. Un corps soumis à toutes sortes d’habitudes irrégulières estimpur et déséquilibré. De même est un mental habité de pensées impures.
L’un et l’autre doivent être purifiés par des habitudes d’austérité, par la chasteté, le travail désintéressé et l’observation de vertus comme la sincérité et la non-violence. L’étape suivante consistera à harmoniser l’action d’ida et de pingala sous des formes simples de concentration comme la prière, l’adoration, la répétition d’un nom divin, la respiration contrôlée, etc.
Chaque yoga possède son étape inférieure. Le raja yoga a ses yamas (ses vertus), son niyama (sa conduite), ses asanas (ses postures), son pranayama (son rythme de respiration), son pratyahara (le détachement) et dharana (la concentration). Dans la bhakti yoga, elle consiste à servir les fidèles de Dieu, à prier, adorer, etc. Dans le jnana yoga, c’est le travail désintéressé, l’étude des écritures, la discrimination, etc.
De la même manière, chaque yoga possède son étape supérieure lorsqu’ il devient buddhi yoga.
Au stade du yoga inférieur, l’aspirant est presque entièrement dans le royaume de prana. Il est comme quelqu’ un qui est tombé dans une rivière et qui lutte pour se sauver de la noyade. Lorsque le yoga est pratiqué avec une aspiration intense, il conduit à l’éveil de l’intellect, l’aube d’une conscience supérieure. Comme une personne qui se tient debout sur les berges d’une rivière, l’aspirant est maintenant capable d’assister à l’ écoulement de la rivière de prana dans un silence profond. Au stade inférieur, il n’était conscient que de la vie universelle, du prana cosmique,du cycle d’évolution de la vie végétale et animale.
Mais maintenant, au stade supérieur, son intellect s’ouvre à la conscience universelle et il entre sur la voie d’une nouvelle évolution, l’évolution spirituelle. Le renouveau personnel, atteint au travers du yoga supérieur, est le renouveau de prana : le renouveau de l’âme atteint par le yoga supérieur est le renouveau de la conscience. Dans la vie spirituelle, les deux types de renouveau sont importants. Si l’un d’eux est déficient, le progrès spirituel sera ralenti.
La voie du yoga est pleine de hauts et de bas. Dans la vie de tout aspirant spirituel, il existe des périodes de stagnation lorsque la ferveur de sa dévotion diminue. Il s’aperçoit que tout progrès est bloqué. Il trouve peu de joie dans la prière ou la méditation. Il est assailli par le doute. Il se sent désespéré et déraciné. La raison de cette stagnation spirituelle peut être décrite de plusieurs façons.
Pour le yoga, la cause principale, c’est que le centre spirituel est devenu inactif. Et comme il a été dit plus haut, c’est lui qui règle le processus du renouveau en nous.
D’après le Védanta, la personnalité est constituée de cinq enveloppes ou koshas. Chaque enveloppe possède son propre centre de contrôle, connu sous le nom de bindu. Dans la vie du monde, seules, les trois premières enveloppes fonctionnent complètement.
Le centre de contrôle du corps physique se situe dans le cerveau. Celui de prana, l’enveloppe vitale, se tient à la base de la colonne vertébrale. Celui de vijnayamaya kosa, l’enveloppe de l’intellect, est dans le buddhi et généralement senti dans la région du cœur. C’est lui, le centre spirituel. La véritable vie spirituelle ne commence que lorsque ce centre devient actif.
Les centres de contrôle inférieurs sont sous l’autorité des centres de contrôle supérieurs. Lorsque le centre spirituel devient actif, il commence à exercer un contrôle sur les centres inférieurs. Si ce contrôle de surveillance est perdu ou bien si le centre spirituel lui-même devient inactif, le renouveau de l’âme devient défectueux.
C’est la principale cause de stagnation dans la vie spirituelle. Une des principales tâches de la vie spirituelle est de garder ce centre spirituel toujours ouvert et actif. Et pour cela, une aspiration intense est nécessaire.


Une autre cause de stagnation spirituelle est le déséquilibre provoqué dans le corps et dans le mental, par de mauvaises façons de vivre et dépenser. Par l’introspection, il est généralement possible de détecter les facteurs dérangeants. Mais, souvent, quelques fortes émotions ou quelques forts désirs sont refoulés et agissent dans les sombres profondeurs de l’inconscient, là où le mental conscient est incapable de traiter avec eux.
La troisième cause de stagnation spirituelle est celle-ci : comme le feu s’éteint lorsque l’on jette du bois humide sur lui, ainsi également,l’aspiration spirituelle meurt lorsque le mental est envahi par des pensées et des idées négatives. L’homme moderne est sans cesse sollicité par toutes sortes d’idées sans intérêt, d’informations émanant de gens, des journaux, de la télévision, de la radio et des livres. Un mental stimulé à outrance par l’excitation et les distractions perd sa vigueur et sa créativité. Il devient lourd et immobile. Le centre spirituel est alors incapable de l’activer.
Une quatrième cause est un sens constant de culpabilité qui assombrit l’âme et obstrue le centre spirituel. Se condamner comme si l’on était un pécheur sans valeur, inhibe l’aspiration spirituelle. C’est réellement une forme d’échappatoire, une tentative pour éviter la responsabilité de maintenir constant le renouveau personnel du corps, du mental et de l’esprit.
Enfin, il y a une cinquième cause. Quelques aspirants spirituels trop zélés essaient d’intensifier leur prière et leur méditation au-delà de leurs capacités. Ils négligent la nourriture, le sommeil, l’exercice et les autres besoins fondamentaux du corps. Il en résulte un épuisement des énergies mentales et l’aspirant se retrouve sans aucune initiative spirituelle. 

Toutes ces causes de stagnation spirituelle ne sont que les symptômes d’une rupture dans le processus du renouveau de soi. Cela peut être corrigé par une pratique assidue du yoga inférieur dont nous avons parlé plus haut. La compagnie de saints hommes et l’aide d’un instructeur expérimenté sont d’un grand secours pour traverser de telles périodes difficiles.

Tout dans l’univers est changeant. Tout, excepté l’Atman, l’Âme universelle véritable. Notre « moi », ego ou être inférieur, n’est qu’une réflexion de l’Âme universelle dans le mental. Et comme le mental lui-même est changeant et se développe, l’ego n’est pas une entité permanente. Les ego de l’enfance, de l’adolescence, de l’âge adulte et de la vieillesse sont différents. À mesure que nous grandissons, notre ego évolue. Notre passé est jonché des ego que nous avons autrefois appréciés et chéris, pour lesquels nous avons lutté et souffert. La religion nous enseigne comment dissocier l’ego impur et immature et construire un nouveau et rayonnant ego divin, un ego mature, l’Âme universelle.
Pour le Védanta, la suppression des fautes se fait par une simple union de la conscience individuelle à la conscience universelle. Il y a plusieurs façons de l’accomplir. L’une est par le culte samdhya. À l’heure sacrée du crépuscule, le fidèle s’assied seul, face au soleil, symbole de Virat, la vie universelle. Il offre son âme impure, par un rituel simple, au courant de la conscience universelle qui le purifie et l’illumine. Buvant quelques gorgées d’eau, il murmure : « Puisse le soleil (le virat), mon pouvoir de volonté (Manyu) et les Divinités qui président, me protéger de commettre volontairement des erreurs. Puisse la nuit effacer toute faute que j’aurais commise, la nuit précédente par la pensée, la parole, les mains, les pieds, l’estomac et tout le reste. Je m’offre, avec les impressions que mes actions ont laissé en moi, comme un sacrifice dans la lumière de la conscience universelle représentée par le soleil, source d’immortalité ».
Ce rituel peut sembler être pure imagination ou autosuggestion. Mais lorsqu’ il est pratiqué avec une foi profonde par un aspirant sincère, il purifie petit à petit son âme. Même un homme qui vit complètement dans le monde s’apercevra que cela le rend capable de considérer les problèmes de la journée avec un mental frais et une confiance augmentée.
La divinisation du soi par le service aux personnes nécessiteuses et souffrantes devient du karma yoga. Les canaux reliant le soi individuel au cosmos sont obstrués par l’envie, la haine et autres sentiments négatifs chez la plupart des gens. Le karma yoga ouvre un passage dans ces canaux et restaure le contact avec le cosmos. Un pratiquant véritable du karma yoga sent la vie cosmique circuler librement en lui et au travers de lui. Il fait l’expérience émouvante du renouveau de soi continu.
Chaque yoga est un moyen de réaliser le renouveau de soi. Le yogi considère sa propre énergie vitale comme un feu sacrificiel et lui offre toutes ses actions comme sacrifice. Dans la forme tantrique de culte connue sous le nom de puja, le fidèle consume son être inférieur dans le feu de la kundalini par un processus appelé bhuta-shuddhi et il crée une nouvelle âme divine. Le culte mental (manasa puja) s’il est fait avec foi et concentration est aussi efficace qu’un culte externe pour purifier et élever le soi.

Cependant, la meilleure forme d’élévation du soi est la méditation. Si elle est pratiquée correctement, elle barattera l’inconscient tout entier et ouvrira son contenu dans le conscient. Et, en temps voulu, elle brisera et ouvrira la porte de la conscience et plus tard, unira la conscience individuelle à la conscience universelle supérieure. Ainsi elle provoque une élévation complète de la personnalité tout entière.

Lorsque nous nous installons pour méditer, nous devons penser que l’esprit individuel plonge dans le courant lumineux de Sat - Chit - Ananda, Existence - Conscience - Béatitude. Si cette conscience est maintenue tout au long de la journée, nous expérimenterons la joie et la découverte de l’élévation constante de notre âme vers le cœur de la conscience.

Chaque jour, le soleil se lève sur un monde nouveau, car le monde s’élève par lui-même constamment. Mais, seul, l’homme continue à vagabonder dans les chambres obscures de son passé, s’accrochant aux ombres de son soi précédent.

Cela l’empêche de participer au processus incessant d’élévation qui se continue dans la vie universelle. Sans une constante élévation, notre vie devient stagnante, monotone, sans signification.

Par le feu de la prière et de l’adoration, le feu du sacrifice et du service, celui du yoga et de la méditation, permettons à une âme nouvelle de se lever chaque jour, de s’ouvrir aux rythmes de la conscience cosmique.

 

Swami VEETAMOHANANDA 

 

teaserbox_6778978.jpg

 

Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter un entretien dans lequel Swami déclare:

  "... La dimension spirituelle donne la dignité à la posture de Yoga..."

  https://www.youtube.com/watch?v=8yKgFi0k57A

 

A bientôt ! 

                  Corinne

 

 


15/04/2020
1 Poster un commentaire

De Tromso à Senja, road trip hivernal en Norvège...

 

001-P1260700.JPG

002-P1270176.JPG

Jour 1 : Départ de Nice à 6h30 avec KLM pour Tromso via Amsterdam et Bergen. Le dernier vol Bergen – Tromso sera assuré par la compagnie Wideroe en partage de code avec Air France – KLM.  Vols réservés sur le site Air France avec les avantages liés au statut Flying Blue Gold. Une longue journée de voyage avec des transits de 3 et 4 heures à Amsterdam et Bergen, pour une arrivée à Tromso à 19h55. Mais un voyage rendu agréable par la possibilité d’accès aux lounges du groupe Sky Team, là encore grâce aux avantages du statut Flying Blue Gold.

IMG_20240303_123241_HDR.jpg

Signalons qu’à Bergen, il ne faut pas oublier de récupérer les bagages, passer la douane et les redéposer chez Wideroe le partenaire d’Air France KLM qui assurera le dernier vol. N’oubliez pas, sous peine de vous retrouver sans bagage à Tromso. Nous l’avons vu, beaucoup sont restés en rade.

IMG_20240224_164044_HDR.jpg

Il est donc plus de 20h30 passées lorsque nos sacs en mains nous nous présentons au comptoir Hertz situé, avec les autres comptoirs des différentes sociétés de locations de voitures, à l’extérieur de l’aérogare, ce dernier étant en travaux. Il nous faudra plus d’une heure trente pour pouvoir enfin récupérer le SUV Vitara que nous avions réservé sur le site Hertz-Air France, 287 euros pour 10 jours (déductions faites du statut Reward Gold Hertz et des avantages Air France et American Express).

IMG_20240225_104325_HDR.jpg

C’est donc assez fatigués que nous nous pointons à l’accueil du Moxy Hôtel, choisi pour sa proximité avec l’aéroport, à près de 22h00. Trop tard pour commander un dîner au restaurant, nous filerons au supermarché du coin (sur le parking de l’hôtel) faire quelques courses pour un piquenique improvisé en chambre.

IMG_20240225_101006_HDR.jpg

007-P1260199.JPG

008-P1260202.JPG

Jour 2 : Petit déjeuner au Moxy et son incroyable vue sur Tromso et le fjord, sur l’aéroport aussi... Vraiment magnifique. Puis quelques courses au supermarché de la veille afin de ne manquer de rien à Senja car, nous sommes prévenus, tout est fermé le dimanche sur l’île. Journée road trip, nous allons rejoindre Stonglandseidet, où nous avons loué un BNB pour 5 nuits. Une balade, sous le soleil, de 221 kilomètres sur les routes E8, E6 et 860 qui nous conduira jusqu’à destination.

IMG_20240223_084724.jpg

P1260211.JPG

P1260217.JPG

IMG_20240225_120112_HDR.jpg

025-IMG_20240225_153409_HDR.JPG

Magnifique route que nous parcourons en quatre heures, arrêts photos compris. Et il y en aura beaucoup tant les paysages traversés sont extraordinaires. 16h00, nous nous installons dans notre superbe BnB de location, Destination Senja, réservé sur Booking.com, 531 euros les cinq nuits.

020-IMG_20240225_122846_HDR.JPG

019-IMG_20240225_122609_HDR.JPG

013-P1260258.JPG

026-IMG_20240225_155928_HDR.JPG

Jour 3 : Départ à 8h30 pour Otteman à 30 minutes de route de Stonglandseidet où nous avons rendez-vous au Senja Husky Aventures pour une balade en traineau à chien, en l’occurrence des Husky de Sibérie. Sortie réservée en ligne sur le site Senja Husky Aventures, cliquer : ICI. 150 euros/pax. Cela peut sembler cher, mais ça vaut vraiment le coup. Accueil et encadrement par un couple de jeunes Français, vraiment une super expérience sous la neige qui tombait dru. Arrivés à 9h00, nous repartirons à 13h00. Nous étions six clients, répartis en trois traineaux. Chacun conduit une moitié du parcours. Que du bonheur, c’est quand même un peu physique, faut le savoir.

028-IMG_20240226_090713_HDR.JPG

029-IMG_20240226_095043_HDR.JPG

032-IMG_20240226_102725_HDR.JPG

033-P1260312.JPG

031-IMG_20240226_101740_HDR.JPG030-IMG_20240226_095636_HDR.JPGPetit arrêt au super marché Joker à côté de notre BnB, la neige ça creuse…  Repas au BnB et nous reprenons notre exploration de la région.

027-IMG_20240228_075639_HDR.JPG

IMG_20240228_130639_HDR.jpg

Skrollsvika et Valvag, deux destinations à moins de vingt minutes de route de notre logement. Enfin, ça c’est sur Google Map. En vérité, avec les pauses photos, nous rentrerons à la nuit tombée… Une belle balade qui nous permettra de voir des rennes en liberté, au bord de mer, vraiment génial. Soirée au BnB, la neige s’est remise à tomber…

036-P1260390.JPG

035-P1260388.JPG

037-P1260407.JPG038-P1260433.JPG039-P1260439.JPG

040-P1260471.JPG

Jour 4 : Départ à 9h00 pour Torsken par la route 86. Une très belle route qui traverse de magnifiques paysages enneigés.

041-P1260618.JPG043-P1260539.JPG

042-P1260529.JPG

Il nous faudra deux heures, arrêts photos compris, pour rejoindre Torsken via Hamn et Gryllefjord, petite ville de pêcheurs où nous ferons une pause le temps d’un café. Un road trip pour amateurs de routes et paysages enneigés.

045-P1260572.JPG

046-P1260578.JPG

050-IMG_20240227_134435_HDR.JPG

049-IMG_20240227_132629_HDR.JPG

047-P1260595.JPG

052-IMG_20240227_140641_HDR.JPGAu retour, nous ferons un stop quelques kilomètres avant Hamn pour faire une randonnée raquettes en bord de mer, tout simplement génial.

054-IMG_20240227_152510_HDR.JPG

053-IMG_20240227_150018_HDR.JPG

055-IMG_20240227_150304.JPG

IMG_20240227_155620_HDR.jpg
Nous finirons la soirée au restaurant de spécialités locales, le Senjastua qui se trouve à Sisland juste avant le pont qui rejoint Finnsness. Bon, et assez cher, mais tout est cher en Norvège. Le temps de dîner et nous reprenons la route pour Stonglandseidet à 47 kilomètres de là. Faut vraiment avoir envie d’aller au resto à Senja…

057-IMG_20240227_180721_HDR.JPG

IMG_20240227_180726_HDR.jpg

Jour 5 :  Départ pour Valvag pour une découverte de la région sous un magnifique soleil. Une belle balade qui nous en mettra encore une fois plein les yeux...

058-P1260635.JPG

060-P1260647.JPG

065-P1260693.JPG

061-P1260650.JPG063-P1260666.JPG

059-P1260638.JPG

Retour au BnB à 13h00 pour déjeuner car nous avons rendez-vous à Otteman, à 16h00, pour une nouvelle sortie en traîneau, en nocturne cette fois, avec Senja Husky Adventure. Sortie réservée en ligne sur le site Senja Husky Adventure, 150 euros/pax. Un régal, comme la première fois, on recommande…

067-IMG_20240228_153240_HDR.JPG

068-IMG_20240228_155436_HDR.JPG070-IMG_20240228_160621_HDR.JPG071-IMG_20240228_171307_HDR.JPG

072-IMG_20240228_171034_HDR.JPGJour 6 : Journée road-trip sur la route 862, donnée pour être l’une des plus belles de Norvège.

075-P1260771.JPG074-P1260770.JPG073-P1260752.JPG
Un trip qui nous conduira tout d’abord à Husoy, capitale du saumon de Norvège. Une petite ville bâtie sur un éperon rocheux sur lequel s’entassent des dizaines de maisons colorés. Balayé par le vent, l’endroit est… glacial. Nous en ferons le tour, en voiture puis nous ferons une balade à pied à la pointe de l’île où se trouve le phare. Un endroit où les femmes des marins pêcheurs viennent guetter le retour des bateaux.

076-P1260789.JPG077-P1260791.JPG

079-P1260812.JPG

080-P1260830.JPGDépart ensuite pour Mefjordvaer où nous espérons pouvoir déjeuner. Un espoir qui a failli être douché par la présence d’un semi-remorque dont le chauffeur a omis de l’équiper de chaines, pourtant obligatoires pour les camions. Résultat : route coupée dans les deux sens en attendant le dépannage… Nous n’attendrons pas longtemps, 20 minutes plus tard nous sommes de nouveau en road trip.

081-P1260877.JPG

082-P1260883.JPG

083-P1260911.JPG

088-P1260929.JPG

Nous arriverons à 15h00 au Mefjord Brygge Hotel, juste pour l’ouverture du restaurant dont les horaires sont 15h00-21h00. Excellent déjeuner mais, là encore, ce n’est pas donné…

094-IMG_20240229_162644_HDR.JPG

084-P1260916.JPG

085-P1260921.JPG

    090-IMG_20240229_152453_HDR.JPG091-IMG_20240229_152459_HDR.JPG

092-IMG_20240229_153935_HDR.JPG

17h00, la nuit tombe et nous prenons la route retour. Nous arriverons vers 20h00 pour un repos bien mérité…

087-P1260928.JPG

P1260930.JPG

P1260931.JPG

P1260936.JPG

P1260939.JPG

 Jour 7 : nous quittons le BnB Destination Senja pour rejoindre Tromso où nous allons passer deux nuits au Strand Appartements, un BnB réservé sur Booking.com. Mais avant, nous ferons un stop au parc national d’Anderlen où nous partons pour une randonnée raquettes sur les sentiers enneigés du parc.  Neige, soleil bas, nous ne croiserons personne lors de cette sortie Into the Wild…

095-IMG_20240301_110558_HDR.JPG

096-IMG_20240301_111701_HDR.JPG

097-IMG_20240301_111757_HDR.JPG098-IMG_20240301_112341_HDR.JPG

102-IMG_20240301_113741_HDR~2.JPG

103-IMG_20240301_114113_HDR.JPG100-IMG_20240301_112707_HDR.JPG

Midi, nous reprenons la route pour Tromso par la 858, une route différente de celle de l’aller mais très photogénique et spectaculaire.

104-IMG_20240301_135344_HDR.JPG

105-IMG_20240301_144358_HDR.JPG

IMG_20240301_135801_HDR.jpg

IMG_20240301_151435_HDR~2.jpg

IMG_20240301_152320_HDR~2.jpg

Il est 17h00 lorsque nous arrivons au Strand Appartements.

110-IMG_20240302_094435_HDR.JPG

111-IMG_20240302_102443_HDR.JPG

IMG_20240302_102518_HDR.jpg

Juste le temps de nous refaire une santé et nous partons pour Tromso ville où nous allons prendre un pot  au Olhallen Mack, une bièrrerie qui propose plus de 50 sortes de bières différentes. Nous irons ensuite dîner au Hard Rock Café Tromso où nous nous régalerons d’un énorme et délicieux burger…

112-IMG_20240302_122032_HDR.JPG107-IMG_20240301_193319_HDR~2.JPG

108-IMG_20240301_193546_HDR.JPG

IMG_20240301_194638.jpgJour 8 : Journée découverte de la ville avec pour commencer une visite de l’aquarium Polaria. 25 euros/pax. Intéressant mais pas vraiment extraordinaire, mais une situation qui devrait évoluer à l’avenir car des travaux d’agrandissement sont en cours.

114-P1260961.JPG

115-P1260967.JPG

116-P1260984.JPG

Nous continuerons par une visite de la ville et de la rue Storgata, très belle et agréable où Coco pourra enfin faire un peu de shopping…

117-P1260992.JPG

119-P1260998.JPG

121-P1270024.JPG

120-P1270003.JPG

122-P1270030.JPG

14h00, c’est le Polar Muséum qui est notre nouvelle cible. 8 euros/pax. Un super musée à l’ancienne vraiment passionnant sur l’histoire de la pêche et de la région. Pas très grand, sur deux étages, le musée fait également partie d’un restaurant très réputé où vous pourrez dîner, mais pensez à réserver surtout le samedi soir. Nous ne l’avons pas fait et avons dû nous rabattre sur un autre resto…

123-P1270054.JPG

124-P1270125.JPG

125-P1270140.JPG

P1270073.JPG

Après le musée nous partons laver la voiture car nous devons la rendre au petit matin et nous filons vers Fjellheisen où se trouve le téléphérique pour la montagne qui surplombe la ville. 25 euros A/R par personne, mais cela vaut vraiment le coup. C’est tout simplement extraordinaire. La vue sur la ville et le fjord est magnifique à toute heure. Le téléphérique est ouvert de 10h00 à 23h30. Pensez aux crampons de chaussures et à bien vous couvrir…

126-P1270165.JPG

130-P1270277.JPG

134-IMG_20240302_171231_HDR.JPG

135-IMG_20240302_171532_HDR.JPG

Nous finirons la soirée par un dernier dîner, non sans nous être d’abord arrêtés à la cathédrale arctique, dans un restaurant sur les quais, pas très loin du Polar Muséum où nous nous régalerons de spécialités locales…

136-IMG_20240302_184710_HDR.JPG

Jour 9 : levés tôt car notre vol retour est à 7h15 et que nous devons d’abord rendre la voiture chez Hertz. Journée voyage avec un transit par Bergen puis Roissy avant d’arriver à Nice, heureusement que nous avons l’accès aux lounges Air France, cela aide à passer le temps…

139-IMG_20240303_070414_HDR.JPG

 

Notre avis : Nous avions fait connaissance avec la Norvège lors d'un road trip d'été qui nous avait beaucoup plu, là nous sommes partis pour des vacances à la neige, mais arrivés en escale à Bergen : pas trace de neige, je m'inquiète un peu. Pas de quoi, à notre arrivée à Tromso, la neige est au rendez-vous, et la glace dés qu'on descend de la voiture...Nous nous félicitons d'avoir pensé aux clous pour nos chaussures, ça nous a évité quelques gadins!

L'hôtel Moxy à Tromso possède une salle panoramique, qui a elle seule vaut le détour, petit déjeuner 5*rien que pour la vue. Nous nous sommes bien baladés sur les routes de l'île de Senja, de belles routes panoramiques avec peu de circulation, de quoi nous redonner envie de conduire, surtout avec une boite auto. Le VL a fait le job: 4 roues pneus cloutés, mode neige, pente glissante... Il nous a mené partout sans aucune défaillance. VL hybride, nous avons peu consommé d'essence, ce qui n'est pas négligeable, vu le prix du carburant à la pompe.

Nous avons fait le bon choix de location, un appartement cosy, bien placé, juste à côté du seul supermarché alentours: de bons produits, nous avons été étonnés de la qualité de leurs fruits et légumes ! Cela nous a permis de cuisiner de bons repas sans nous ruiner.

L'île de Senja, pour ceux qui comme nous recherchent la tranquillité c'est la destination rêvée. Du blanc, du blanc, du blanc... C'est très reposant, propre... On a l'impression de se purifier, de se nettoyer de l'intérieur autant physiquement que mentalement... Mais pas d'inquiétude pour Eric qui ne connait pas le syndrome de la page blanche, il a été inspiré, tout ce blanc peut paraitre inquiétant selon la lumière et l'imagination !

De grands espaces, peu d'habitants, mais le peu que nous avons rencontré se sont montrés accueillants. J'ai même discuté avec une vieille dame qui attendait 10h00 l'ouverture du supermarché, et qui voyant Eric faire le plein de la voiture, m'a expliqué en norvégien que le carburant était meilleur marché à l'entrée de Senja... Incroyable mais on se comprenait parfaitement!

Les chiens de Senja Husky aventure nous ont enchanté lors des 2 sorties en traineau ! Les chiens, beaux et intelligents qui connaissent les trajectoires ont su éviter l'arbre, pas moi... accident de traineau pour ne pas avoir freiné. On s'est régalés même après avoir dégringolé dans la poudreuse et s'être fait trainés sur quelques mètres en tenant bon, sans rien lâcher, car les chiens une fois lancés ne ralentissent pas !!! Les chiens font tout le boulot, celui ou celle qui conduit le traineau n'a qu'à freiner ou pas. On a bien rigolé. Une belle expérience que nous vous recommandons !

Nous avions emporté dans nos valises des raquettes au cas où, et nous avons bien fait:

Première rando dans la neige au détour d'un fjord, au bord de l'eau, superbe et insolite !

La seconde, une jolie boucle sous le soleil, dans le parc national de Senja.

Nous avons rencontré de nombreux rennes, beaucoup plus beaux qu'en Finlande, en pleine nature ils se baladent tranquillement, parfois ils sont dans les jardins pas farouches ils se laissent approcher, un peu comme nos chats et nos chiens.

Les restaurants sont corrects: chers mais bons ! à l'image du pays. Niveau budget c'était bien de pouvoir se faire les petits déjeuners et quelques repas sans avoir à aller au resto. 

Nous n'avons absolument pas souffert du froid, Nous avions eu beaucoup plus froid à Rovaniemi chez le Père Noel et même lors du road trip d'été dans le sud de la Norvège, où nous avions passés quelques cols avec des températures négatives. 

Enfin, nous avons bien aimé Tromso, ville universitaire très cosmopolite. Ce qu'il faut faire, c'est prendre le téléphérique, quelle que soit l'heure ! Au sommet c'est magnifique, vue panoramique sur la ville et les montagnes alentours, un très beau moment.

Ce séjour en Norvège,  bien ficelé, nous donne envie de continuer à explorer les pays nordiques qui offrent le dépaysement que nous recherchons dans nos voyages.

 

À bientôt pour un nouveau carnet de route.

Vous pouvez consulter les montages photos de ce trip en cliquant: (prochainement)

 

Eric et Corinne

      IMG_20240225_151638_HDR.jpgIMG_20240302_151048_HDR.jpg

 Ci-dessous un bonus photos de ce trip en Norvège...

066-IMG_20240228_130934_HDR~2.JPG

IMG_20240225_101122_HDR.jpg

IMG_20240225_154912_HDR.jpg

IMG_20240227_134415_HDR.jpg

IMG_20240228_110531_HDR.jpg

IMG_20240229_121235_HDR.jpg

IMG_20240229_125325_HDR.jpg

IMG_20240301_142925_HDR~2.jpg

IMG_20240302_135919_HDR.jpg

IMG_20240302_141235_HDR.jpg

P1270070.JPG

P1270084.JPG

IMG_20240303_072316_HDR.jpg

P1260213.JPG

P1260253.JPG

P1260300.JPG

P1260568.JPG

P1260688.JPG

P1260703.JPG

P1260910.JPG

P1260451.JPG

 


19/03/2024
0 Poster un commentaire

YOGA & Mudras

Les Mudras, la position ou le geste mystique des mains. "Points de pouvoir des doigts", "Positions de pouvoir des doigts", ou encore "Positions de yoga des mains" pour retrouver l'équilibre et le bien-être, à la fois physique et mental.

 
IMG_20230425_175709_MP.jpg

            IMG_20230425_175717_MP.jpg             IMG_20230425_175729_MP.jpg


Selon Shri Mahesh," les mudras (signes) étaient autrefois utilisés comme éléments de langage parles pèlerins indiens qui mettaient des mois, voire des années, pour se rendre à pied dans les lieux sacrés: la distance parcourue les plaçait nécessairement au contact d'une grande diversité de langues qu'ils ne parlaient pas toujours. 

A chacune de leurs étapes, les gestes, véhicules des mots, leur servaient de moyen de communication avec les sages qui les accueillaient dans leurs ermitages. 

Ce langage gestuel symbolique se retrouve dans les attitudes des yogis qui l'ont utilisé comme support de méditation.

Un des sens de mudra est "serrure": les mudras sont des attitudes corporelles qui ferment les orifices du corps et favorisent une concentration extrême sur un point fixe, donnant ainsi la clef qui permettra l'ouverture vers un état de stabilité intérieure. 

Les mudras utilisés en Yoga sont différents de ceux de la danse ( position des doigts et des mains). Leur but est autre."

 

 

Les mudras sont des gestes exécutés avec les doigts et les mains que l'on retrouve dans les danses sacrées indiennes et dans le Hatha-Yoga. Dans la tradition du Yoga , chaque doigt correspond à un élément: terre, eau, feu, air et éther. Placer les doigts en contact d'une manière spécifique, c'est un peu comme enclencher un interrupteur pour activer une certaine énergie, une vibration particulière. Ces gestes sont des outils puissants qui influencent notre respiration, nos états émotionnels et nos pensées. Pratiqués de manière régulière, avec concentration, en lien avec un état mental spécifique, ils libèrent une force capable de nous aider à traverser nos difficultés, à réaliser nos projets, à évoluer vers plus de conscience. 



Le mot "mudra" vient du sanskrit et signifie "sceau".

Les Védas, textes sacrés hindous datant de 3000 ans avant J-C, les mentionnent pour évoquer des pratiques méditatives de yoga.  Certains chercheurs les qualifient de gestes sacrés, mystiques ou encore magiques. Ce sont des outils très puissants qui peuvent modifier le rythme respiratoire  et induire des états émotionnels et mentaux précis. Une mudra pratiquée avec conscience peut avoir des pouvoirs de guérison. Concrètement les mudras sont des positions des doigts et des mains, des gestuelles en forme de figures (jonctions, croisements), chacune correspondant à un état de bien-être spécifique.

 

 

Dans la tradition Ayurvédique, chaque doigt correspond à un chakra. 

Le pouce est relié au chakra de la gorge. (vishuddha chakra)

L'index au chakra du coeur (anahata chakra)

Le majeur au plexus solaire (manipura chakra) 

L'annulaire au chakra sacré (svadhistana chakra)

L'auriculaire au chakra de la base (muladhara chakra)

Plus on est calme, patient, observateur de ses propres expérimentations, plus les mudras influent sur notre vie.

 

Dans la tradition Tantrique, on appelle mudra ou "sceaux" des procédés où la rétention de souffle, accompagnée généralement des bandhas (ligatures), se combine avec certains gestes ou postures qui "scellent" l'énergie à l'intérieur du corps ou la transfèrent vers un endroit choisi. Ils constituent la partie la plus ésotérique de ce yoga et ne peuvent être apprises que d'un maître, sous peine de se révéler dangereuses ou inefficaces. Les mudras sont censés conférer l'état de siddha (l'éveil), avec tous les pouvoirs supranormaux qui en découlent, à celui qui les accomplit impeccablement. Leur nombre n'est pas constant.

On trouve d'autres correspondances comme celles-ci:

- Le pouce est relié à l'élément Feu (Agni). Il représente le Soi universel et est associé à Manipura chakra situé dans la région du plexus solaire.

- L'index est relié à l'élément Air (Vayu). Il représente le Soi individuel et est associé à Anahata chakra situé dans la région du coeur.

- Le majeur est relié à l'élément  Ether (Akasha). Il représente l'Ego et est associé à Vishudha chakra situé dans la région de la gorge.

- L'annulaire est relié à l'élément Terre ( Prithvi). Il représente l'Illusion du mental et est associé à Manipura Chakra, situé dans la région anus/périnée.

- L'auriculaire est relié à l'élément Eau (Jala). Il représente l'interaction, le relationnel dans le monde et est associé à Svadhisthana chakra situé dans la région des organes génitaux.

 

 

Pratyahara est le cinquième membre du Yoga de Patanjali et le premier pas sur le sentier de la méditation.

Selon Shri Mahesh, "Il s'agit de la rétractation en soi des activités sensorielles. 

Les quatre premiers stades de la codification de Patanjali, yama, niyama, asana et pranayama, sont connus sous le nom de Bahiranga ou phase externe; à partir de pratyahara, on parlera de Antaranga ou phase interne.

En effet, à cette étape, l'esprit intériorise les impulsions et les tendances tournées originellement vers l'extérieur, comme une tortue qui rentre ses pattes pour les rendre inopérantes. 

Pratyahara est la rétractation des pouvoirs de sensation et d'action , l'aptitude à "déconnecter" le mental des informations reçues du monde extérieur par l'intermédiaire des organes des sens."

 

Le détachement des sens, leur retrait vers l'intérieur et leur expansion vers un monde submergé. Les stimuli sensoriels externes n'ont plus de valeur et nous visons à percevoir le flux du monde interne et l'énergie qui le traverse. 

La concentration passe par les mudras. Il est intéressant d'associer postures, mudras et chakras pour orienter son énergie dans une seule direction avec beaucoup de présence.

 

 

 

IMG_20230425_175757_MP.jpg

 

Séance de Yoga postural qui met l'accent sur l'apport significatif des mudras dans la pratique:  

Dans chaque posture prendre le temps de 7 respirations conscientes.

 

1- Posture assise en tailleur/diamant : OM mudra "Ne faire qu'Un" Pouce et index formant le cercle de l'infini.  En relation avaec le 7 ème chakra , le lotus aux mille pétales, Sahasrara chakra

Accompagné du chant du mantra OM qui nous relie à l'Univers.

*Sentiment d'Unité.

 

2- Posture assise en diamant/tailleur: Prana mudra "Geste de la victoire de l'énergie" En relâchant  les bras, poser e dos des mains sur les genoux. Pouce, annulaire et petit doigt en contact. Index et majeurs tendus. Nuque étirée, menton rentré, respiration Ujjayi, en relation avec le 5ème chakra vishuddha chakra. Se mudra permet de combattre la fatigue, l'épuisement. Cette mudra augmente la capacité respiratoire et stimule le système immunitaire et endocrinien. Outre son pouvoir réénergisant , elle nous pousse à aller de l'avant, à passer à l'action, à avoir le courage d'entreprendre.

(Peut se pratiquer en marchant).

Possibilité de séparer l'index du majeur pour former le V de la victoire;

 * Ressentir l'Energie vitale qui circule en nous et tout autour de nous.

 

3- Posture assise en tailleur : Hakini mudra "geste de l'intégration" Réunir le bout des doigts, en arrondissant les mains comme si vous formiez une cage à oiseau, les pouces vers le bas. Placez vos mains devant le ventre au niveau du nombril, le centre du corps, manipura chakra. La position des mains stimule les 5 éléments et les place en équilibre les uns par rapport aux autres et se déplace jusqu'au 3ème oeil du dieu Shiva, centre de la sagesse intérieure. 

* Se recentrer, sentiment d'harmonie.

 

4- Posture debout de la montagne: Atmanjali Mudra, mudra de la prière, salutation, respect. Anahata Chakra. Fermer les yeux en se concentrant sur les mains en contact avec le coeur. Se poser entre ciel et terre, entre le passé et le futur: ici et maintenant à la jonction entre le monde matériel et le monde spirituel.  7 respirations conscientes.

Il encourage le recueillement intérieur et crée la paix, le silence et l'harmonie. Nous ramenons les mains jointes au centre de la poitrine, laissant un petit espace entre les paumes. 

*Etre présent à soi-même.

 

5- Posture debout de la montagne Ksepana mudra, "mudra de la fluidité" tendre les bras, croiser les doigts des mains en gardant les index tendus en direction de la terre.  Les mains sont à hauteur de muladhara chakra, le chakra racine (anus/périnée). Puisez dans la terre par la plante des pieds  à l'inspiration et laissez l'énergie retourner à la terre en ressortant par les index  à l'expiration. Visualisez le cycle de vie.

Même expérience bras derrière le dos.

*Ressentir l'énergie de la terre nourricière.

 

6- Posture d'équilibre debout, pieds en canard, Monter sur les demi-pointes, bras tendus vers le ciel, pouces en contact. Les doigts largement écartés, comme des antennes qui vont capter les bonnes ondes de l'Univers. 7ème chakra, Le lotus aux mille pétales.

*Relation terre/ciel.

 

7- Posture debout de la montagne, pieds écartés de la largeur du bassin, Vajrapradama mudra "geste de la confiance inébranlable", doigts entrelacés à la hauteur de la poitrine, paumes de mains tournées vers le coeur, les pouces pointés vers le haut de manière naturelle et équilibrée. Anahata Chakra.  En s'entrelaçant, les doigts tissent comme un filet de sûreté et de sécurité autour de soi. Cette mudra signifie le tonnerre et la foudre, elle est réputée apporter une grande puissance en apaisant l'anxiété et en neutralisant les peurs et les doutes.

* Sentiment de confiance en soi.

 

8- Posture debout, jambes largement écartées, pieds parallèles, Shivalinga mudra "geste de l'Union" dans la posture du triangle. Les épaules et bras détendus, les mains se posent à hauteur du pubis et de svadishtana chakra, le second chakra. La main gauche, féminine, en coupe porte la main droite, masculine, poing serré pouce tourné vers le ciel. Ce geste symbolise l'union du masculin et du féminin, vos potentiels féminin et masculin se fondent et s'enrichissent. Sentez votre capacité à réunir les opposés: action/réaction, effort/lâcher prise, matériel/spirituel ...

*Observez l'union des contraires.

 

9-Posture debout, jambes largement écartées, pieds en canard . Levez les bras doigts de mains écartés tels des rayons de soleil  jusqu'à ce que les pouces se rejoignent au zénith, relâchez les bras sur l'expiration. Manipura Chakra au niveau du nombril. Ressentir la lumière du soleil, sa chaleur.

*Sentiment d'ouverture, d'expansion.

 

10- Posture debout, faire un pas avec le pied gauche, pieds parallèles. Garuda mudra "geste de l'aigle". Anahata chakra. Les mains sont devant la poitrine, paumes devant le coeur, les pouces crochetés, les doigts écartés comme les ailes d'un oiseau. Les pouces activent l'énergie de l'élément feu, purifiant ainsi l'ensemble des organes internes, et lorsque les mains s'ouvrent , elles activent l'énergie vitale, le prana, dans tout le corps. Ouvrez la cage de l'oiseau et laissez le s'envoler.

* Sentiment de joie et de liberté.

 

11-Posture debout de la déesse Durga, jambes écartées largement, pieds tournés vers l'extérieur, dos droit, genoux fléchis. Ganapa mudra, le mudra du courage. Les mains devant le nombril ( manipura Chakra). Les doigts de la main droite crochètent ceux de la main gauche qui est placée contre le ventre. Sentez la cohésion et la même force dans les deux mains qui tirent vers l'extérieur. La déesse Durga et le dieu Ganesh vous aident à contourner les obstacles et à relever tous les défis avec confiance.

*Ressentir la force du courage.

 

12- Posture debout, grande fente, la pyramide, mains devant le coeur en Padma Mudra. Anahata chakra. Inspirez et amenez le dos en extension en se penchant en arrière, lever les bras et laissez s'épanouir la fleur de lotus à la lumière du jour. La fleur de lotus, symbole de pureté.

Laissez venir le sourire intérieur qui vient nourrir toutes les cellules de votre corps. Laissez ce sourire déborder sur vos lèvres. Changer de pied.

Soyez empli de joie envers ce que la vie vous offre.

*Sentiment de gratitude.

 

13- Posture debout du guerrier, en fente haute, jambes avant fléchie ( cuisse parallèle au sol, genou à l'aplomb de la cheville), jambe arrière tendue en appui sur les orteils. Bras tendus, les mains en coupe avec le mudra de la fleur en offrande, Pushpanjali mudra. Anahata Chakra. 

Percevez votre capacité à donner et à recevoir avec la même ferveur. En laissant grandir votre coeur vous sentirez une joie immense. Changer de pied.

*Cultivez la générosité.

 

14-Posture debout du guerrier, en fente haute, jambe avant fléchie, jambe arrière tendue, pied en ouverture. Les bras en diagonale, regardez la main tendue vers l'avant en Jnana mudra ( paume tournée vers le ciel) et bras tendus vers l'arrière (paume de main tournée vers la terre ) en Chin mudra.  Les bras forment une ligne oblique qui traverse énergétiquement le chakra de la gorge (vishudda chakra). La main arrière capte l'intelligence tellurique, la main avant la puissance cosmique. Les forces du ciel et de la terre créent un espace infini à l'intérieur pour accroître conscience et sagesse. Changer de côté.

* Observer son espace intérieur en communion avec l'Univers.

 

15 - Posture debout du guerrier, à partir de la posture précédente lever le bras avant et regarder la paume de sa main en Jnana mudra qui s'élève vers le ciel. La main arrière en Chin mudra est posée sur la jambe arrière.

Vishudda Chakra. Relation terre/ciel : communication

*Ressentir la vitalité depuis les plantes de pieds jusqu'au bout des doigts de mains.

 

16- Hakini Mudra,  la déesse Hakini : dans une posture d'expansion du corps ( pieds parallèles largement écartés). 

Aide à concentrer l'esprit. Fermer les yeux. Nous combinons les paumes des mains avec seulement le bout des doigts en contact. Les pouces en contact avec le front, entre les deux sourcils. Ajna Chakra. Scientifiquement, il favorise l'interaction entre l'hémisphère droit et l'hémisphère gauche du cerveau, ce qui augmente la concentration. La déesse Hakini est ivre de l'Ambroise divine (liqueur d'immortalité).

Visualisez le souffle qui vient animer et traverser l'espace entre les deux yeux et qui repart à l'expiration par le troisième oeil (milieu du front) . Laissez vos pensées s'éloigner et s'évanouir.

*Eveil de la conscience

 

17- Posture debout en triangle, jambes largement écartées, pieds parallèles. L'expansion du corps, bras levés, paumes des mains tournées vers le ciel avec le mudra de la sagesse Jnana mudra. 

 Portez votre conscience entre les deux sourcils sur Ajna Chakra, le mental. Nourrissez votre corps de l'Energie cosmique infinie. Sentez-vous comme le réceptacle de la force de l'univers qui vous traverse.

*Ne faire qu'un avec l'Univers

 

18- Venir s'asseoir dans la posture parfaite avec le mudra de la coquille : Shankha mudra.

Redresser le dos, relâchez les épaules et placez les mains au niveau du coeur (anahata chakra) 

Favorise la concentration et a un effet calmant, nécessaire à la méditation. Approchez les mains de la poitrine et entourez le pouce gauche avec les 4 doigts de la main droite. Posez le pouce droit au milieu de la main gauche.

*Ressentir la détente dans tout le corps.

 

19- Toujours dans la posture parfaite , mais en changeant de côté. Padma asana: Expirez, mains jointes devant le coeur (anahata chakra), regardez vos mains qui symbolisent un bouton de fleur de lotus et sur une inspiration lever les bras et laissez s'épanouir la fleur de lotus à la lumière du soleil. (les 2 pouces et les 2 auriculaires restent en contact).

*Sentiment de pureté.

 

20- Dans la posture du diamant. Anahata mudra , le mudra du coeur. Les doigts des mains serrés , faites se rencontrer les deux mains, ongles contre ongles , les pouces tournés vers le bas l'un contre l'autre. Regardez et respirez par cette fenêtre . Et comme le dit dans Le petit prince Antoine de Saint - Exupéry:

*On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

 

21- Dans la posture de l'enfant, balasana, en Trimurti mudra.

Asseyez-vous sur les genoux et en expirant, posez le front au sol en plaçant les mains devant la tête en trimurti mudra. Les bouts des pouces et des index des deux mains se touchent et dessinent un triangle. C'est un mudra qui rappelle les principes de création , préservation, et destruction inhérents à toutes choses. Laissez se tisser le lien entre le corps qui se pose et la terre-mère qui nourrit. 

*Sentiment de respect et d'humilité envers la Création

 

Pour clore cette séance d'asanas et mudras avant la relaxation, je vous propose une dernière posture, exposée selon B.K.S Iyengar:

22- Sanmukhi mudra. San signifie six et mukha est la bouche. Sanmukha est le nom du dieu de la guerre qui possède six têtes; on l'appelle également Kartikeya. Mudra est un sceau ou une fermeture.

La posture est également appelée Parangmukhi Mudra (tourné vers l'intérieur), Sambhavi Mudra (Sambhu est un autre nom de Siva, père de Kartikeya. Sambhava signifie donc la descendance de Siva), et enfin Yoni Mudra. Yoni est la matrice, la source. Cette Mudra est appelée ainsi parce que l'élève regarde en lui même pour trouver la source de son être.

Asseyez-vous en tailleur (dans le texte dans la posture du lotus). Le dos est droit, la nuque étirée.

Portez les mains au visage. Levez les coudes jusqu'au niveau des épaules, bouchez-vous les oreilles avec les pouces pour ne pas entendre les bruits extérieurs. 

Fermez les paupières, mais gardez les yeux tournés vers le haut. Placez l'index et le majeur de chaque main sur les paupières en appuyant à l'aide des deux premières phalanges seulement sur le globe oculaire tout entier. Tirez les paupières vers le bas avec le majeur. Repoussez la partie supérieure des paupières vers le haut contre les arcades sourcilières à l'aide de l'index. Appuyez doucement sur les yeux à chaque extrémité.

Les pressions sur les yeux et les oreilles doivent être égales.

Appuyez sur chacune des deux narines de façon égale avec le bout des annulaires. Le conduit respiratoire, ainsi rétréci, permet de pratiquer une respiration lente, profonde, régulière, rythmique et subtile.

Les petits doigts sont placés sur la lèvre supérieure où ils peuvent contrôler l'écoulement rythmé de la respiration.

Restez dans cette position aussi longtemps que vous le pouvez, en concentrant votre regard vers l'intérieur.

Sentiment de profonde paix intérieure -" Regarde ici, regarde à l'intérieur, pas à l'extérieur, car la source de toute paix est en toi." Ainsi cette posture prépare l'adepte à Pratyahara, où il s'efforce de se libérer du joug des sens et de les empêcher de poursuivre leurs désirs.

 

Enfin est venu le moment de Relaxation en Shavasana.

Déposez votre enveloppe corporelle sur votre tapis de Yoga.

Observez tous vos points d'appuis corporels avec la Terre.

Trouvez une posture confortable, ne bougez plus et respirez régulièrement sans effort.

Sentez comme votre corps est lourd et pesant sur votre tapis de Yoga.

Abandonnez en toute confiance votre corps et relâchez votre mental.

Laissez un joli sourire de contentement fleurir sur vos lèvres.

Votre corps et votre mental sont lourds et détendus, relâchez tout.

Profitez de cet instant de pure détente que vous vous offrez en toute conscience.

Relâchez tout.

Revenez doucement en posture assise.

Observez sans jugement quelles sont vos impressions à l'issue de cette séance de Yoga & Mudras;

Chant du OM. Om Mudra.

Namasté.

 

A  bientôt !

                   Corinne

 

  Sources:

- Yoga et Symbolisme -Shri Mahesh - Centre de relations culturelles Franco-Indien.

- Hors série Esprit Yoga 2023 : Mon Yoga au fil des saisons

- Psychologies magazine novembre 2019

- Bible du Yoga - B.K.S Iyengar

-Que sais-je ? Le Yoga- Pierre Feuga - Tara Michaël


12/03/2024
2 Poster un commentaire

Yoga Hivernal

 50794.jpg

 

 

L'hiver, le temps du repos

 

 

Intériorisation :

 

Asseyez-vous dans une posture confortable.

Observez vos points d'appuis avec la terre, étirez le dos, menton légèrement rentré vers la poitrine,

tenez votre ventre, relâchez les épaules, relâchez les muscles de votre visage et détendez vos mâchoires.

Observez votre respiration, conscience du fait de respirer ici et maintenant.

En hiver, prenez le temps de vous poser, de cultiver la gratitude, le contentement, et de sourire à la vie.

 

 

Dans un climat à quatre saisons, l'hiver a une place fondamentale: c'est le temps du repos. 

Autour du 21 décembre, le solstice d'hiver nous offre la nuit la plus longue de l'année, et puis petit à petit les mois de janvier et février vont éclaircir notre ciel vers des journées plus longues et plus ensoleillées.

En hiver le mouvement ralentit, la sève des plantes se concentre dans les racines, certains animaux hibernent, les oiseaux migrateurs sont partis vers des pays chauds. S'il fait très froid l'eau se fige en gelant. La nature continue à vivre sous la surface, c'est une période de gestation en attendant le printemps. Ce repos est indispensable pour tous les êtres vivants, il permet aux organismes vivants de se régénérer, de reprendre des forces pour affronter l'effervescence du printemps.

 

 

1512012790.jpg

 

 

Les pays Scandinaves, et plus précisément les danois sont passés maîtres dans l'art du cocooning.

Les longs mois d'hiver leur ont appris à créer une ambiance chaleureuse dans leurs maisons, en savourant la magie de la lumière, en particulier celles des bougies ou du feu de cheminée. Trainer au lit ou sur le canapé dans des vêtements chauds et confortables avec un bon roman en écoutant la pluie tomber dehors. C'est le moment de prendre soin de ses proches, de se retrouver, d'échanger, de partager ensemble...de se réconforter avec de bons petits plats faits maison, de manger des pâtisseries à l'heure du thé ou de partager un bon café, un chocolat chaud en s'autorisant quelques gourmandises.

En dehors de la maison et de son ambiance cosy, apprécier la nature, profiter des journées ensoleillées pour sortir, et profiter du grand air. Apprendre à ralentir, en mettant de l'ordre dans ses priorités, apprécier les choses simples, comme le bonheur de rentrer à la maison après une longue journée de travail, un jour pluvieux d'hiver, c'est toute la philosophie du Hygge. 

 

Le plus souvent possible, laissez un joli sourire s'inscrire sur vos lèvres et dites "Merci" à la vie qui se vit ici et maintenant. Concentrez-vous sur le moment présent et appréciez la vie telle qu'elle est, sans jugement.

Cultivez la gratitude dans votre vie au quotidien. Choisissez de privilégiez le sentiment positif, le sourire, le petit mot gentil, le service rendu, l'indulgence, la reconnaissance, l'enjouement, l'enthousiasme et la joie de vivre. Donnez sans rien attendre et recevez avec plaisir. Juste vivre l'instant en ayant pleinement conscience de sa valeur. 

"Le bonheur n'est pas tant le produit des grands coups de bonne fortune qui arrivent rarement, que celui des petits avantages et plaisirs qui ont lieu tous les jours." Benjamin FRANKLIN.

 

 

 

 

ambiance-buches.jpg

 

  

L'hiver en Médecine Chinoise

 

Cette saison est en relation avec le rein et l'intériorisation, la condensation de l'énergie. La rate (digestion et nutrition) contribue également à l'entretien de cette réserve d'énergie pure.

L'hiver marque la fin du cycle annuel. C'est le moment de concentrer l'énergie pour qu'elle se déploie à nouveau au printemps.

L'élément de l'hiver est l'Eau : insondable , froide, de nature Yin. Dans le corps l'eau doit être réchauffée, ce qui est possible grâce à la nature Yang du coeur.

La couleur de l'hiver est le noir, comme l'eau profonde et la nuit. 

La saveur salée, en médecine chinoise est réputée ramollir ce qui est dur ( les algues sont utilisées pour soigner les nodules et les cicatrices épaisses).

 

 

 

wuxing-5-elements-medecine-chinoise.jpg

 

 

   s-l500.jpg

 

 

 

L'hiver et l'Eau sont en lien avec la volonté et la confiance en soi. Une énergie solide des reins nous ancre sereinement dans la vie.

L'élément Eau est en lien avec le mystère, l'obscurité , mais aussi la vie. L'Eau et les Reins sont en charge de la sexualité et de la reproduction. Le système Rein stocke "l'essence", ce fluide vital en partie légué par nos parents, qui nous est propre et que nous transmettons à notre tour. L'élément Eau s'exprime dans la force de la sexualité et de la constitution osseuse (squelette et dents).

 

Le rein est un organe qui craint le froid excessif. La zone lombaire abrite l'énergie du rein. En la stimulant par la rotation de la taille, on nourrit le rein et l'essence vitale qu'il stocke:

-Debout pieds parallèles , écartés plus largement que le bassin.

-Genoux et hanches dévérouillés.

-Etirer les lombaires, sommet du crâne étiré vers le ciel.

-Bras relâchés devant l'abdomen,  paumes de mains vers le nombril. 

- Tourner la taille et le thorax vers la gauche en inspirant. Revenir au centre en expirant. 

Idem à droite. (12 fois)

Pratique lente, genoux relâchés, dos rond, genoux et bassin de face.

 

- Masser le sacrum. Cette zone est directement en lien avec l'énergie du rein. Debout , hanches relâchées, frotter le sacrum avec les deux poings fermés. Mouvement vertical en augmentant progressivement la vitesse et la pression (2 mn).

 

- Percuter les reins doucement avec les poings permet de créer des vibrations internes qui lèvent les blocages et stimulent la circulation du sang et de l'énergie (Qi) (10 fois)

 

Prendre le temps de s'occuper de soi, de mettre le corps au repos. Opter pour un comportement calme et économiser ses forces: ne pas faire la fête trop souvent, dormir suffisamment et éviter les excès sexuels.

Les pierres ayant une action spécifique sur le Hara sont la cornaline, l'agathe orange, la pierre de lune, ou la calcédoine blanche.

 

 

 

pexels-mikhail-nilov-6945079.jpg

 

 

 

Le corps en hiver:

 

En hiver il est normal de ressentir une certaine léthargie. On aimerait traîner au lit plus souvent, et il nous est plus difficile de nous mettre en mouvement pour commencer la journée. Le corps utilise  en priorité son énergie vitale pour maintenir sa température face aux froid extérieur, d'où ce ralentissement dans nos activités courantes.

 

Nous avons vu plus haut que les reins sont mis à rude épreuve en hiver. Cet organe traite l'eau dans notre corps, ils filtrent autour de 180 litres de liquide par jour, rendant 178 litres au corps et déviant autour de 2 litres de déchets sous forme d'urine vers la vessie. La médecine chinoise place les reins à la source de notre énergie vitale. Si l'énergie des reins est faible, il est normal de se sentir fatigué. La rétention d'eau est un autre signe des reins faibles. 

 

 

Reins-medecine-chinoiise-300x203.jpg

 

 

Les reins sont des organes essentiels au processus de gestion et de filtrage des liquides organiques et du sel dans le corps. Filtrant plus de 1500 litres de sang par jour, ils trient, extraient les toxines du sang et les transforment en urine. Ce sont eux qui régulent le niveau d'eau et de sels minéraux en les extrayant du sang et en les restituant en fonction des besoins. Ils facilitent ainsi la capacité de résistance et de récupération à l'effort. Ils appuient sur la vessie pour évacuer les urines du corps. Ils jouent un rôle très important dans le stress et les peurs, et dans leur gestion. Par l'intermédiaire des glandes surrénales, ils sécrètent des hormones qui vont déterminer notre comportement face au stress et aux peurs. Les médullosurrénales vont sécréter de l'adrénaline et de la noradrénaline qui vont impliquer nos réactions de fuite ou de lutte. Les corticosurrénales vont sécréter des corticoïdes naturels qui vont contrôler le niveau "inflammatoire" de notre réaction, c'est à dire son intensité émotionnelle, passionnelle au niveau cellulaire.

 

Les maux des reins nous parlent de nos peurs, qu'elles soient profondes et essentielles (la vie, la mort, la survie) ou bien en relation avec le changement. Les problèmes rénaux peuvent signifier que nous avons de la difficulté à lâcher sur des habitudes ou des vieux schémas de pensée ou de croyance. Cette résistance au changement  peut-être due soit à des peurs, à une insécurité, soit à un refus de bouger, à un entêtement sur des croyances profondes que nous refusons d'abandonner, bien que tout semble nous y amener pour ne pas dire forcer. Cette cristallisation sur de vieux schémas peut aller jusqu'à se traduire par une cristallisation équivalente au niveau des reins (calculs). Ces maux s'accompagnent aussi souvent de tensions, voir de douleurs au niveau lombaire.

Les souffrances rénales signifient aussi que nous avons vécu une situation de peur violente et viscérale (accident, agression ...), dans laquelle nous avons eu conscience de frôler la mort, de l'avoir vue de près. Les cheveux (qui dépendent énergétiquement des reins) peuvent dans certaines situations blanchir brutalement.

Les maux de reins peuvent exprimer notre difficulté à mettre ou à trouver de la stabilité dans notre vie, à trouver le juste milieu entre l'activité, l'agressivité et la défense qui appartiennent au rein gauche et la passivité, l'écoute et la fuite qui appartiennent au rein droit. C'est pourquoi ces tensions rénales nous expriment parfois notre difficulté à décider dans notre vie et à faire ensuite ce qui convient pour que ce que nous avons décidé se produise.

 

Pour combattre cette faiblesse des reins, il est bon de maintenir une bonne circulation des fluides dans le corps en se frictionnant vigoureusement le corps matin et soir. Dans la salle de bain, prendre le temps de se frotter le corps avec un gant ou une serviette humidifiée par de l'eau très chaude. Cela va activer le filtrage et l'évacuation des toxines par la peau et soulager les reins. C'est une manière simple et efficace de palier à l'immobilité de l'énergie de l'hiver.

 

 

 

33352077-l-eau-hiver-riviere-brillant-paysage-ai-genere-photo.jpg

 

 

Lors de la pratique posturale en Yoga, il est bon de soutenir l'énergie des reins par le biais des flexions vers l'avant et vers l'arrière. Ce sont les deux mouvements fondamentaux de la colonne vertébrale, il est donc important de garder la souplesse dans ces deux directions.

-Flexions actives: qui font travailler les muscles.

Posture à quatre pattes : dos rond /dos creux en alternant au rythme du souffle.

-Le Chameau.

-Flexions passives: qui laissent la gravitation étirer le corps sans effort.

Posture assise sur une chaise: Bras tendus en attrapant le dossier de la chaise puis lâcher la chaise et se pencher vers l'avant. respirer profondément.

-La Pince.

 

Mais aussi plus généralement en Hatha- Yoga, privilégier les torsions vertébrales et le Yin Yoga qui travaille sur la flexibilité du dos et de la colonne vertébrale.

Se pencher en avant étire la zone des reins et se pencher en arrière compresse cette même zone.

Il convient de pratiquer lentement et avec le souffle pour préserver les tissus sensibles entre les vertèbres (disques et nerfs)

 

 

 

sports-d-hiver-5-raisons-de-se-mettre-au-yoga-quand-on-fait-du-ski.jpeg

 

 

Mon assiette d'Hiver :

Je donne un coup de fouet à l'organisme et au moral

 

En médecine Chinoise les aliments comme le soja, le sésame noir et les légumes de couleur foncée sont à privilégier. 

La saveur salée, celle des algues et du poisson est indispensable à l'énergie du rein. La saveur salée, comme l'eau, a un mouvement descendant, bénéfique au rein uniquement quand elle est naturellement présente dans les aliments

 

En hiver les plats chauds et nourrissants ont la côte. Nous avons tendance à manger plus pour nous protéger du froid, peut-être dans l'idée de stocker comme les écureuils de la nourriture en prévision des jours de disette, ou bien pour mieux  profiter de la chaleur interne provoquée par notre digestion.

On va privilégier la nourriture chaude, la cuisson au four pour les gratins, mais aussi la cuisson à l'étouffée en cocotte pour les ragouts.

La soupe de légumes est un plat en harmonie avec l'énergie hivernale.

 

 

 soupe-Rawpixel-com-1920-shutterstock.jpg

 

 

 

Les ingrédients à l'honneur en hiver:

Panais- Carottes- Poireaux- Rutabaga- Céleri-rave- Choux de Bruxelles- Pomme de terre- Gingembre- Moutarde- Oignons- Mâche- Cresson- Endives- Chicorée- Fruits secs- Orange- Pamplemousse- Riz complet- Sarrasin . 

 

Quelques idées de recettes hivernales: 

Les ragouts- les Potées - Tourtes- Quiches- Risottos- Parmentiers- Chili aux haricots rouges- Sauces à base de Bière .

 

 En hiver il est primordial de faire les bons choix alimentaires pour booster nos défenses immunitaires:

-La vitamine C : stimule l'organisme et aide à mieux combattre les infections. Kiwis, oranges, pamplemousses, choux-fleurs, brocolis, épinards et citrons. 

- La vitamine E : favorise la circulation sanguine et protège les cellules du froid en prévenant les engelures et le refroidissement des extrémités. Germe de blé, noix, noisette, amande, châtaigne, huile de tournesol.

- Les légumes de saison, en soupe, en velouté sont nos meilleurs alliés pour combattre le froid. Ils hydratent et apportent les nutriments indispensables.

-La vitamine B , le Fer et le tryptophane font de la banane un fruit anti-déprime, qui aide à lutter contre la nervosité, le stress et l'anémie. 

- La vitamine D plus rare en hiver est compensée par un apport en oméga-3 / hareng, sardine, maquereau, saumon, thon ou une cure d'huile de foie de morue.

 

 

 fldekartofler-ge19837a04_1280.jpg

 

 

 

Yoga et conscience énergétique en hiver

 

Relaxation dans la posture de Shavâsana:

 

Installez-vous sur le dos . Fermez les yeux . Observez tous vos points d'appuis corporels avec la Terre.  Observez votre respiration. Conscience de respirer. Conscience du prâna, l'énergie subtile véhiculée par le souffle à chaque respiration.

Inspirez par vos deux narines et portez votre conscience au niveau des vertèbres sacrées.

Visualisez une fleur de lotus de couleur orangée qui symbolise le second  Chakra, Svadhisthana Chakra ou Chakra du Hara. Souvent on le résume simplement par "Je ressens".

Ressentez toute l'énergie sise en ce Chakra en relation avec l'élément Eau. Il est localisé au centre du bassin, directement relié aux reins et aux surrénales responsables de la qualité de notre énergie de vie. Ce chakra sacré qui a la couleur du soleil levant est le siège de nos sentiments primordiaux. Son énergie gouverne la sexualité et la créativité artistique. Il contient toute l'énergie du pouvoir qui s'incarne dans l'action juste. C'est ici que la force vitale de l'individu prend tout son sens, en unissant l'âme à la personnalité dans l'action juste, à vivre sur Terre.

 

 

 

images.png

 

 

Lâchez votre besoin de perfectionnisme et vos exigences envers vous-même et les autres .

Lâchez prise et laissez vous être à votre juste place en laissant votre âme libre de manifester ce qu'elle a besoin de manifester.

Lâchez votre volonté, demandez à votre Ego et à votre personnalité d'abandonner le contrôle et de faire confiance à la vie. Elevez votre taux vibratoire en libérant l'énergie de votre âme et en la laissant s'exprimer. Oubliez les manipulations en tout genre, peu importe votre façon d'être en relation avec le monde, que vous soyez dominant ou dominé (ou tantôt l'un et tantôt l'autre, selon les personnes avec qui vous interagissez). Vous devez immédiatement cesser cette action de soumission ou de domination. Devenez conscient et vigilant de votre relation avec les autres et lâchez prise dans l'énergie de l'amour et non dans la colère et la haine. Vous êtes dans l'action juste, vous êtes capable d'insuffler de la puissance à vos actions : vous agissez au service de votre âme et votre âme n'a que faire de ces jeux de pouvoir.

 

Superposez vos mains sur le bas ventre, de façon naturelle. Visualisez une étendue d'eau qui coule tranquillement tels un fleuve, une rivière, un ruisseau ... L'eau de ce cours d'eau est fraîche et vivifiante, d'un beau bleu profond et pur. Laissez- la baigner votre corps, le nourrir et l'hydrater avec douceur et bienveillance. 

 

L'hiver et l'élément Eau nous invitent à suivre notre chemin de vie selon notre volonté.

L'anticonformisme, la créativité et la force de caractère en sont les traits dominants.

Ressentez cette énergie qui circule en vous et tout autour de vous, profitez, relâchez tout.

 

 

 

81gKreIuOBS.__AC_SY445_SX342_QL70_ML2_.jpg

 

 

Sources:

-10 minutes par jour pour se sentir bien grâce à la médecine chinoise- Véronique Liégeois- Editions de Noyelles.

-Renouer avec le rythme des saisons -Pamela Weber- Rustica éditions

-Le secret de vos chakras- Helvise Gallet- Editions Hachette

-Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi - Michel Odoul- Albin Michel

-Le livre du HYGGE

 

Je vous souhaite de vivre un très bel hiver !

                                                                Corinne

 


19/02/2024
1 Poster un commentaire

Java, Sulawesi et îles Togians

Un break au paradis...

P1240823.JPG

P1230872.JPG

 Jour 1et 2 : Départ de Nice pour Jakarta, via Amsterdam et Kuala Lumpur, à 17h. Vol de nuit avec une arrivée le lendemain à 18 h 00 à Jakarta (midi à Paris, le décalage horaire étant de six heures) après 28 heures de voyage. Vols KLM, réservés sur le site Air France en février. Je ne parlerais pas ici du prix, car les vols ont été entièrement achetés avec des avoirs Air France et des avantages du statut Flying Blue Gold. L’avion fera un stop à Kuala Lumpur, stop d’une heure durant lequel nous rejoindrons le terminal le temps du nettoyage de la cabine.

IMG_20231119_194131_HDR.jpg

P1230459.JPG

Jakarta. La fatigue commence à se faire ressentir et les couloirs de l’immense aéroport de la capitale de l’Indonésie nous paraîtrons interminables. Malgré nos E-visas et le QR code des douanes obtenus avant le départ, les formalités d’immigrations et douanières nous ferons perdre un temps précieux. Il est 19 h 30 passées lorsque nos bagages enfin récupérés sur le tapis roulant, nous sortons dans le hall où doit nous attendre le taxi réservé à l’avance sur Booking.com pour quelques euros, 8 exactement. Trajet jusqu’à notre hôtel, Ashley Wahid Hasyim Jakarta, dans le centre pas très loin de la vieille ville et du quartier de Kota Tua, où nous arriverons pour 21 h 00. Récupération de la chambre et commande d’un dîner car nous n’avons pas la volonté de ressortir...

Le voyage commence…

P1230460.JPG

P1230461.JPG

IMG_20231121_093824_HDR.jpg

Jour 3 :  Départ pour Kota Tua, le vieux Jakarta, après le petit déjeuner. Nous prenons un taxi Blue Bird qui nous conduira sur place pour quelques roupies. Découverte de la place du gouverneur, visite de la gare de Kota et de quatre musées que nous trouverons particulièrement intéressants, en particulier le musée de la banque. Les trois autres étant le musée du palais du gouverneur, celui d’histoire de Jakarta, Sejarah muséum et celui de la marine. Le tout entrecoupé d’un déjeuner au célèbre Café Batavia.

IMG_20231121_110218_HDR~2.jpg

IMG_20231121_105045_HDR~2.jpg

P1230531.JPG

IMG_20231121_105119_HDR.jpg

 L’entrée des musées est à 5000 roupies/pax, et ces derniers ferment à 16h00, le musée de la banque ferme également entre midi et quatorze heures. Il fait très chaud et les embouteillages en ville sont impressionnants. En tenir compte pour vos déplacements, en particulier pour se rendre à l’aéroport. Nous rentrerons vers 17h pour profiter d’un massage au SPA avant un peu de repos car nous partons à 2h du matin pour l’aéroport prendre notre vol pour Gorontalo…

 P1230494.JPGP1230498.JPG

P1230515.JPG

P1230554.JPG

 P1230562.JPGP1230546.JPG

Jour 4 : Nous arrivons à 3 h 00 à l’aéroport Jakarta T3 où nous allons prendre un vol Garuda Indonésia pour Gorontalo. Départ à 5 h 00, arrivée 9 h 10 locale (1 heure de décalage horaire avec Jakarta). Vol acheté en ligne sur le site Traveloka, 99 euros pour deux. Trois heures et demie de vol plus tard, nous nous posons à Gorontalo sous le soleil.

IMG_20231122_081810_HDR.jpg

IMG_20231122_081821_HDR.jpg

Bon accueil, le chauffeur envoyé par Mimin est là pour nous conduire au Harry et Mimin Sunset Cottage où nous allons passer deux jours et deux nuits en attendant le départ du ferry pour Wakai vendredi à 17 h 00. Il n’y a que deux ferrys assurant la liaison Gorontalo Wakai en semaine : mardi et vendredi. Départ 17 h 00 arrivée douze heures plus tard. Nous réserverons une cabine pour 700000 Idr. Ce sont les cabines de l’équipage mises à disposition des voyageurs. Vous pouvez également dormir sur le pont pour 64000 Idr. Nous arrivons vers 10 h 00 au Sunset Cottage, réservée en ligne sur Booking.com pour 28 euros en petit déjeuner.  Vous pouvez également déjeuner ou dîner sur place en supplément. C’est très familial. Nous sommes épuisés par notre nuit sans sommeil et la chaleur aura raison de nous. C’est donc par une sieste bien méritée que nous commencerons notre séjour à Gorontalo. La pluie faisant son apparition, ce sera une journée farniente jusqu’à l’heure du magnifique coucher de soleil sur les rizières. Dîner sur place.

P1230627.JPGP1230587.JPG

P1230578.JPG

IMG_20231122_173050_HDR~2.jpgJour 5 :  Petit déjeuner à la guesthouse. Nous avons prévu de partir en balade à pied pour aller vers le lac, mais Mimin nous proposera une sortie plongée avec les requins baleines que nous acceptons. Nous sommes trois, dont un vieux routard italien très sympa qui loge à la guesthouse et prendra le même ferry que nous pour les Togians. Il nous faudra une heure et demie de route pour rejoindre Gorontalo puis Botubarani où nous allons plonger avec les requins. Et là, surprise, nous partons à la nage, les ou le requin selon la saison se trouvent à moins de cents mètres du bord. Il n’y en aura qu’un, mais quelle merveille ! Nous sommes seuls dans l’eau et profitons pleinement de l’animal qui se laisse approcher, tout simplement génial.

IMG_20231123_115321_HDR.jpg

P1230617.JPG

P1230618.JPG

P1230616.JPG

Déjeuner ensuite dans un resto local en bord de route, repas offert par notre nouvel ami italien. Simple, bon et efficace, parfait pour apaiser notre faim. Second arrêt sur la route pour acheter de délicieuses mangues et retour à la guesthouse juste avant que l’orage n’éclate, violent, puissant.

IMG_20231123_124052_HDR.jpg

  IMG_20231123_124021_HDR.jpgIMG_20231123_124043_HDR.jpgSoirée chez Mimin et rendez-vous pris pour 15 h 00 le lendemain pour rejoindre le ferry au port de Gorontalo.

IMG_20231122_174130_HDR.jpg

Jour 6 :  Après le petit déjeuner, Mimin nous annonce que le ferry est avancé à 15 h 00. Pas de problème pour notre hôte qui nous propose d’aller faire un Karaoké dans un restaurant à Gorontalo. Nous en profiterons pour faire le plein de cash, car il n’y a pas de distributeur dans les îles Togians. La plupart des ATM autour de chez Mimin ne distribuent que 500000 roupies au maximum. Il faut donc se rendre en ville, à Gorontalo, pour trouver un distributeur autorisant un retrait jusqu’à 3000000 de roupies, environ 180 euros. Ne souriez pas, ça part très vite… Nous nous rendons ensuite dans un restaurant karaoké ou Mimin nous fera part de son talent. Il n’y a que des femmes voilées, et l’ambiance est très sympa. Elles profitent et font plaisir à voir. Corinne devra même faire la photo à côté d’une femme enceinte, qui la trouve belle, pour porter bonheur à son futur bébé. Mimin se déchaîne au micro et, évidemment, veut que nous participions. Grand moment artistique où Corinne et moi, interprèterons en duo Aline de Christophe. Le Sulawesi et Gorontalo ne sont pas près d’oublier…

  IMG_20231124_131453_HDR.jpgIMG_20231124_132713_HDR.jpg
15 h 00, nous embarquons à bord du ferry. Et là, surprise. Avec tous les commentaires négatifs que nous avons lus, nous ne trouvons que du positif. À commencer par la cabine, celle du capitaine. Une cabine luxe avec hublot, douche et toilettes, clim et télévision. La classe quoi. Et surtout de quoi se reposer car avec un départ à 15 h 00 nous arriverons à Wakai à 3 heures du matin. Le ferry repartant à 5 h 00, il nous faudra quitter le navire et attendre la suite dans un champ proche du port où sont installées quelques baraques alimentaires…

P1230632.JPG

P1230637.JPG

 IMG_20231124_144130_HDR.jpgIMG_20231124_143620_HDR.jpg
Jour 7 : Après le paiement de la taxe d’entrée dans le parc des Togians, 150000 roupies par personne, nous attendrons 6 h 00 et le lever du jour, pour enfin partir en pirogue pour le Kadidiri Paradise où nous allons passer les seize prochains jours.

IMG_20231125_052830_HDR.jpg

         IMG_20231125_053339_HDR~3.jpgIMG_20231125_052608_HDR~2.jpg

P1230670.JPGJe vous passe les détails de l’attente et du choix de notre pirogue, tant cela tient de l’incompréhensible, mais nous finirons par enfin arriver au Paradise à 6 h 30. Bonne surprise, notre chambre VIP, réservée sur Booking.com pour 70 euros par jour avec les trois repas compris, s’est transformée en villa sur pilotis face à la mer, on adore.

P1230694.JPG

IMG_20231125_070311_HDR.jpgIMG_20231125_130830_HDR~2.jpg

IMG_20231125_070247_HDR.jpg

IMG_20231125_151909_HDR~2.jpg

C’est donc par un snorkeling de deux heures que nous entamerons notre séjour à Kadidiri island. Un snorkeling magnifique dans un véritable jardin de corail à quelques pas de la plage. D’entrée, nous sommes émerveillés par la qualité du récif et l’état des colonies de coraux qui le peuple. Quant aux poissons la multitude de variétés est impressionnante. Que du bonheur pour nous qui aimons plonger en apnée sur de beaux récifs. Rapidement, nous nous rendrons compte que nous sommes sur l’un des plus beaux endroits où nous avons promené nos palmes…

IMG_20231125_082402_HDR.jpg

P1230913.JPGP1240142.JPG

Les repas se prennent à heures fixes, en groupe. Ce qui permet d’échanger les informations de chacun, français, allemands, italiens, le tout en anglais parfait ou approximatif… Nous passerons l’après-midi à nous baigner, découvrir le parc de l’hôtel et paresser jusqu’à l’heure de l’happy hour à 17 h 00. Dîner à 19 h 00 et quartier libre jusqu’à l’extinction des feux à 23h. L’électricité n’étant fournie que de 9h00 à 11h00 et 17h00 à 23h00.

IMG_20231125_151834_HDR.jpg

IMG_20231125_082118_HDR.jpg

P1230779.JPG

Jour 8 :  La journée commencera par deux heures de snorkeling dans la direction opposée de la veille. L’enchantement est le même, le rêve se poursuit. Après le déjeuner nous rejoindrons le Black Marlin, hôtel qui jouxte le nôtre, très joli mais fermé faute de client. Ambiance bizarre que de se retrouver dans cet hôtel désert entre jungle et océan.

IMG_20231126_170042_MP.jpg

Mais c’est l’hôtel suivant qui nous intéresse, troisième et dernier hôtel de l’île, où nous retrouvons notre ami italien rencontré chez Mimin à Gorontalo. Il est le seul client de l’établissement… Vous l’aurez compris, avec la vingtaine de clients du Kadidiri Paradise il y a très peu de voyageurs aux Togians.

IMG_20231209_173232_HDR~2.jpg

IMG_20231209_173116_HDR.jpg

En compagnie de notre ami, nous irons découvrir une jolie plage que l’on rejoint après une randonnée d’une vingtaine de minutes à travers la jungle. C’est isolé et très beau, endroit désert entre jungle et mer des Célèbes. Retour au Kadidiri Paradise pour l’happy hour et le dîner avant de rejoindre notre villa sur l’eau juste avant qu’un impressionnant orage ne noie terre et mer sous un déluge d’eau…

P1240368.JPG

P1230834.JPG

Jour 9 :  Matinée consacrée au snorkeling, on adore et on en profite un max. Nous avions prévu, pour l’après-midi, une sortie au lac des méduses, organisée par notre ami italien auprès des pêcheurs locaux, mais ces derniers étant en retard, nous nous rabattrons sur les plaisirs de la mer… Couchers de soleil, happy hour et soirée, la vie est belle aux Kadidiri Paradise…

P1230726.JPG

P1240413.JPG

P1240181.JPG

Jour 10 :  Matinée snorkeling. C’est toujours aussi beau mais le courant est plus fort ce matin ce qui rend la balade aquatique plus sportive. Les poissons eux-mêmes certainement gênés par le courant sont moins nombreux que d’habitude. Nous rentrons déjeuner à midi car nous repartons à 13 h 00 pour une sortie au lac des méduses, organisée par notre ami italien avec les gérants de la guesthouse où il loge à côté de l’hôtel Black Marlin.  Une super sortie à bord d’une pirogue. Le gendre du gérant, un jeune anglais vivant aux Pays-Bas avec son épouse indonésienne, nous accompagnera. Paysages magnifiques, ciel bleu, eaux transparentes aux couleurs changeantes, tout est réuni pour faire de cette sortie une réussite. Cela commencera par un arrêt au lac des méduses. Nous sommes seuls.

IMG_20231128_131737_MP.jpg

IMG_20231128_134755_MP.jpg

Un grand lac aux eaux vertes, que l’on rejoint à pied depuis la pirogue. L’eau est à 30° est assez trouble, mais les méduses sont bien présentes. Non urticantes on peut les toucher sans risques. Un monde féérique qui frôle la science-fiction lorsque les méduses nagent au milieu des rayons du soleil… Nous partirons ensuite vers une plage de sable blanc où nous ferons à nouveau du snorkeling. C’est encore une fois magnifique. Dommage que les Indonésiens ne soient pas un peu plus sensibilisés à la gestion du plastique et des déchets dont la présence, par endroits, ne semble pas les concerner.

IMG_20231128_143234_MP.jpg

IMG_20231128_143328_MP.jpg

Nous terminerons la sortie par un arrêt dans un village de pêcheurs pour faire le plein d’essence. Le dénuement des lieux, la misère et la pauvreté des habitations et le nombre d’enfants présents nous touchent. Monde étrange que celui où les habitations insalubres côtoient les antennes paraboles satellites pour internet et les téléphones dont le prix seul suffirait à améliorer le confort de vie de chacun…

P1240030.JPG

P1240485.JPG

IMG_20231128_154042_MP~2.jpg

Retour à 17H au Kadidiri Paradise pour admirer le coucher de soleil en sirotant un cocktail, ainsi va la vie dans les iles Togians…

IMG_20231127_173144_MP.jpg

Jour 11 : Il pleut ce matin et nous trainerons un peu au lit. Nous avons retrouvé un cycle de sommeil normal et en profitons. Manger, dormir, lire, plonger et boire un cocktail, la vie s’écoule paisiblement au Kadidiri Paradise. Avec les départs du jour il ne reste plus que 7 clients, dont 3 asiatiques, et l’impression d’être seuls au monde.

IMG_20231127_090530_MP.jpg

IMG_20231208_123752_HDR.jpg

 Jour 12 : La mer est d’un calme impressionnant et la marée très importante. Nous en profiterons pour aller faire du snorkeling. Les espèces de poissons sont changeantes tant la variété est importante. Nous apercevrons même un petit requin qui chasse dans quelques centimètres d’eau.

P1230725.JPGP1230795.JPG

P1240131.JPGP1240218.JPG
14 h 30, nous récupérons le kayah réservé auprès de Lisbeth et partons pour une balade de trois heures sur une mer d’huile. Nous ferons le tour de trois îles aux tailles différentes, l’une d’entre elles possédant même une sorte de lac intérieur, c’est magnifique. Nous poursuivrons jusqu’à une autre, plus petite, où nous nous échouerons sur une jolie plage de sable blanc. Baignade et retour au Paradise juste à temps pour l’happy hour…

IMG_20231130_145540_HDR.jpg

IMG_20231130_150950_HDR.jpg

Jour 13 : Nous partons avec le club de plongée pour une sortie sur un récif en pleine mer qui longe une faille atteignant jusqu’à 2000 mètres de profondeur. Trois plongeurs l’exploreront par le bas, nous par le haut en snorkeling. C’est impressionnant, surtout au niveau du courant qui nous oblige à fournir de gros efforts pour garder le cap et rester en zone de sécurité, mais aussi par la couleur du bleu de la mer qui devient plus profond est mystérieux lorsque l’on nage au-dessus de la faille. Un endroit hors du monde peuplé d’une kyrielle de coraux et poissons multicolores. Que du plaisir. L’appel de la mer étant trop fort, nous passerons l’après-midi à plonger le long du Paradise…

IMG_20231210_121611_HDR.jpg

IMG_20231127_134150_MP.jpg

 Jour 14 :  Journée snorkeling, farniente et kayak l’après-midi. La mer, assez forte, et le vent nous demande un surplus d’énergie pour naviguer. Nous partons en direction de Wakai et passerons devant trois belle plages dont Barracuda beach et Harmony Bay. Mais c’est sur la troisième, plus petite que nous ferons un stop au pied de la jungle. Une sortie durant laquelle, encore une fois, nous ne rencontrerons personne à part un pêcheur sous-marin qui nage en tirant sa pirogue derrière lui. Dures conditions de vie des indigènes. Nous constatons la présence de déchets plastiques ramenés par les courants. Mais selon des routards rencontrés sur place, l’Indonésie est bien plus propre que dans les années quatre-vingt-dix.

IMG_20231202_142436_HDR.jpg

IMG_20231202_142534_HDR.jpg

IMG_20231202_151646_HDR.jpg

 Petit snorkeling au retour pour Corinne, et déjà le soleil baisse sur l’horizon annonçant l’happy hour. Que le temps passe vite. Nous nous rendons compte que cela fait déjà une semaine que nous sommes arrivés. Nous n’avons pas encore utilisé le wifi satellite, payant. La déconnexion est totale et cela fait du bien…

P1240187.JPG

P1240249.JPG

Jour 15 :  C’est l’anniversaire de Corinne. Un de plus fêté quelque part au bout du monde… Le resort est vide pour la journée, les huit autres résidents sont partis en excursion, le Paradise nous appartient… Nous partons à 14 h 00 pour une nouvelle sortie en kayak avec pour but d’explorer le lac ouvert que nous avons découvert lors d’une précédente sortie. Une belle balade nautique toujours sans aucune rencontre.

IMG_20231203_144319_HDR.jpg

IMG_20231203_144253_HDR.jpg

IMG_20231202_144917_HDR.jpg

La suite de la journée sera un peu plus compliquée et confirmera l’importance d’une bonne trousse pharmacie, bien équipée. Éric ayant mal à une oreille, les antibiotiques large spectre et la cortisone feront leur effet rapidement. Important lorsque l’on sait que l’hôpital de Wakai ne dispose même pas d’une salle de radiographie et que l’othorino le plus proche se trouve à Ampana soit à trois ou quatre heures de ferry.

IMG_20231210_070311_HDR.jpg

IMG_20231209_181304.jpg

Jour 16 :  Journée relâche… Snorkeling et farniente lecture et écriture, le tout rythmé par les appels pour les repas et l’happy hour. Nous observerons les jeux d’un groupe de dauphins qui chassent face au Kadidiri Paradise à quelques encablures du bord. Des petits requins aussi qui viennent se nourrir à marée basse à quelques mètres de la plage. Après le dîner, nous rejoindrons Harry, notre ami italien, dans sa guesthouse à côté du Black Marlin, toujours fermé, pour disputer une partie de carte avec la famille qui y habite ainsi que leur gendre anglais avec lequel nous étions partis plonger au lac des méduses. Une partie, arrosée, qui se terminera à minuit passé. Un excellent moment de partage duquel nous sortirons le visage couvert de trace de rouge, le perdant de chaque partie recevant un trait de rouge à lèvres par le gagnant, rires assurés…

 IMG_20231205_000308_HDR.jpg

Jour 17 :  Plongée sur le récif proche du bungalow où nous aurons la surprise de rencontrer raies et magnifiques coraux tour près du bord à des endroits rendus accessibles par la marée qui reste haute et ne découvre plus le récif.

P1240199.JPG

P1230918.JPG
Jour 18 / 19 : Nous profitons à fond des avantages du Kadidiri Paradise car la fin du séjour se rapproche à grands pas. Le temps est toujours au soleil et nous nous régalons.

IMG_20231207_091035_HDR.jpg

IMG_20231208_125305_HDR.jpg

IMG_20231208_125216_HDR.jpg

Jour 20 : Snorkeling le matin et randonnée dans la jungle en après-midi, direction Harmony Bay et Barracuda beach. Chaleur, humidité élevée, tout y est pour faire de cette sortie une aventure.

  P1240338.JPGP1240365.JPG

   P1240352.JPGP1240353.JPG

Le soir venu, c’est avec plaisir que nous retrouvons nos amis de la guesthouse Lestari pour échanger autour d’une nouvelle partie de cartes à laquelle se sont jointes trois jeunes femmes nouvellement arrivées à la guesthouse. 23 h 00, l’orage nous surprendra lors du retour dans le noir au Paradise où nous arriverons trempés…

IMG_20231209_173905_HDR.jpg

Jour 21 :  Journée relâche à Kadidiri Paradise, plongée et farniente… Nous retrouverons le soir nos amis du Lestari pour une nouvelle partie de cartes…

 P1240375.JPGP1240286.JPG

IMG_20231125_185237_HDR~2.jpg
Jour 22 :  Journée à Malenge. Nous avons réservé une journée avec le Lestari Podock. Nous sommes six, nos amis du Lestari et une anglaise du Paradise qui nous accompagne. Superbe journée ponctuée de longs trajets entre les îles. Nous irons visiter le village Bajo à Malenge, puis nous irons plonger sur California reef.

P1240563.JPG

P1240738.JPG

P1240701.JPG

Nous terminerons la journée par un moment sur la plage de sable blanc du Sanjar, un joli resort isolé sur une île. La soirée sera festive avec un repas spécial pour fêter le départ du groupe et des propriétaires, tout ce beau monde reprenant la route le lendemain. Nous poursuivrons par une dernière soirée cartes au Lestari.

IMG_20231210_152451_HDR.jpg

IMG_20231210_152529_HDR.jpg

 Jour 23 :

Dernier jour au Kadidiri Paradise. Nous trainons sur la plage.

IMG_20231211_114033_HDR.jpg

Le départ pour Wakai est prévu à 14 h 00. Nous visiterons la ville sous un soleil de plomb avant de rejoindre notre cabine sur le ferry pour Gorontalo, la même qu’à l’aller. Le départ aura lieu à 18 h 00 sous un magnifique coucher de soleil. Le passage au large du Kadidiri Paradise fera remonter un élan de nostalgie lorsque l’on apercevra l’ensemble du personnel aligné sur le ponton nous saluant à l’aide des lampes de leurs téléphones…

IMG_20231211_145009_HDR.jpg

IMG_20231211_172954_HDR.jpg

IMG_20231211_174537_HDR.jpg

 Jour 24 :  Nous débarquons à Gorontalo à 5 h 30 où un taxi nous conduira à l’aéroport. Notre vol pour Yogyakarta via Makassar est prévu à 14 h 40, la journée sera longue…

 IMG_20231212_080156_HDR.jpgIMG_20231212_071744_HDR.jpg

Arrivée à Yogyakarta à 18 h 45 où nous rejoindrons le Dutta Garden, notre hôtel pour les cinq prochains jours, réservé en ligne sur Booking.com. Enfin, ça c’est ce qui était prévu… Le vol pour Yogyakarta ayant été annulé par Lion Air, nous sommes obligés de passer une nuit à Makassar car le vol suivant pour Yoga ne part que demain à 14 h 40. Je vous passe les péripéties d’enregistrement et de récupération des bagages pour la soirée… La compagnie nous propose un hôtel et nous fait conduire dans un établissement proche de l’aéroport. Nous ne resterons pas. La chambre sans fenêtre a eu raison de notre patience. Nous appelons un taxi et partons pour le Golden Tulip au centre-ville.  Du luxe pour 35 euros la nuit en petit déjeuner. Nous dînerons au resto de l’hôtel avant une nuit de repos bien méritée.

P1240909.JPG

 Jour 25 : Nous partons visiter et faire quelques achats dans le quartier chinois. Une belle balade, en pleine chaleur mais agréable.

IMG_20231213_085324_HDR.jpg

P1240914.JPG

P1240965.JPG

Le taxi de la veille viendra nous récupérer à midi pour nous conduire à l’aéroport de Makassar. Vol à l’heure, nous arriverons à Yogyakarta à 15 h 40 locales, il y a une heure de décalage horaire entre les deux villes. Il nous faudra plus d’une heure pour sortir de l’aéroport, le tapis bagages étant tombé en rade, et une autre heure pour rejoindre notre hôtel en ville, le Dutta Garden Hôtel, réservé sur Booking. Un bel établissement, paisible à souhait, tout près des rues où se trouvent restos et bars. Un quartier que nous partirons explorer après le dîner.

IMG_20231213_211945_HDR.jpg

IMG_20231214_074823_HDR.jpg

Jour 26 :  Petit déjeuner dans le cadre idyllique du Dutta Garden avant de partir en quête d’un ATM dans le quartier et quelques achats souvenirs. Nous profiterons ensuite de la piscine avant de partir visiter le temple de Pramranan. Tout simplement magnifique. Peu de monde, très peu d’occidentaux, une quinzaine grand maximum.

IMG_20231214_153202_HDR.jpg

IMG_20231214_164554_HDR~2.jpg

IMG_20231214_172521_HDR.jpg

Après la visite, le chauffeur nous conduira dans un restaurant où nous dînerons en attendant 20 h 00, heure du spectacle de ballets auquel nous allons assister. Très beau là encore. Une soirée qui se terminera vers 22 h 00. Retour à l’hôtel situé à 45 minutes de route. Excursion réservée et réglée auprès de l’hôtel. Parfait.

 IMG_20231214_204456_HDR.jpgIMG_20231214_204548_HDR.jpg
Jour 27 :  Réveil à 3 h 00 du matin. Et départ à 4 h 00 pour le temple de Borobudur. Une excursion très matinale pour observer le lever de soleil sur la jungle et le temple depuis une colline située à moins de deux kilomètres du temple. Splendide.

IMG_20231215_053311_HDR.jpg

IMG_20231215_052820_HDR.jpg

Ce sera ensuite la visite du site sous un soleil de plomb. 13 h 00, fatigue et chaleur nous ont mis sur les genoux et c’est avec plaisir que nous retrouverons, après plus d’une heure de route, la piscine du Dutta Garden… Excursion réservée directement auprès de l’hôtel. Soirée dans le quartier touristique proche.

IMG_20231215_095037_HDR.jpg

IMG_20231215_094438_HDR.jpg

P1250622.JPG

 Jour 28 :  C’est en tuk-tuk que nous rejoignons Kastrom, le palais, pour une visite et assister au spectacle de danses sacrées. Une balade sympa et une visite qui l’est tout autant.

P1250818.JPG

IMG_20231216_094336_HDR.jpg

Toujours en tuk-tuk nous partons visiter le bird market, en faisant un stop en chemin pour visiter un atelier de peinture sur tissu. Le marché aux oiseaux n’est pas une attraction touristique et la présence de certains animaux (serpents, lézards, poissons, tortues, singes rongeurs et tant d’autres espèces protégées) enfermés dans des conditions limites pour certains d’entre eux peut choquer les âmes sensibles, nous ne conseillons pas.

IMG_20231216_130205_HDR.jpg

Retour ensuite au Duta Garden pour un moment de détente à la piscine avant de repartir passer la soirée sur Maliboro street, la rue branchée de Yogyakarta.

IMG_20231214_081918_HDR.jpg

IMG_20231216_210201_HDR.jpg
Jour 29 : Départ en train à 8h45 pour Jakarta, arrivée prévue à 15h00. Un train magnifique, surtout en classe sleeper comparable à la classe affaires en avion. Sièges individuels permettant de s’allonger, écran vidéo, larges fenêtres, wifi, hôtesses, repas et collations, rien ne manque pour faire de ces huit heures de trajet une réussite. Que du bonheur.

IMG_20231217_082422_HDR.jpg

IMG_20231217_092949_HDR.jpgIMG_20231217_152959_HDR.jpg

IMG_20231217_084248_HDR.jpg
Arrivée à la gare de Gambir à 15 h 30, un taxi nous conduira à notre hôtel, réservé sur Booking.com, le Jambuluwuk Thamrin Hotel, situé près du monument national. Nous partirons ensuite, à pieds, pour le mall Plazza Indonésia pour un peu de shoping, dîner et aller voir un film d’animation japonais au cinéma…

IMG_20231217_160625_HDR.jpg

 

P1260061.JPG

P1260055.JPG

 

Jour 30 :  Visite de chinatown et du temple chinois Vihara Dharma Baktil. Un quartier chinois plus vrai que nature, du moins plus que certains chinatowns visités dans d’autres pays…

IMG_20231218_113001_HDR.jpg

P1250982.JPG

IMG_20231218_115330_HDR~2.jpg

 

Nous partirons ensuite visiter le centre d’affaires et un mall réputé pour être l’un des plus beaux d’Asie du Sud-Est. Soirée au café Batavia que nous retrouvons avec plaisir un mois après notre premier passage en novembre…

IMG_20231218_200644_HDR~2.jpg

IMG_20231218_200737_HDR.jpg

IMG_20231218_200957_HDR.jpg

Jour 31 :  Nous partons pour Bogor, visiter le jardin tropical à soixante kilomètres de Jakarta. Nous avons loué un chauffeur avec une voiture de manière à gagner du temps et nous éviter la fatigue et la chaleur des transports en commun. Le jardin est très beau mais la présence du président Indonésien au palais combinée au vent qui provoque la fermeture du jardin des orchidées feront que nous ne pourrons l’apprécier à sa juste valeur. Beaucoup de monde, aucun touriste. Nous serons de retour à l’hôtel pour 13h00 et récupération à la piscine. Il fait toujours très chaud.

P1260125.JPG

P1260163.JPG

IMG_20231219_095236_HDR.jpg

IMG_20231219_100717_HDR.jpg

Jour 32 : Matinée relaxe et départ pour l’aéroport à 15h00 car il faut compter avec les embouteillages qui bloquent la ville. Vol à 19h00.

IMG_20231220_173136_HDR.jpg

IMG_20231220_174833_HDR.jpg

Jour 33 : Arrivée à Nice à 12 h 30.

 

 Notre avis : Nous avions pris le parti de nous organiser un voyage en Indonésie hors des sentiers battus, en choisissant de passer deux semaines sur une des Iles Togians, dans un petit resort "confidentiel".

 

Nous sommes arrivés sur l'Ile de Java et avons découvert Jakarta, une grande ville sans grande beauté mais bien plus agréable que le tableau dépeint par les guides touristiques. Des embouteillages comme dans toutes les grandes villes, mais un style de conduite fluide sans aucune agressivité au volant qui permet aux chauffeurs de se faufiler d'une file à l'autre dans la circulation. Le ciel est bleu, et la pollution bien plus supportable que dans certaines capitales d'Asie. Nous n'avons pas été oppressé par la population, pas de sollicitations, pas d'arnaque, le prix c'est le prix aucune mauvaise surprise, et ça c'est vraiment agréable ! La ville est intéressante, il y a de grandes disparités entre les vieux quartiers délabrés comme Chinatown et les quartiers récents avec leurs luxueux malls qui abritent la population aisée. Le musée de la Banque est particulièrement intéressant car il retrace au travers de l'économie du pays toute son histoire. Nous avons apprécié l'ambiance rétro du Café Batavia dans le vieux Jakarta.

 

Nous avions choisi de passer par Gorontalo pour prendre le Ferry qui nous mènerait aux Iles Togians. Le bateau est attendu deux fois par semaine, mais rien n'est sûr, il faut croiser les doigts ! Comme nous ne devions rester que deux nuits dans cette ville nous avions choisi un petit cottage familial au milieu des rizières. Mimin la chef de famille s'occupe de tout, c'est elle qui nous réserve la cabine sur le ferry, qui nous propose de plonger avec les requins baleines, de l'accompagner dans un resto karaoké... Elle est super dynamique, fait de la politique, héberge et accompagne de jeunes étudiants et chante comme une pro ! A Gorontalo il y a partout des maisons énormes qui abritent des hirondelles, leurs nids sont destinés à la clientèle Chinoise. Nous rencontrons Harry , un personnage haut en couleur qui va devenir notre compagnon de route jusqu'à Kadidiri. Finalement ce Stop à Gorontalo aura été plus sympa que prévu.

 

Nous arrivons à Wakai au petit matin et sommes pris en charge par une petite femme très énergique qui va d'autorité nous embarquer sur sa pirogue au lever du soleil, pour nous déposer au Kadidiri Paradise. Nous découvrons notre bungalow sur pilotis, les pieds dans l'eau, la chance, c'est superbe ! C'est encore plus beau que sur le papier. Ces deux semaines vont passer très vite! Les fonds marins sont superbes, les coraux en bonne santé, une multitude de poissons, on ne s'en lasse pas... Et puis les virées en kayak, en pirogue à moteur avec le Capitaine du Pondok Lestari Kadidiri, le petit resort voisin qu'à préféré Harry. Nous plongeons dans le lac aux méduses, visitons deux villages "Bajo" les gitans de la mer", nous rencontrons d'autres voyageurs, tous sont heureux d'être là. La vie est belle au Kadidiri Paradise ! On se méfie quand même un peu des serpents et des crocodiles de mer. Sur les iles Togians la végétation est dense, le vert de la jungle, le bleu de la mer, le ciel changeant qui vire vite à l'orage font qu'on se sent facilement loin de tout, et c'est bien . Les iles sont peu peuplées, les distances longues à parcourir et le Sulawesi n'est  pas encore une destination touristique.

 

Nous quittons Kadidiri Paradise pour Makassar, une escale imprévue qui nous permet de découvrir cette grande ville portuaire et de nous balader le long de "la croisette" locale. Enfin nous arrivons à Yogyakarta. C'est ici que se trouve l'axe cosmologique. Une ligne imaginaire qui relie le sommet du volcan Merapi à l'océan indien au sud. La ville est ainsi traversée par un alignement d'arbre sacrés et de monuments porteurs de philosophie avec en son centre le palais du Sultan. Cette ligne symbolique (6km) est inscrite à l'UNESCO. Animisme javanais, culte des ancêtres, hindouisme, bouddhisme, soufisme islamique et influences occidentales se rencontrent sur cette ligne qui a pour vocation d'Embellir la beauté du monde. Notre hôtel  est charmant, situé à deux pas du quartier touristique. Là encore nous n'avons constaté aucun des désagréments contre lesquels les guides touristiques nous mettent en garde: Pas d'arnaque au niveau des pilotes de Tuk-tuk, pas de vols...On a beaucoup aimé cette ville. Nous avons visité les magnifiques temples de Prambanan et de Borobudur tous deux inscrits au patrimoine mondial de l'Humanité. Peu de touristes sur les sites.

 

Nous partons en train pour Jakarta, nous avons le temps depuis notre couchette de regarder défiler les paysages de rizière. On se sent hors du temps. Nous retrouvons Jakarta, pour quelques emplettes un peu tristes de voir se profiler la fin du voyage. Nous n'avons pas vu le temps passer, alors que nous avons vraiment pris notre temps, c'est passé trop vite!

Ce voyage a répondu à toutes nos attentes. Les indonésiens sont très accueillants, l'exotisme était au rendez-vous, nous vous conseillons cette destination, en particulier le Sulawesi, authentique, loin du tourisme de masse. 

 

Merci pour votre visite et à bientôt sur www.1destination2voyages.com pour un nouveau carnet de route. N'hésitez pas à nous laisser un commentaire et à vous abonner.

Eric et Corinne 

IMG_20231210_093439_HDR.jpg

 IMG_20231214_103254_HDR.jpgIMG_20231213_085246_HDR~2.jpg

IMG_20231211_114007_HDR.jpg

Montages photos de ce trip en Indonésie, cliquerICI

 

 

 

 


12/02/2024
1 Poster un commentaire